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Les changements du marché du travail: quelles sont ces changements et comment les jeunes s’y adaptent-ils?

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Par   •  24 Août 2013  •  1 820 Mots (8 Pages)  •  916 Vues

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Les conditions à l’intérieur desquelles les jeunes adultes intègrent aujourd’hui le marché du travail se sont considérablement altérées au fil du temps et posent désormais de nouveaux défis pour ceux-ci. Mais quelles sont ces changements et comment les jeunes s’y adaptent-ils? Je vais tenter de vous présenter un portrait assez exaustif de la situation de l'emploi et du chômage chez les jeunes. Le travail temps partiel, le travail temporaire, le sous-emploi font parti de tous ces changements mais bien d'autres facteurs peuvent aussi expliquer la situation.

Avant d'entamer le sujet, débutons avec quelques définition afin de mieux se familiariser avec les termes associés au sujet. Plusieurs termes sont associés au chômage mais trois reviennent fréquemment. Il s'agit du chômeur, taux de chômage et groupe donné.

CHÔMEURS: Ils sont les personnes qui, durant la semaine de référence, n'avaient pas de travail, étaient disponibles pour travailler et avaient été mises à pied temporairement, avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines ou devaient commencer un emploi au cours des quatre prochaines semaines.

TAUX DE CHÔMAGE: Il correspond au nombre de personnes âgées de 15 ans et plus qui ne travaillent pas, exprimé en pourcentage de la population active. La population active inclut les personnes occupées et les chômeurs. La population active n'inclut pas les personnes qui n'avaient pas de travail, ni celles qui devaient commencer un emploi au cours des quatre prochaines semaines, ni celles qui avaient cherché un emploi et qui n'étaient pas disponible pour travailler.

LE TAUX DE CHÔMAGE POUR UN GROUPE DONNÉ (âge, sexe, province, etc.): Il correspond au nombre de personnes en chômage dans ce groupe, exprimé en pourcentage du total des personnes actives de ce groupe.

Des faits et des statistiques

La place des jeunes sur le marché du travail a diminué au cours de la dernière décennie. Le taux d’activité des 15 à 24 ans est passé de 65% à 61% entre 1990 et 2000 (Gauthier et al. 2004). Selon Développement des ressources humaines du Canada, cette diminution serait liée au fait que les jeunes ont tendance à reporter à plus tard leur entrée sur le marché du travail, qu’ils demeurent plus longtemps à l'école. Selon UNESCO, un jeune sur huit est au chômage et un sur quatre est cantonné dans un emploi qui ne lui permet pas de se hisser au-dessus du seuil de pauvreté. Pour STATISTIQUE CANADA, il y a 26 800 emplois perdus pour 200 au Québec pour les 15 à 24 ans. De plus, les statistiques ont démontré une diminution de l'emploi pour ce groupe, mais une hausse chez les 55 ans et plus. Il y a une certaine concurrence avec les deux groupes d'âge, surtout pour les emplois à temps partiel. Le taux de chômage en 2011 était de 7,5 %, poursuivant la tendance à la baisse entamée en 2009, où le taux avait alors atteint 8,3 %. Pour la même année, le taux de chômage variait entre 4,9 % pour les 65 ans et plus et 14,2 % pour les jeunes de 15 à 24 ans.

Ces jeunes travailleurs, indépendamment de leur âge et de leur occupation, ne constituent pas un groupe homogène. Certains sont étudiants et occupent un emploi à temps partiel, d’autres sont des décrocheurs occupant un emploi à temps plein ou bien des diplômés occupant un emploi à temps partiel. Pour la plupart des jeunes, le chômage est une situation transitoire entre l'école et le marché de l'emploi, alors que seul un petit nombre se retrouvent chômeurs à la suite d'une mise à pied. Voici quelques faits...

Près de la moitié (46,8 %) des jeunes sans emploi ont été en mesure de trouver du travail en quatre semaines ou moins en 2011, et la durée moyenne du chômage des jeunes au cours de cette même année n’ont pas dépassé 11 semaines. En fait, la durée moyenne du chômage des jeunes en 2011 se situait bien en dessous de la durée moyenne de chômage la plus courte enregistrée pour le groupe des jeunes travailleurs et celui des travailleurs d’âge mûr depuis 30 ans, soit 12,5 semaines en 2006 pour les premiers et 16,2 semaines en 2008 pour les seconds.

En 2011, seulement une faible proportion (5,4%) des jeunes sans emploi ont fait l’expérience du chômage à long terme, c'est-à-dire pendant plus d’un an. Les jeunes travailleurs et les travailleurs d’âge mûr étaient respectivement deux et trois fois plus susceptibles de demeurer chômeurs à long terme.

Plus de la moitié (57,4 %) du total des jeunes qui étaient sans emploi en 2011 fréquentaient l’école avant d’être au chômage; seulement 14,8% des jeunes se sont involontairement retrouvés au chômage par suite d’une mise à pied.

Au Canada, le taux de chômage des jeunes affiche une tendance positive, malgré la dernière récession.

Le niveau le plus élevé du chômage des jeunes (15,2%) enregistré au cours de la dernière récession était nettement inférieur à celui atteint au cours des récessions précédentes lorsque le taux de chômage des jeunes avait grimpé à 19,2% et 17,2% en 1983 et en 1992 respectivement.

En 2011, dans le classement par ordre croissant du taux de chômage des 34 pays membres de l’OCDE, le Canada occupait le 11e rang pour ce qui est du taux de chômage des jeunes et le 19e rang pour ce qui est du taux de chômage des jeunes travailleurs et des travailleurs d’âge mûr.

Beaucoup de jeunes sont touchés par le sous-emploi et n'exploitent pas leurs compétences au maximum. Le sous-emploi a des conséquences qui sont très préjudiciables aux travailleurs canadiens et à l'économie, mais ses causes ne sont pas bien comprises. Le sous-emploi se manifeste par une sous utilisation tant des compétences que de la main-d’œuvre; cependant, tous les groupes d’âge peuvent être frappés par le sous-emploi. Voici d'autres faits...

Quelque 24,6 % de tous les jeunes titulaires d’un diplôme universitaire qui ont occupé de manière continue un emploi à temps plein au cours de 2005 étaient en réalité sous-employés, car ils exerçaient un métier n’exigeant pas d’études postsecondaires.

Le travail à temps partiel involontaire est élevé chez les jeunes. En 2011, au sein de l’économie, 4,0% des jeunes ayant un emploi voyaient leur capacité et leur volonté de travailler sous-utilisées.

La sous utilisation des compétences chez les jeunes est surtout répandue dans les emplois de bureau, de vente et de service. Elle est aussi présente dans certains les groupes professionnels comme le personnel technique liés aux sciences naturelles et appliquées, le personnel technique

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