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Une société inégalitaire

Étude de cas : Une société inégalitaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2016  •  Étude de cas  •  1 610 Mots (7 Pages)  •  832 Vues

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Une société inégalitaire :

Une société peut être jugée égalitaire lorsqu'elle a pour but de donner les mêmes droits, libertés et pouvoirs à chaque citoyen. Cependant, en France où règne une démocratie, les pouvoirs et les libertés sont inégalement répartis. En effet, certaines personnes possèdent plus de pouvoirs et de libertés que d'autres. Par ailleurs, les inégalités concernent à la fois l'accès aux ressources économiques (revenu, patrimoine, ..), aux ressources sociales ou politiques (conditions d'existence, éducation, santé, accès au pouvoir ..) et symboliques (titres scolaires).

Elles prennent donc des formes multiples et se renouvellent constamment selon les mutations structurelles de la société (sociales, économiques, technologiques, idéologiques ..).

Le taux de pauvreté représente 14.3% de la population totale en France? En effet, 40% des personnes les plus modestes ont vu leur niveau de vie diminuer alors qu'à l'inverse, 40% des plus riches ont vu le leur augmenter.

Les actions menées par l'État sont-elles efficaces dans la lutte contre les inégalités ?

Les actions menées par l'Etat pour lutter contre ce fléau, les inégalités, sont-elles efficaces ?

Bien que des inégalités de différentes formes persistent en France, l'État français tend à lutter contre ces disparités en menant différentes actions.

I) Différentes formes d'inégalités :

        

        a) Des écarts économiques qui se creusent :

- Revenus :

        - Les inégalités se sont rapidement amplifiées dans la plus part des pays depuis le début de la crise. En effet, la France a connu une réduction des inégalités des revenus au cours des 40 dernières années, mais depuis 15 ans la tendance s'est inversée.

        - En France, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus sont inférieurs à 828 euros.

        - Une façon très fiable de mesurer les inégalités de revenus est l'indice de Gini. Il est égal à O dans une situation d'égalité parfaite où tous les salaires, les revenus et les niveaux de vie seraient égaux. À l'inverse, il est égal à 1 dans une situation la plus inégalitaire possible.  Plus l'indice tend vers 1 et plus il y a inégalité.  Entre 1970 et le début des années 90, cet indice est passé de 0,331 à 0,277 en France. Depuis l'indice a augmenté à nouveau en 2012 avec un coefficient de 0,308. Cela induit bien une inégalité remarquable des revenus.

        - L'augmentation des inégalités en France en terme de revenus est dû au fait que le niveau de vie des plus riche s'est envolé et celui des pauvres a extrêmement diminué durant ces dernières années.

- Patrimoine :

        - Le patrimoine est défini comme l'ensemble des avoirs accumulés permettant à une personne ou à un ménage de disposer de ressources futures. Il comprend les actifs financiers, immobiliers et professionnels.

Les 10% les plus riches possèdent 48% de la fortune nationale. Les 50% les moins fortunés en possèdent 7%. L'inégalité des patrimoines est encore plus accentuée que celle des revenus.

- Chômage :

        - L'entrée dans la vie active est plus difficile depuis 30ans, creusant les inégalités entre jeunes et vieux, mais aussi entre jeunes de la même génération. La crise de 2008 a considérablement fait augmenter le chômage. Par ailleurs, les jeunes paraissent aujourd'hui défavorisés car ils sont plus touchés.

        - En 2012, plus d'un jeune actif sur 5 (21.8%), de 20 à 24ans, est sans emploi. C'est 4 fois plus qu'en 1975 (5.3%). De 75 à 2002, le taux de chômage a été multiplié par 4 pour les 20-24ans et par 3 pour les 45-49 ans. Le taux de chômages des jeunes atteint alors déjà 17%. Une situation qui n'a rien de comparable avec les actifs de 45 à 49ans, dont le taux est 3 fois moins élevé (7.1% en 2012) que les 20-24ans, même s'il a aussi progressé ( il était de 2.3% en 75)

        b) Inégalités sociales :

- Inégalité hommes/femmes :

        - Que les femmes aient ou non un emploi, elles sont toujours les "gagnantes" du travail domestiques, comparé aux hommes. En moyenne, les femmes consacrent 3h52 par jour aux tâches domestiques en 2010 contre 2h24 pour les hommes. Avec l'arrivée d'un enfant, ce partage inégal perdure, voire se creuse.

        

        - Dans la sphère politique, on observe davantage de femme mais on est encore loin de l'égalité. La loi de juin 2000 sur la parité a contribué à une meilleure représentation féminine dans les exécutifs nationaux et locaux.  Mais les femmes représentent seulement 26,9% des siègent à l'Assemblée nationale.

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