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HISTOIRE DE LA FORMATION POLITIQUE DE L’EUROPE

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Par   •  10 Janvier 2021  •  Résumé  •  4 277 Mots (18 Pages)  •  670 Vues

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HISTOIRE DE LA FORMATION POLITIQUE DE L’EUROPE

  • Objet du cours : retracer la construction européenne récente depuis le XXe siècle ; les origines historiques de l’Europe ; les grandes étapes de la naissance des organisations européennes ; le contexte favorable à ses organisations pour percevoir leur but ; le projet institutionnel ; les mises en place de structures.
  • Rappeler les institutions européennes pour comprendre pourquoi elles ont été créer.
  • Examen en mineur : soit QCM ; soit écrit d’une heure avec 4 questions de cours

INTRODUCTION : LES RACINE DE L’UNITE EUROPEENNE

Pourquoi les peuples européens se rapproche alors qu’ils viennent de sortir d’une guerre sanglante ?

Deux grandes idées se dégagent :

  • D’une part, l’idée d’une unité européenne est très vieille.

La Construction européenne ne peut se comprendre qu’au regard de cette longue histoire commune qui a plusieurs fois débouchées sur des projets d’union. Denis Rougemont, historien, a un ouvrage « 28 siècles d’Europe, la conscience européenne à travers les textes ». L’unité de l’Europe n’a pas 28 siècle mais des témoignage et sources montrent la conscience de nombreux auteurs d’appartenir à la même communauté : il y a une culture commune. On parle d’Europe dans les sources écrites au 9e siècle.

  • D’autre part, idée de la relativité de la construction européenne récente

Sur une longue au fils de l’histoire force est de constater que la construction européenne n’est pas forcement linéaire : construction qui ne s’est pas traduite sur le long terme par une marche uniforme vers une intégration européenne de plus en plus poussée.

2nd moitié du XXe siècle : étape essentielle dans l’évolution d’une Europe Unie, l’Europe a quand même, avant l’émergence des grand états nationaux, été plus homogène : sur les plans culturels, spirituels, économiques et politiques.

2nd moitié du XXe siècle : construction se caractérise par des hauts et des bas, des périodes d’avancées suivies de périodes de recule. Encore aujourd’hui, la construction de l’Europe se traduit par des périodes d’avancée et de recul.

1954 : crise de l’UE : FR veut imposer son projet d’armée européenne, mais projet rejeté en 1954, après cet échec, il y a 1ère relance qui aboutit au Traité de Rome en 1957.

§1. LES FONDEMENT PRINCIPAUX DE L’UNITE EUROPENNE

On distingue 3 fondements :

  1. L’apport essentiel de l’antiquité gréco-romaine

L’Europe antique est très différente de notre actuel continent européen : Cette Europe antique est centrée sur la mer Méditerranée, qui concentre la richesse à l’époque. Les grecs et romains sont directement à l’origine de nombreux aspects de la civilisation européenne.

Apport majeur de la Grèce antique :

  • Les Grecs sont à l’origine même du mot Europe : la mention manuscrite la plus ancienne se trouve dans celle d’un poète grec du VIIIème siècle d’Hésiode.
  • Les Grecs ont reconnu des liens très anciens qui unissaient l’Europe au proche Orient : explique leur intérêt constant pour le Proche Orient. Alexandre le grand a tenté de réunir les différentes cultures en fondant un immense empire.
  • Apport sur le plan politique : grecs sont à l’origine de la POLITEA, c’est l’art d’organiser la vie de la cité (=polis), ils ont forgé la notion de citoyen ; ils ont forgé la notion de démocratie : démocratie qui a fonctionné pendant 2 siècles (IVe et Ve siècles)

 

Apport majeur de Rome :

  • L’empire romain se trouvait beaucoup en Europe : intégration de différents peuples de l’empire
  • L’unité impériale se concrétise par l’Edit de Caracalla de 212 après JC : concède la citoyenneté romaine à tous les Hommes libres de ce vaste ensemble politique
  • Unité politique de l’empire romain est fondamentale car va constituer le modèle suprême à atteindre et va déboucher sur de nombreuses tentatives pour restaurer l’empire romain.
  • Un apport juridique : remarquable qu’il a évolué pendant plus de 1 millénaire avant de trouver son parachèvement dans les compilations de Justinien de 530 : ces compilations vont permettre à l’Europe occidentale de se doter d’un droit commun (=le Jus Commune) qui a constitué le 1er droit européen et qui a rapproché par la suite les droits de l’Europe occidental qui avaient une commune matrice, c’est-à-dire le droit Romain.
  • Son modèle administratif et judiciaire : ce modèle a constitué le modèle à suivre pendant tout le moyen-âge, ce qui explique sa réapparition pendant l’empire carolingienne (=CHARLEMAGNE).

  1. L’apport du christianisme socle d’une première Europe

Comme toute religion dominante le christianisme a contribué à forger les esprits et les mentalités en Europe permettant le rapprochement des Européens pendant des siècles. Le christianisme alors est un élément historique essentiel de l’UE.

L’église en tant qu’institution a eu une influence essentielle sur la structure politique du continent :

  • La religion chrétienne s’est développée dans le cadre de l’empire romain. Ainsi, en 381, l’empereur Théodose, le christianisme devient la religion d’Etat.
  • Dès lors, l’église s’organise, elle a besoin de se structurer en prenant comme modèle l’administration impériale (=de l’Empire romain) : elle a repris les circonscriptions romaines de l’époque, reprend le même système hiérarchique, se dote de juridictions internes.
  • Eglise est régit par le droit canonique qui reprend certains éléments du droit romain.

Ainsi :

  • A la chute de l’empire romain d’occident en 476, l’église apparait comme la seule structure solide ayant survécu.
  • L’église jouera un grand rôle pour perpétuer le souvenir de l’empire romain qui réapparaitra d’ailleurs.
  • Dans ces conditions l’évêque de Rome (bientôt appelé « pape ») se trouve rapidement en possession de médiateur/ d’arbitres face au différents rois germaniques qui ont succédé à l’empire Romain : le pape se trouve comme le médiateur.
  • Etant donné l’unité assez importante de ce royaume chrétien, certains chroniqueurs utilisent expression de « Respublica Christiana » pour qualifier l’homogénéité générale qui règne alors en Europe occidentale.

Une séparation :

  • Il y a toujours eu des minorités religieuses en Europe
  • Des divisions sont apparues entre les chrétiens dès le Moyen-Age : grande séparation entre les chrétiens au milieu du Moyen-Age.
  • Le shiisme de 1054 sépare de façon définitive les chrétiens de l’Ouest qui dépendent du Pape (catholiques) des chrétiens de l’Est (les orthodoxe) qui dépendent de Constantinople.
  • Le shiisme est important car il renforce les oppositions culturelles entre l’Ouest et l’Est de l’Europe.
  • A partir de la Renaissance, l’unité religieuse de l’Europe occidental disparaît à son tour. La religion protestante se développe principalement dans les pays du Nord de l’Europe, ce qui créer des oppositions assez nettes entre le Nord de l’Europe (majorité de protestant) et les pays du Sud (mentalité de l’église catholique)

  1. L’apport d’une culture commune européenne

  • Cette culture largement homogène du contient Européen est sans doute l’élément qui a le plus rapprochés les Européens avant que ne s’enclenche le processus de la construction européenne.
  • Alors que les divisions politiques s’approfondissent dans l’Europe à la fin du MA, on observe une grande unité culturelle du continent qui repose sur un socle commun : la culture gréco-latine et la culture chrétienne.

On peut observer 3 illustrations de cette culture commune :

  • La fondation des universités au 12-13ème siècles :
  • Après la chute de l’empire romain d’occident, l’Eglise détient le monopole de la culture écrite : notamment avec les monastères dont les moines recopient des textes importants issus de l’antiquité gréco-latine.
  • Après la renaissance intellectuelle se développe des premières structures d’enseignement dès le 10ème siècle pour diffuser le savoir : les écoles épiscopales
  • Ces structures se révèlent rapidement insuffisantes : les 1ères universités apparaissent en Europe et dépendent de l’Eglise à la fin du 11ème siècle.
  • Dans toute l’Europe ces universités sont organisées de la même façon et enseignement enseigné de la même méthode partout en Europe avec une langue commune (=latin) ce qui a comme conséquence de permettre aux étudiants de suivre facilement les enseignements des différentes universités européennes.

  • La diffusion de l’humanisme :
  • L’humanisme : grands penseurs de l’époque qui maitrisent les humanités : ils ne cherchent plus à donner systématiquement une réponse religieuse aux problèmes qu’ils rencontrent mais fondent leur réflexion sur la Raison.
  • Cette Raison prend pour modèle l’observation de la nature d’où le développement du droit naturel, d’une morale naturelle ou même d’une religion naturelle.
  • Parmi ces grands humanismes il faut distinguer : Erasme, Machiavel, Montaigne, Thomas More. Leurs œuvres circulent dans toute l’Europe

  • La propagation exceptionnelle des idées des lumières au 18ème siècle :
  • Pour montrer qu’il n’y avait plus de frontières avec les idées des philosophes, les penseurs du 18ème siècle utilisaient souvent l’expression de République des lettres ou des savants.
  • Pour Montesquieu, la République européenne est composée de plusieurs provinces. De même que Rousseau a pu remarquer qu’il n’y avait plus de français, allemands ou encore anglais mais uniquement des européens ayant les mêmes gouts, passions, etc.

PARAGRAPHE 2 : LA NAISSANCE DE L’EUROPE MODERNE AU 19e SIECLE ET L’APPARITION DES IDEES EUROPENNES

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