SWOT VENDEE GLOBE

ANALYSE SWOT

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INTRODUCTION :

Le Vendée Globe, le plus grand défi de la course au large, est devenu au fil du temps une course mythique. Son principe ne peut être plus simple : partir des Sables-d’Olonne, laisser sur bâbord les trois grands caps, Bonne-Espérance, Leeuwin et le mythique Cap Horn, pour ensuite regagner Les Sables après avoir parcouru plus de 26 000 milles en solitaire, sans escale et sans assistance. Trois mois de lutte contre les éléments et l’adversité. Une aventure humaine qui transcende la compétition. Un voyage de découverte de soi qui suscite l’admiration des gens. En 2016 a eu lieu la 8ème édition avec toujours plus de participants et de retombés médiatiques. Cette course a lieu tous les 4 ans.

Nous allons faire une analyse SWOT afin d’analyser les forces, faiblesses, opportunités et menaces de cet événement.

FORCES :

        L’une des forces principales est le slogan « fournisseur de légende depuis 1989 », montrant les valeurs et la volonté de faire de cette course un événement inratable.

        Les trois éléments de la réussite du Vendée Globe sont la simplicité de son concept, la ferveur populaire qu’elle suscite et l’aventure humaine exceptionnelle, génératrice de valeurs positives. Beaucoup d'entreprises connaissent le Vendée Globe qui constitue un média extraordinaire.

Les valeurs :

        Les valeurs de la voile, audace, maîtrise de soi, innovations…

Des investissements :

        Le tour du monde en solitaire et sans escale ne manque pas d’atouts pour attirer de nouveaux investisseurs. «On ne peut imaginer un Vendée Globe sans ces marins qui ont tous des parcours exceptionnels ou prometteurs. Nous souhaitons que cette liste d’attente devienne rapidement une liste d’inscrits » a insisté Jean-Pierre Champion, Président de la Fédération Française de Voile.

        Les membres de la SAEM Vendée, la société organisatrice de l'évènement, ont investi 12,3 millions d'euros et les retombées économiques attendues localement sont de « 10 euros pour 1 euro investi », a indiqué à l'AFP son président.

De l’innovation :

        « L'Everest de la mer » voit débarquer cette année une nouvelle génération de grands voiliers équipés de « foils ». Des lames latérales permettant aux monocoques Imoca de s'élever légèrement au dessus de l'eau et de gagner en vitesse. Sept navires sur 29 en sont équipés

Une dotation en augmentation :

        Le premier arrivé remportera 160.000 euros, le deuxième 100.000, le troisième 75.000. Le vainqueur de l’édition 2020-2021 empochera un chèque de 200 000 €, contre 160 000 € pour Armel Le Cléac'h en 2017. Globalement, le montant des primes passera de 600 000 à 800 000 €.

Le Vendée Globe met aussi un point d’honneur à avoir une transparence sur ses données financières, ce qui est rare et appréciable.

FAIBLESSES :

        Hasard du calendrier ou déclin de la mixité au plus haut niveau, l'absence de skipper féminin au départ de l'édition 2016 du Vendée Globe, le tour du monde en solitaire et sans escale, questionne fortement le milieu de la voile et son public. En effet pour la première fois depuis 1992, la grande course en solitaire autour du monde s'élancera dimanche des Sables-d'Olonne sans aucune femme. De quoi relancer le sujet de la place des femmes dans le domaine sportif.

        Si les cinq précédentes éditions de la course avaient habitué le public à la présence d'une ou deux femmes, le huitième "Everest des mers" n'en comptera aucune, malgré le nombre quasi record de participants. Seule l'Espagnole Anna Corbella s'était préinscrite. "Quand j'ai vu qu'il n'y avait pas de femmes, je me suis dit qu'on ne pouvait pas laisser partir un Vendée Globe sans femme", confie-t-elle à l'AFP. Mais la navigatrice a dû abandonner, faute d'avoir pu réunir un budget minimum de 700.000 euros.

        Interrogé par l'AFP, le directeur de la course Jacques Caraës incrimine le hasard. "Il n'y a aucune contrainte particulière de jauge cette année", explique-t-il. Et si cette édition marque l'arrivée de bateaux à foils "qui sollicitent davantage les skippers physiquement", ce facteur n'explique pas selon lui l'absence de femmes, "la voile nécessitant d'abord de la stratégie et pas seulement de la force".

Les femmes auraient-elles plus de mal à trouver des sponsors? De l'avis des professionnels, il n'en est rien. Selon la Britannique Dee Caffari, 6e du Vendée Globe 2008-2009, trouver un sponsor reste "difficile pour tous les marins, homme et femme, surtout après le Brexit ». "La proportion de skippers hommes qui trouvent des budgets est inférieure à celle des femmes", estime même Alain Gautier.

        On ne peut pas parler des faiblesses du Vendée Globe sans parler des risques naturels. En effet, passer 80 jours en mer expose à de nombreux risques pouvant mettre un terme à la course ou/et mettre à mal la faisabilité de cet événement.

        De plus, Le Vendee Globe dispose d’une visibilité moindre en dehors de l’événement. En effet, hors les années de courses, on entend peu, voire pas, parler de l’organisation, ce qui est plutôt dommage. Cela pourrait être avantageux d’augmenter la visibilité pour trouver plus de partenaires.

        « L’Everest des Mers » a encore quelques efforts à faire sur la scène internationale. Malgré le record de 10 internationaux lors de la dernière édition, la course à la capacité d’en attirer encore plus.

OPPORTUNITES :

        Avec 29 skippers au départ et 10 nations représentées, l’édition 2016/2017 du Vendée Globe a présenté une belle diversité de projets, démontrant une fois de plus l'intérêt grandissant du grand-public pour une course qui marie la performance sportive, le défi technologique et l'aventure humaine. Cet ADN du Vendée Globe qui depuis près de 30 ans contribue à la légende de l'événement.

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