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Extrait d'un poème sur les allemands lors de la seconde Guerre Mondiale

Commentaire de texte : Extrait d'un poème sur les allemands lors de la seconde Guerre Mondiale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2015  •  Commentaire de texte  •  679 Mots (3 Pages)  •  951 Vues

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Dès le premier vers un tableau saisissant s’offre au lecteur.

En effet, il décrit un lieu morne, inhospitalier, vide. Cela donne une impression lugubre (corbeaux, plaine). L’expression « entends-tu le vol noir des corbeaux ? » peut avoir deux sens : désigner les corbeaux qui sont des oiseaux venant manger des cadavres, et faire référence aux stukas (avion de guerre allemand) et le « noir » à l’uniforme SS, à la mort. « Les corbeaux » sont donc les soldats allemands qui pillent le pays et vivent sur le dos des Français, ils sont donc décrits comme des charognards.

Le vers 2 évoque la situation des prisonniers torturés par les SS, des civils terrorisés par les bombardements. Les Français ont peur de l’occupant Allemand. La France souffre d’être esclave de l’occupant Allemand, elle est donc « enchaînée ».

Les Allemands ne sont pas cités directement, ils sont sous-entendus : le contexte historique ne laisse cependant aucun doute.

A la fin du vers 3, le mot mis à la rime est « l’alarme ! » : les auteurs veulent signifier l’urgence qu’il y a à réagir, ils mettent l’accent sur la nécessité de se venger ; le point d’exclamation le met en valeur. Ce vers développe l’idée que les Allemands vont payer : « le prix du sang et des larmes. ». Il faut redonner espoir aux Français.

Dans la deuxième strophe, le champ lexical des armes est manifeste : « fusils, mitraille, grenades, balle, couteau ». Il traduit le combat et la résolution nécessaire. Tous les moyens sont bons : il faut tuer l’ennemi. L’énumération insiste sur le nombre des armes. C’est un appel à la Nation pour qu’elle se réveille.

Les auteurs du chant utilisent des mots forts pour faire agir les Français : l’exclamation « Ohé ! » qui est anaphorique, est un appel au destinataire. On trouve d’autres termes désignant un destinataire : « ami (également sous la forme d’une anaphore) partisans, ouvriers, paysan, camarades, les tueurs, saboteurs, compagnons. »

Les auteurs insistent alors sur les milieux d’origine différents, les rôles dans la Résistance et également la fraternité qui règne entre tous ces partisans. « Les ouvriers » montrent que les usines sont contrôlées par les nazis, et dont la production part en Allemagne, et « les paysans » rappellent les réquisitions de récolte et de bétail. Il faut donc que ces deux groupes entrent dans la résistance. Le but recherché est d’en appeler à la solidarité, au sentiment d’unité confraternelle, au patriotisme. D’ailleurs, le mode employé est l’impératif. Il souligne la nécessité absolue de l’action.

Aux vers 11 et 12, une antithèse oppose les pays en paix où l’on rêve, et la France, en guerre, qui « crève ». C’est une opposition marquante qui manifeste l’horreur de la situation vécue. Il n’y a plus de place pour le rêve dans cette France qui veut, qui doit se libérer du joug de l’Ennemi. La Nation doit voir au-delà de sa propre misère : ailleurs, la paix est possible, donc pourquoi pas aussi en France ?

Le vers 14 montre la solidarité entre les hommes jusque dans la mort. La Résistance, mouvement de l’ombre, est un mouvement confraternel. Le chant est cependant réaliste, le risque encouru est bien la mort, mais ce qui

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