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Quelles sont les difficultés auxquelles sont confrontées les jeunes sur le marché du travail?

Dissertation : Quelles sont les difficultés auxquelles sont confrontées les jeunes sur le marché du travail?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2018  •  Dissertation  •  3 598 Mots (15 Pages)  •  1 410 Vues

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Partie 1 - Essai

Question : Quelles sont les difficultés auxquelles sont confrontées les jeunes sur le marché du travail?

Dans cet essai, il sera question de la qualité de l’emploi chez les jeunes, les difficultés auxquelles ils sont confrontés, de l’évolution au cours des années et de la place qu’ils occupent au sein de la société.

Premièrement, il faut savoir que d’une façon générale, les chercheurs considèrent que la qualité de l’emploi se précisent par six dimensions principales : les salaires, la santé (qu’elle soit physique ou morale) et la sécurité au travail, l’équilibre emploi-famille grâce à des mesures de conciliation, la sécurité de l’emploi en maintenant sa durabilité, la formation et le développement des compétences et, enfin, la possibilité d’avoir une évolution de carrière dans l’entreprise.  (Roehling et al., 2001; Tal, 2006; Cloutier, Bernard et Tremblay, 2011, 2010). Afin d’avoir une analyse la plus représentative possible, il est important de le voir de façon globale, soit multidimensionnelle.

De nos jours, les jeunes se forment davantage, nous faisons face à une augmentation de la participation à l’éducation, mais cela n’aide pas nécessairement à faire face aux difficultés d’insertion professionnelle. Dès la crise des années 1970, le chômage chez les jeunes à commencer à apparaitre. On voit aussi une hausse à chaque période de crise économique ou de récession. Il est intéressant de noter qu’il est toujours plus élevé dans les pays européens qu’en Amérique du Nord plus particulièrement au Canada.

Les jeunes en plus d’avoir le double du taux de chômage des adultes, ils ont aussi souvent des conditions d’emploi moins avantageuses, et ce, lorsqu’ils réussissent à obtenir un emploi. Les jeunes occupent souvent la position la plus vulnérable et précaire, ils travaillent également dans des secteurs moins bien rémunérés et moins protégés.  La couverture syndicale est plus faible chez les 15-24 ans.

Deuxièmement, il y a la réalité des jeunes avec des troubles d’apprentissages, troubles de comportements et diverses autres problématiques pouvant même découler de leurs environnements familiaux et sociaux. Ces jeunes peuvent dorénavant bénéficier des entreprises d’insertion, tel que présenté par M. Richard Gravel. Il s’agit de mini-laboratoire d’entreprises qui s’adressent aux jeunes majoritairement sous-scolarisés, autant hommes que femmes. Des jeunes ayant rencontrés des difficultés  et qui sont souvent référés par divers organismes d’aides ou encore des commissions scolaires. Ces mini-laboratoires permettent aux jeunes d’apprendre l’assiduité, la ponctualité, les bons comportements avec l’autorité et avec ses paires. Les jeunes arrivent dans ces entreprises d’insertion avec la volonté de vouloir s’intégrer, ils sont souvent choyés d’avoir une place qui sont convoités, puisque les besoins grandissent mais les places disponibles non.  Ce sont des jeunes ciblés qui ont déjà fait face à un ou plusieurs échecs, qui ne pourraient pas répondre aux besoins actuels du marché du travail et qui veulent s’en sortir sans avoir à faire face à nouveau à un échec.

Un accompagnement psycho-social tout au long de leurs parcours est offert ainsi que des rencontres régulières de façon individuelle afin de bien gérer et cerner les besoins, les forces et les faiblesses de chacun. Ce sont tous des facteurs très importants qui aident aux succès de cette démarche.  Ils offrent  normalement des formations techniques pour des métiers semi-spécialisés, tel que journalier, cuisinier, etc. Le but est d’augmenter la qualité et surtout la quantité de jeunes à l’emploi et ainsi réduire la charge sociale, le taux de chômage et le nombres d’emplois temporaires.

Ce sont des entreprises avec une grande mission sociale, des entreprises passerelles qui permettront à des jeunes d’intégrer le milieu du travail et de vivre une première expérience positive sur le marché du travail. Pour d’autres qui ont connus des passages à vides, il peut s’agir de se refaire une crédibilité de travailleur. Ces entreprises reçoivent évidemment des subventions gouvernementales mais celles-ci doivent quand même être et demeurer des entreprises rentables. Ils offrent un service d’aide aux placements et assurent un suivi sur quelques années avec les participants. La clé du succès, mettre la bonne personne à la bonne place. Un travail d’arrimage est fait entre les entreprises d’insertion et les entreprises clientes de ces services et qui souhaitent embaucher ces jeunes, justement, dans le but de bien cibler les besoins de tous et chacun, tant les employeurs que les employés.  La gestion des ressources humaines dans les entreprises et l’embauche en général est un défi qui ne cessent de grandir et devient de plus en plus complexe. Les ressources humaines des entreprises doivent être créatifs et ingénieux afin de maintenir une bonne qualité de main d’œuvre et de répondre aux besoins de l’entreprise en termes de quantité. Il n’est plus rare de nos jours de voir des affiches en permanence sur les entreprises de type « Nous embauchons », le besoin est constant voire même toujours grandissant. Certaines entreprises ferment ou encore diminuent leurs heures d’ouvertures parce qu’ils manquent d’employés. Ces entreprises en grande pénuries sont souvent des entreprises de service tel que des restaurants.  

Un autre problème auquel les ressources humaines doivent faire face actuellement est la surqualification, parfois, le choix n’est pas très judicieux, une personne trop qualifier pourrait ne pas s’accomplir, ne pas être heureux, donc ne pas rendre service à l’entreprise, si l’entreprise avait engagé quelqu’un de moins qualifier qui accepte et s’accomplit dans des tâches routinières, tout le monde en sortirait gagnant.

Actuellement, il y a une bonne vingtaine d’entreprises d’insertion dans la région de Montréal et une cinquantaine en région à travers tout le Québec. Ce qui rend ces entreprises plus intéressantes encore pour les jeunes avec certaines problématiques, ce sont les démarches exploratrices dans divers domaines afin que ces jeunes apprennent eux-mêmes à se connaitre et à connaitre leurs propres limites, mais aussi pour eux ces sont très  raccrocheuses, dans une ère où le décrochage scolaire atteint des niveaux de voltiges impressionnants…  

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