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Analyse et production du message cas

Étude de cas : Analyse et production du message cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2016  •  Étude de cas  •  1 551 Mots (7 Pages)  •  747 Vues

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Devoir n°1 : Analyse et production du message                        

L'OBSERVATOIRE DU PAIN

PREMIERE PARTIE : QUESTIONS LIMINAIRES (4/5 points)

1. Qu'appelle-t-on fonction phatique du langage ? (1/1 point)

        La fonction phatique du langage permet d'établir, maintenir ou rompre un contact physique et psychologique avec le récepteur. Elle peut aussi permettre à l’émetteur de s'assurer du passage physique du message au récepteur. Les expressions qui correspondent sont « allô », « bonjour », « sinon », « euh », « au revoir », « je dois y aller »… En publicité, le but principal est de créer le contact pour que le message soit vu ; par exemple, le regard du modèle sur une affiche qui appelle celui du récepteur, le mot « salut » écrit interpelle tout autant.

2. Comment détermine-t-on une situation de communication ? (1/1 point)

        La situation de communication (ou situation d'énonciation) est un cadre physique où le message est produit. Cette situation est définie par plusieurs éléments : l’émetteur (qui?), le récepteur (à qui?), le lieu (où?) et le moment (quand?).

3. Qu'appelle-t-on registre de langue ? (1/1 point)

        Le registre de langue est un mode d'expression adopté par un émetteur et un récepteur dans une situation de communication donnée, qui détermine le ton ainsi que les choix lexicaux et syntaxiques. C'est à dire que l'on communique en fonction de à qui on s'adresse (un familier, un inconnu, un supérieur…), de notre âge, notre expérience, notre éducation, notre statut professionnel, nos origines… En français, on distingue plusieurs registres de langue tels que le registre familier, le registre courant ou le registre soutenu.

4. Pourquoi un communiqué de presse se doit d'être objectif ? (0.5/1point)

        Un communiqué de presse est un document officiel court, envoyé aux journalistes dans le but de les informer d'un événement (création d'une entreprise, d'un nouveau produit…). Contrairement au dossier de presse, le communiqué de presse doit s'appuyer sur l'immédiateté d'abord, dans le sens où il faut que le journaliste (la cible) se sente privilégié puisqu'il possède l'information avant tout le monde ; mais le communiqué de presse doit s'appuyer aussi et surtout sur l'informatif afin que le journaliste soit sensible à l'opportunité d'être au cœur de l'actualité (et donc avoir l'envie de promouvoir l’événement en question).

5. Quels sont les principes de la loi de proximité pour un journaliste? (0.5/1 point)

        Utilisée par les journalistes, la loi de proximité est un principe selon lequel une information a plus ou moins d'importance selon sa proximité par rapport au lecteur. On compte généralement quatre grands axes à ce principe : géographique (département, région, national…), temporel (passé, présent, futur), sociaux-professionnel (métier, secteur…) et affectif (sexe, âge, sport, famille, loisirs, argent…).

SECONDE PARTIE : QUESTIONS RELATIVES A L'EPREUVE E1          (15 points)

A. Question d'analyse (5 points) → Comment les cibles se sentent-elles impliquées ?

        En vue des études menées, on comprend que les cibles sont les jeunes couples et les jeunes familles, c'est à dire ceux qui avaient perdu l'habitude de passer à la boulangerie quotidiennement.

        Les deux premières affiches sont constituées de la même accroche, à savoir la phrase « Coucou Tu as pris le pain ? ». Le mot « coucou » active la fonction phatique en attirant l'attention de la cible et en ouvrant la communication. En employant le pronom personnel « Tu », l'accroche va personnaliser le récepteur en l'impliquant directement, on active ici la fonction conative avec une volonté de dialogue et de proximité. Avec l'utilisation de la question et du point d'interrogation (qui a une police nettement plus grosse), on interpelle le lecteur en renforçant la fonction conative. On va poser un problème supposé (c'est vrais qu'il n'y a pas pas de pain à la maison) en proposant tout de suite une solution (je vais donc prendre du pain). On peut sous entendre que c'est le conjoint qui pose la question, ce qui donne un caractère affectif à l'accroche.

        De la même manière, la troisième affiche nous demande « Coucou Et si vous preniez le pain ? ». En plus des fonctions vues avant pour les deux autres affiches (fonction phatique, pronom personnel vous, point d'interrogation), l'emploi de modalisateurs de subjectivité tels que « Et si vous » renvoi au conditionnel, voire même au commencement d'un argument hypothétique que le récepteur finira seul dans son raisonnement. En effet, à la phrase « si vous preniez le pain » on peut ajouter « cela fera plaisir à votre famille! ».

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