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Rapport de Stage au cabinet P****& Associés SELARL Narbonne

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Par   •  7 Janvier 2018  •  Rapport de stage  •  2 164 Mots (9 Pages)  •  902 Vues

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SOMMAIRE

-Introduction

-Récit des journées

-Interview de ma tutrice de stage

-Description de l’entreprise

-Regard d’un stagiaire

-Evaluation par les parents d’élève

-Evaluation de l’élève et de la tutrice de stage

-Grille d’évaluation

-Conclusion

INTRODUCTION

Du 6 au 10 février, j’ai effectué un stage au cabinet d’avocat de Maître P**** et son associée, Maître ***, ma tutrice de stage.

Le métier d’avocat m’a toujours fasciné, c’est donc pour ça que j’ai choisi de faire mon stage dans ce cabinet.

Lors de cette semaine d’observation, j’ai pu assister à des audiences, des plaidoiries, des expertises et des études de dossier, m’imprégnant du métier d’avocat, et le côtoyant plus près que jamais.

J’en suis ressorti plus sage, plus apte à comprendre le monde du travail et celui de la justice française.

Ainsi, je relate mon expérience et ce que j’ai pu en tirer dans ce rapport de stage, témoin de cette incroyable semaine.

RECIT DES JOURNEES

1er jour :

Ma tutrice de stage m’avait indiqué que mes horaires étaient de 8h à 12h et de 14h à 17h, mais je me rendais toujours au bureau un quart d’heure plus tôt que prévu. Ainsi, j’arrivai pour mon premier jour à 8h45, avec mon sac, mon bloc note et une légère appréhension.

Je fus accueilli par une femme à la réception, m’indiquant de monter à l’étage pour rencontrer ma tutrice de stage. Celle-ci se révéla accueillante et chaleureuse, et me fis faire une brève visite des locaux de la société, et me présentant tour à tour les gens qui la compose. Nous avons un peu discuté du cabinet (je lui ai posé quelques questions, qui seront complétées plus tard dans la semaine) et de sa fonction. Elle me révéla que personne dans la société ne traitait d’affaires apparentées au domaine fiscal. On m’installa alors dans le bureau de l’assistante juridique, où on me fit étudier une affaire (déjà plaidée) d’une agression liée à un règlement de compte dans le commerce de l’appât de pêche, qui se révèle être le réseau d’une mafia influente. Après avoir complètement étudié le dossier, *** m’explique qu’elle ne fait que du correctionnel, c’est-à-dire les affaires ne comportant pas des crimes graves (ne passant pas en Cour d’Assises). On me donne ensuite à étudier un dossier parlant de litiges entre pharmaciens : L’Ordre des Pharmaciens du Languedoc-Roussillon accusait une pharmacie Narbonnaise de faire de la publicité, prohibée dans ce milieu, là où il n’y avait que du simple « info service ». Ce fameux ordre lançait une accusation hypocrite, car certains des membres ayant apposé leur cachet sur la plainte faisaient eux-mêmes de la publicité sur leur page « Facebook ». *** me donna alors pour exercice de rédiger la plaidoirie concernant cette affaire, pour le compte du pharmacien accusé. La matinée était finie.

L’après-midi, je pris la direction du Palais de Justice Narbonnais, à deux minutes de marche du bureau, pour des audiences de comparution immédiate (des affaires qui pouvaient être jugées rapidement). J’ai ainsi assisté à ces audiences tout l’après-midi, mais je n’ai pas le droit de détailler ce que j’y ai vu : je peux juste dire qu’il s’agissait de jugements de délinquants mineurs. Ma première journée s’achevait.

Le Palais de Justice de Narbonne

2ème jour :

Le second jour, je me rendis au bureau en avance, où on me dit de me rendre au tribunal, pour assister à de nouvelles audiences, ce que je fis. Ces dernières étaient toutes liées à des délits concernant le code de la route. Encore une fois je n’ai pas le droit de détailler les affaires jugées, mais je peux décrire le déroulé d’une audience.

Pour commencer, les audiences du Tribunal Correctionnel sont civiles : on peux y assister librement. Une audience se décompose en plusieurs étapes :

-l’entrée du public, qui se lève lorsque sonne la cloche de l’arrivée des magistrats, des greffiers, du Procureur de la République et du Président du Tribunal.

-le Président donne l’autorisation de s’asseoir, et on fait entrer dans le tribunal le(s) prévenu(s) (qui peuvent être accompagnés de policiers ou non, selon si ils ont déjà été placés en détention), son (leurs) avocat(s), et la partie civile, c’est-à-dire la(les) victime(s) et son(leurs) avocat(s).

-le Président restitue les faits et donne la parole à la défense de la victime, puis au procureur (qui propose publiquement les peines au Président), puis à la défense du prévenu. Ce sont les plaidoiries.

-le Président et les magistrats se retirent dans une antichambre pour prendre leur décision.

-ils reviennent, la cloche sonne et le public se lève, avant de se rasseoir.

-le Président prononce son verdict et l’audience s’achève.

J’ai pu par la suite rencontrer Maître ***, membre fondateur du cabinet, et l’accompagner au Tribunal de Commerce, où il devait récupérer des dossiers au Greffe. Nous sommes alors retournés au cabinet, où j’ai pu discuter des filières du droit avec l’assistante juridique qui partageait son bureau avec moi. La matinée se termina, et je suis rentré chez moi le temps de la pause déjeuner.

L’après-midi, j’ai de nouveau assisté à des audiences, dont encore une fois, je n’ai pas le droit de révéler le contenu.

3ème jour :

Je ne me suis pas rendu au cabinet le mercredi : ma tutrice et Maître P**** étaient en rendez-vous toute la journée, et m’on dit qu’il n’était pas nécessaire que je vienne, sinon pour rester à un bureau sans rien

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