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Cas de négociation Strasbourg Electricité

Étude de cas : Cas de négociation Strasbourg Electricité. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2017  •  Étude de cas  •  2 596 Mots (11 Pages)  •  687 Vues

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UNIVERSITE PARIS SUD

ELECTRICITE DE STRASBOURG / KINENBERG

DOSSIER Acheteur


L’environnement de l’entreprise :

Haguenau est une bourgade du Bas-Rhin située à 25 km au nord de Strasbourg. Outre son théâtre néoclassique, on y admire surtout sa magnifique halle à houblons.

La ville est située dans une clairière, au milieu d'un massif forestier. Les chemins sillonnent à travers les fougères, les myrtilles, les frênes, les hêtres, les charmes et les pins.

C'est au cœur de cette cité que se trouve votre berceau familial. Vous (Monsieur DELAMOUSSE ) y êtes brasseur à l'enseigne KINENBERG depuis trois générations.

KINENBERG fut créée en 1932 ; son siège social est situé place de Detwiller à Haguenau. Société Anonyme au capital de 3 500 000 €, elle emploie 150 personnes. Vous en assurez la Direction générale, Jacques FERAY est votre responsable administratif et financier, Philippe et Guy GNOT couvrent la production et la qualité et Jean BAUCH est à la tête de la Direction du Personnel.

En 2012, votre chiffre d'affaires s'élève à 25 000 000 €. Spécialisée dans la bière et le panaché, KINENBERG exporte vers l'Allemagne (consommation moyenne : 150 litres par habitant et par an), l'Espagne, le Royaume Uni, l'Europe de l'est et l'ensemble de la Communauté européenne.

VOS PRODUITS

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Bières brunes, bières en bouteilles, en canettes, à la pression en tonneaux, à la pression en boîtes, en tonnelets ou en vrac. Vous distribuez sous les marques : Angélus, Angélus de Mars, Bière de Noël de l'Angélus, Cuvée de Noël, Abbaye de Jumièges (ambrée et brune), Kriek primeur. Ambre d'Alsace, Panaché de l'Ami Fritz, Tradition.

LE RESPECT DE LA TRADITION

Brasseur de spécialités, KINENBERG est incontournable dans le monde la bière. Les produits, typiquement alsaciens, sont développés selon les meilleurs procédés régionaux, sans cesse à la recherche des meilleures saveurs, à la pointe des goûts des connaisseurs.

Lors du dernier salon VINEXPO, vous avez d'ailleurs déclaré : " (...) Nous exprimons notre génie dans le domaine des bières de spécialités et des bières spéciales d'Alsace, qui sont les témoins de notre savoir-faire d'originalité, de tradition, de créativité et d'innovation. Tout cela nous démarque de nos concurrents en termes de goût, d'image, de pouvoir évocateur... "

Car vous êtes attentif au besoin et au désir des consommateurs.

Afin de respecter ce type de conduite, vos investissements engloutissent 40 M€ depuis 2007. Votre production d'élève à 1 050 000 hectolitres en 2012. Votre taux de croissance avoisine 8 % par an et vous détenez 4 % de part de marché en volume en France, 20 % du volume de production étant destinés à l'export.

En 2008, votre entreprise a obtenu la certification ISO 9002.

L'ART ET LA MATIÈRE

Vous aimez faire partager votre passion de votre métier. Monsieur DELAMOUSSE !

Certains pensent que la bière n'est fabriquée qu'à partir du houblon. Certes, le houblon entre bien dans sa composition, mais pour une part infime et seulement comme agent d'aromatisation : la bière est essentiellement produite à partir d'orge.

La fabrication de la bière remonte à la plus haute antiquité. Elle est mêlée à l'histoire du pain. Bière et pain furent certainement, il y a des millénaires, les premiers aliments de l'homme. Dans l'ancienne Egypte, un " pain bière " désignait un repas courant. La bière est un produit céréalier comme le pain, une boisson fermentée à base de céréales. Pour fabriquer du pain, il faut : du blé, de l'eau, de la levure et du sel. Pour fabriquer de la bière, il faut : de l'orge, de l'eau, de la levure et du houblon. Un litre de bière contient : 200 g de céréales (l'orge, essentiellement), 2 g de houblon, 1 cl de levure et... de l'eau pure. 

Comment évolue ce marché en France. ?

Après une période de forte hausse dans les années 70, 80 la consommation moyenne par habitant de bière en France connaît depuis 15 ans une certaine régression. Sensiblement identique aujourd'hui à celle de 1971, mais tenant compte de l'augmentation de la population, la consommation moyenne par habitant est voisine de celle de 1965. Dans ce volume global, la répartition du marché a quelque peu varié : les ventes de bière en grandes bouteilles consommées à la table familiale ont fortement baissé. À l'inverse, apparaissent de nouveaux produits répondant à de nouvelles attentes : bières allégées, bières sans alcool, bières aromatisées...

Il faut sans cesse innover. Nous pensons d'ailleurs mettre sur le marché un conditionnement en canette auto rafraîchissante... Nous verrons bien !

Et au niveau mondial,

La consommation mondiale est d'environ 1 milliard d'hectolitres. La progression de production est assez faible (1 à 2 % par an). Jusqu'en 2000, la part de l'Europe est prépondérante. De nouveaux marchés se sont ouverts, qui prennent une place importante (Brésil, Mexique, Canada, Japon, Chine).

La concurrence française ?

Dans les années 1900, on comptait 3 000 entreprises de brasserie. À la veille de la seconde guerre mondiale, il n'en restait plus que 400. Aujourd'hui, la Brasserie française représente 32 entreprises.

Un mouvement de concentration vit le jour dans la profession. La mise au point de nouveaux produits de qualité et la création d'unités de production performantes exigent des investissements très lourds : beaucoup d'indépendants ont été intégrés dans des groupe multinationaux (Adelschoffen, Fischer, Heineken, Kronenbourg...)

PHASE I

L'orge, qui est à l'origine de la bière, doit tout d'abord être transformée en malt. Les grains d'orge sont sélectionnés pour leur richesse en glucides et leur pouvoir de fermentation. Ils sont trempés et aérés jusqu'à germination ; celle-ci est alors stoppée par brusque réchauffement : l'orge est devenue malt pour l'arôme.

Cette ligne de production utilise de l'eau, de l'air comprimé et de la chaleur (énergie électrique).

PHASE II

Le malt contient des protéines qui rendent fragile la stabilité de la bière. Afin de pallier cet inconvénient, nous utilisons, comme vous pouvez le voir, des céréales crues, c'est à dire non maltées [maïs, riz) qui seront mélangées au malt : ceci assure la stabilité des grains crus.

Nous utilisons ici des malaxeurs industriels à forte consommation électrique.

PHASE III

Dans cet atelier est travaillée l'amertume de la bière : seules les fleurs femelles du houblon sont utilisées pour aromatiser le moût à raison de 100 à 200 g de fleurs par hectolitres de bière. Cueillies en septembre, elles sécrètent des résines et huiles aromatiques. Séchées, triées, elles sont comprimées en ballots cylindriques et conservées au froid. Nous utilisons des houblons d'Alsace, de Flandre et de Bourgogne, d'Allemagne, de Yougoslavie. C'est l'harmonieux mélange des houblons qui identifie la personnalité d'une marque.

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