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Etude de cas Supreme

Étude de cas : Etude de cas Supreme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Août 2019  •  Étude de cas  •  755 Mots (4 Pages)  •  894 Vues

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Moyens de communication :

Supreme a réussi à installer une communication inédite par rapport aux autres marques de vêtements. La rareté de Supreme a contribué à son succès. Aujourd'hui, il y a seulement dix magasins qui sont ouverts dans le monde : à New York, Los Angeles, Paris, Londres, trois à Tokyo, Nagoya, Osaka, Fukuoka- et les collections sont extrêmement limitées.

Supreme mise donc sur le fait que leurs consommateurs ont une envie de se distinguer des autres en achetant des pièces uniques et prisées. Il n’est donc pas facile d’accéder aux articles Supreme et il faut suivre tout un processus :

Chaque jeudi, la marque met en vente quelques pièces dans sa boutique parisienne et sur leur site internet. Pour y accéder, il faut faire la queue une première fois, pour s’inscrire sur une liste et faire la queue une deuxième pour espérer entrer dans le magasin.

À chaque vente tout est épuisé en quelques minutes. Certains fans sont même prêts à faire la queue durant des heures pour être les premiers. Les clients vont donc parfois jusqu’à camper devant les boutiques pour se procurer des articles Supreme. Avant chaque exclusivité, une marée humaine s'invite devant chaque magasin . Le phénomène est si fort qu'il entraîne parfois des scènes de violence. Sur eBay, les produits Supreme dépassent trois, voire quatre fois leur prix initial. Une casquette à 50 euros peut être revendue 200 euros. La marque est tellement prisée qu'elle génère un véritable marché souterrain.

Finalement, toute cette agitation va donc créer la communication de Supreme. Même les gens qui ne sont pas intéréssés par la marque seront impactés et cet engouement va les intriguer. L’entreprise fait donc parler d’elle très facilement sans avoir à dépenser le moindre centime en budget communication.

Les collaborations avec les artistes et les marques

En plus d'être passionné par la mode urbaine, James Jebbia a un faible pour l'art. Fort de son succès avec Supreme, il invite des artistes renommés pour collaborer avec la marque. Ainsi, des oeuvres du sculpteur Jeff Koons, du peintre Georges Condo ou du photographe Terry Richardson ont été reproduites sur des tee-shirts et planches de skate dans des collections très limitées.  

D'un point de vue marketing people, Supreme sait y faire: Neil Young, Lady Gaga, Kate Moss, Mike Tyson ou encore Lou Reed ont été égéries pour les campagnes publicitaires. 

Leur stratégie n’est pas faite au hasard, quand par exemple Supreme décide de collaborer avec Kate Moss c’est une façon de dire qu’ils peuvent attirer la mannequin la plus célèbre au monde.

Quand Supreme décide de collaborer avec Mike Tyson c’est également pour toucher le public du boxeur.

Supreme devient la marque avec laquelle il faut collaborer: Nike, The North Face, Jordan, Levi's ou encore Comme Des Garçons ont contribué au succès planétaire de Supreme.  

Ces diverses collaborations sont donc pour Supreme un moyen de communication énorme : elle propulse la marque à un autre niveau. Tous les consommateurs de marques tels que Nike ou encore les fans de Kate Moss, mannequin incontournable des années 90/2000, vont connaitre la

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