Difficultés liées à l'introduction d'un véhicule électrique dans la société

Le monde de l’automobile ne cesse d’évoluer ces dernières années. Des voitures sur le marché toujours plus performantes, plus sûres pour le conducteur, avec des normes de sécurité strictes. Depuis peu, la voiture électrique se fait de plus en plus connaître et séduit le grand public, la cause étant principalement la diminution des ressources pétrolières qui s’amenuisent considérablement, mais aussi du fait que ce véhicule ne dégage pas d’émissions de gaz carboniques. D’après la réflexion de la classe 2a, doit-on, dans un avenir proche, établir une obligation de rouler en voitures électriques ? La première partie est axée sur la problématique de faire des véhicules « zéro émission », un transport pour monsieur tout le monde. En deuxième partie, les causes sont mises en avant pour éclaircir les difficultés que pose une voiture électrique à être introduite dans la société. En troisième partie, les solutions sont abordées avant de terminer par une brève conclusion.

En premier lieu, l’aspect financier reste le plus gros problème majeur à ce jour.

Le prix d’achat initial est plus élevé qu’une voiture classique, cependant le remplacement de la batterie et du moteur doit se faire tous les deux à trois ans. Ce coût n’est pas non négligeable étant donné que ces deux pièces majeures représentent environ le tiers du prix d’achat. L’autonomie n’est pas à son avantage non plus, étant donné qu’elle reste relativement basse et donc pose une réelle difficultée pour une utilisation sûre de longues distances. De plus, pour recharger complètement une batterie il faut qu’elle soit branchée pendant une durée de six à huit heures. C’est-à-dire que la voiture doit être alimentée obligatoirement à la maison ou éventuellement sur une borne placée ailleurs. Concrètement, une personne qui décide d’acheter le véhicule « Zoé » de chez Renault devra déboursé nettement plus d’argent et la consacrer uniquement à de courts trajets, ce qui n’est de loin pratique pour le consommateur.

Cette technologie nouvelle reste très chère à fabriquer, d’où les prix élevés de ces véhicules. Le principal motif est dû à une production qui n’est pas encore assez élevée pour faire baisser les coûts de production. Alors pourquoi ne pas obliger les constructeurs à fabriquer uniquement des voitures électriques ? D’une part, une mondialisation de cette innovation amènerait un bouleversement pour toutes les stations-service en activité. C’est-à-dire que toutes les pompes à essence devraient disparaître pour laisser place à des bornes de recharges que les conducteurs eux-mêmes installeraient à la maison ou au travail. D’autre part, les grandes compagnies pétrolières feraient pression sur les gouvernements pour empêcher une obligation de conduire uniquement en transport électrique. Un peu comme dans les années soixante lorsque General Motor a racheté d’importantes parts du programme sur les tramways aux Etats-Unis pour couler cette alternative qui aurait découragé d’acheter des produits pétroliers.

Les remèdes envisageables pour l’introduction de la voiture électrique seraient d’introduire une législation stricte pour la préservation de l’écologie, en diminuant les émissions de gaz à effets de serres dégagés par les voitures, et opter

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