Conservation de la terre et de l'environnement

Ces dernières années, la nécessité de préserver la terre et l’environnement devient de plus en plus indispensable, car plusieurs changements ont eu lieu et une dégradation remarquable de l’environnement est clairement détectée.

Dans cette optique, les efforts se multiplient afin de sortir et faire face à cette crise environnementale. Cependant, il faut prendre en considération un bon nombre de facteurs influençant l’environnement, comme les moyens de transports, les déchets industriels et ménagers ainsi que le style de vie des individus en général et leur mode de consommation en particulier. Ce sont tous des éléments essentiels à changer pour tendre vers des comportements réfléchis qui prennent en considération le danger que peut représenter la mauvaise conduite.

De nos jours, une évolution au niveau du comportement du consommateur a été opérée, ce dernier est désormais capable de comparer, plus exigeant. Il devient de ce fait citoyen, écologiste et de plus en plus concerné par la qualité des produits qu’il consomme et leur provenance.

Les consommateurs ont pris conscience que les modes de production, au-delà de la sécurité et de la qualité des produits, ont largement porté atteinte à leur environnement et particulièrement à leur santé. Aujourd’hui, ils souhaitent une réorientation des ces modes de production pour revenir à une meilleure prise en compte de leur conséquences environnementales. De plus en plus, la protection de l’environnement et de la santé est, pour les consommateurs, une condition nécessaire et un comportement essentiel. Les agriculteurs ne produiront durablement que s’ils prennent en compte ces nouvelles exigences. Face à ce constat, les entreprises ont pu détecter ce besoin, ce qui les a poussées à créer un nouveau mode de production alimentaire basé sur le concept de l’agriculture biologique.

Pour essayer de connaître l’évolution de la filière biologique dans un pays en voie de développement comme le Maroc, on a mit au centre de notre projet de fin d’études les stratégies marketing adoptées par les entreprises afin de commercialiser les produits bio sur le marché ainsi que le degré de conscience du consommateur marocain envers ce mode de consommation.

Ce projet sera scindé en deux grandes parties : une première théorique qui décrit le secteur agricole au Maroc, l’agriculture biologique, et présente enfin La commercialisation des produits biologiques ; Une deuxième partie pratique consacrée en totalité à l’étude de marché des produits biologiques au Maroc en s’appuyant sur un questionnaire qui a comme cible le consommateur marocain ainsi que trois entretiens afin de connaître la perception des distributeurs, des producteurs non bio et des producteurs bio vis-à-vis la commercialisation de ce genre de produit.

Partie I :

Analyse théorique des notions du thème

Introduction

D’une part, le secteur agricole au Maroc est considéré comme un levier de l’économie nationale ainsi, il constitue un secteur-clé pour le développement économique et social du pays. D’autre part, la production biologique au Maroc est passée au fil des années d’un simple mouvement de société à un mode de production qui vise non seulement la préservation de l’environnement et de la santé mais aussi l’amélioration de l’économie marocaine. Est-ce que les produits biologiques sont une opportunité pour le Maroc ? Est-ce vraiment la naissance du « bio » est pour préserver la santé et l’environnement ? Ou n’est-ce rien qu’une tendance que l’entreprise est obligée de suivre pour réaliser des gains ?

Dans cette première partie du projet nous allons mettre le point sur trois grand axes qui sont : Le secteur agricole au Maroc ; l’agriculture biologique, ainsi que la commercialisation des produits biologiques.

Chapitre I : Le secteur agricole au Maroc

Le Plan Maroc Vert a fait de la valorisation des richesses de l’agriculture une source active de la croissance économique de notre pays. En effet, un secteur agricole en expansion peut contribuer à cette croissance en injectant notamment des aliments, des services, de l’emploi et de l’épargne et en développant un marché intérieur fournissant des débouchés pour les produits de l’industrie nationale.

Dans ce chapitre nous allons voir des statistiques concernant le secteur agricole à savoir le trend haussier du PIB agricole, le réservoir important d’emplois et les exportations et les importations agricoles du royaume. Nous allons aussi parler du Plan Maroc Vert, précisément sa stratégie, ses idées forces ainsi que ses deux piliers I et II.

Section1 : Agriculture Marocaine en chiffres

Faire de l’agriculture un moteur de croissance économique et un outil efficace de lutte contre la pauvreté rurale ; tel est l’objectif de la nouvelle stratégie Plan Maroc Vert. L’agriculture est réellement au centre des préoccupations de développement durable et de sécurité alimentaire. En plus de sa contribution à l’économie de près de 14%, son impact socioéconomique est largement supérieur grâce, notamment, à ses effets d’entrainement à l’amont (intrants agricoles) et à l’aval (agro-industrie) et à travers la consommation finale des ménages.

Par son mode de gouvernance structuré et responsable, le Plan Maroc Vert a créé une nouvelle dynamique dans le secteur agricole qui commence déjà à porter ses fruits. Au cours des trois dernières campagnes, un investissement estimé à 17 Milliards DH a été drainé dans le secteur. En outre, une valeur ajoutée additionnelle de près de 20 Milliards de dirhams a été réalisée entre la période 2005-07 et l’année 2010.

1. Une tendance positive du PIB agricole :

Grâce aux efforts conjugués du département de l’Agriculture et des professionnels du secteur agricole, l’évolution du PIBA affiche un trend haussier depuis l’année 2000. La mobilisation active de tous les acteurs autour de la nouvelle stratégie Plan Maroc Vert, qui a replacé le secteur agricole au centre de l’économie en tant que moteur de la croissance, a permis au secteur agricole de montrer une forte résilience à la crise financière internationale.

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