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Société de consommation

Commentaire d'oeuvre : Société de consommation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  382 Mots (2 Pages)  •  682 Vues

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Le titre de la chanson annonce la problématique : il sʼagit de la société de consommation.

Le texte présente un narrateur pris au piège de la société de consommation. Consommer est devenu le centre de sa vie (« jʼachète pour être »). Il attache beaucoup dʼimportance aux marques des produits (« rien que des marques identifiées ») car avec les marques, il a lʼimpression dʼêtre plus important (« roi »).

Il sʼidentifie à la personne célèbre qui fait la publicité pour ce produit. Par exemple, il se prend pour Jordan quand il porte « ses » chaussures. On remarque aussi quʼil dépend de lʼopinion des autres. Il veut avoir « lʼimage » (cʼest-à-dire le look) et le « langage » quʼil faut.

Il utilise les mots à la mode comme « fastoche » ou « clop ». il veut être branché ! Dans ce texte, ce qui frappe cʼest que le narrateur dit très souvent « je » (il semble particulièrement égoïste) mais quʼil est quand même très passif. Il nʼest pas lʼacteur de la scène. Les choses agissent (elles « donnent », elles « posent ») pas le narrateur. En fait, on pourrait dire que le narrateur est manipulé par les choses. On peut aussi souligner le contraste entre « rien », « nʼexiste pas »,« nu » et « jʼai », « tout », « combler » : apparemment, dans cette société, on est tout (« un roi ») ou « rien ».

A ce sujet, Jean-Jacques Goldman détourne deux citations célèbres. En effet, dans le refrain, le narrateur dit « cʼest plus ʻje penseʼ mais ʻjʼai donc je suisʼ ». Lʼauteur fait allusion à la phrase célèbre du philosophe Descartes « Je pense donc je suis ». Goldman dénonce avec ironie lʼévolution de la société pour laquelle les idées deviennent moins importantes que les biens de consommation. A la fin du refrain, Goldman fait encore preuve dʼironie. Il fait en effet allusion au slogan de la publicité dʼune célèbre marque de cosmétique « Parce que je le vaux bien ». Dans le texte, le narrateur affirme que sans les choses il ne vaut rien. J.J. Goldman veut donc attirer notre attention sur les pièges de la publicité qui veut nous fait croire que nous sommes ce que nous achetons.

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