Emmanuel Faber

“Never get slave to money, stay free”

Cet homme est millionnaire, ancien banquier d’affaires. C’est le nouveau Président de Danone, son nom: Emmanuel FABER, son surnom: le “moine soldat”.

“what is your biggest distraction in your workday?”

“I don’t have distractions.”

Atypique, catholique, torturé, 24 mars 2012 “Je devais avoir une quinzaine d’années, et en fait, je me suis dessiné. Et j’avais mis une bulle au dessus qui était une espèce de …, qui reprenait cette phrase de Hugo, mais au lieu de dire “Je serais Victor Hugo ou rien”, j’ai mis “je serais Emmanuel Faber ou rien, et donc j’ai signé le dessin “rien”. ”

Quinquagénaire, fan d’escalade, parfois acide, “Alimentary industry has disconnected people from their food. Statistically, 15 millions of Americans would believe that chocolate milk comes from brown cows, yes, yes we can laugh, but that’s pathetic.”

Danone a fermé des usines pourtant bénéficiaires.

Danone a été mise en cause par des ONG pour certaines de ses pratiques.

Mais Emmanuel Faber veut changer le monde. “En tant que dirigeant d'entreprise j'ai un devoir d'utopie”.

Il s'était fait remarquer en 2016 avec son discours aux étudiants de HEC, école dont il est diplômé.

“Qu'est ce qui m'a le plus marqué pendant ces trois ans ici c'est ce coup de fil que je n'aurais jamais voulu recevoir à 21h au bâtiment C, 4° étage faber c'est pour toi et où j'ai appris que mon frère venait d'être interné pour la première fois en hôpital psychiatrique diagnostiqué avec une schizophrénie lourdes ma vie a basculé, à cause de lui j'ai découvert l'amitié de sdf de temps en temps je vais dormir avec eux. J'ai découvert que l'on pouvait vivre avec très peu de choses et être heureux je suis aller séjourner dans des bidonvilles à Delhi et à Bombay, à Nairobi, à Jakarta je suis passé aux bidonvilles d'Aubervilliers c'est pas très loin de chez nous à Paris il y en a un, je suis allé à la jungle de Calais et tout ça a nourri une chose c'est que désormais après toutes ces décennies de croissance l'enjeu de l'économie, l'enjeu de la globalisation, c'est la justice sociale.”

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