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Don contre don

Commentaire de texte : Don contre don. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Septembre 2015  •  Commentaire de texte  •  1 858 Mots (8 Pages)  •  1 063 Vues

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Nom et Prénom : Guillaume VIVANCOS

Date de l’analyse:   Mercredi 13 Mai 2015

Analyse de ma pratique professionnelle : Don et contre Don

Objectifs :

2 textes sur le DON

1 sur le conflit sociocognitif

Choisissez l’organisation qui vous convient le mieux et qui vous parait la moins couteuse en énergie afin d’avoir pris connaissance de ces documents et d’être en mesure d’organiser un débat sur ces deux thèmes

Synthèse à remettre

  1. Le conflit socio-cognitif- Formation CIP

Nous avons deux façons d’intégrer de nouvelles informations, soit on les rejette, soit on les fait sienne, en entrainant un conflit socio-cognitif, une dissonance, parfois difficile à supporter. L’aide d’autrui est alors fort utile.

Notre rôle en tant que CIP est d’identifier les processus mentaux de blocages des bénéficiaires afin de favoriser l’apprentissage et de les aider dans la construction  de leurs parcours d’insertion.

Eduquer un individu c’est  lui faire intégrer toutes nouvelles informations en s’adaptant à son environnement  via un équilibre constant entre l’assimilation (Son monde extérieur compatible avec son système interne)  et l’accommodation (son nouveau système de pensée compatible avec le monde extérieur).

Le rôle essentiel de l’interaction sociale dans l’acquisition des connaissances.

L’éducation et la connaissance permettent à l’individu d’appréhender de nouveau concepts, d’accroitre son savoir et de développer certaines grandes fonctions de l’esprit.

L’environnement socio-éducatif est primordial dans l’acquisition de nouveaux savoirs. D’où l’importance des formateurs et autres médiateurs-guide. On parle d’apprentissage coopératif.

Le modèle de l’apprentissage par le conflit socio-cognitif

Afin de faire évoluer plus rapidement les apprenants, le formateur peut utiliser comme modèle d’apprentissage le conflit socio-cognitif. Plus le stagiaire résolvera seul des crises conflictuelles successives et plus il va comprendre et progresser dans l’acquisition de connaissances.

Un simple accompagnement pédagogique ne suffit pas pour modifier en profondeur le comportement socio-cognitif des stagiaires. Il convient bien souvent de poser avec eux un diagnostic entre leur acquisition actuelle de connaissances et leur potentiel futur, afin de créer un conflit socio-cognitif temporaire en eux.

Cela permet d’aider l’apprenant à réfléchir sur les règles et les stratégies qu’il va mettre en œuvre pour dépasser ce conflit tout en  acquérant de nouveaux savoirs plus pérennes. Cependant, s’il n’arrive pas à le résolver seul, l’apprenant peut s’aider d’individus plus avancés que lui (Groupe, médiateur, formateur, CIP).

Le rôle décisif des représentations cognitives dans le processus d’acquisition

Nous réinterprétons bien souvent à notre façon de nouvelles informations en fonction de nos représentations.

Nous le faisons, soit en triant l’information en fonction de nos valeurs et croyances et en se les appropriant à notre manière (L’objectivation), soit en les assimilant à d’anciennes connaissances  pour les rendre plus acceptable et simple (l’ancrage).

Afin d’amorcer un processus de changement, Il faut bien souvent abandonner ses anciennes représentations construites en fonction d’expériences passées, pour faire émerger de nouveaux concepts. On ne pourra guère échapper au conflit socio-cognitif si cette nouvelle représentation n’est pas ancrée en amont par le CIP. Si c’est le cas, la personne aura toutes les chances d’adopter cette nouvelle idée qui lui permettra de réaliser son projet de réinsertion socio-professionnelle.

La dissonance cognitive

Lorsqu’il y a une opposition entre un fait et les croyances d’un individu, il y a une dissonance cognitive. Les apprenants cherchent alors à se rassurer sur leur système de valeur via les autres membres du groupe. Ils pensent être dans le vrai et ne cherchent pas à modifier leur comportement.

Les stagiaires ne veulent pas modifier leur croyance par peur, ils cherchent toujours à atténuer ces conflits cognitifs provisoires alors que ces heurts sont une force motrice nécessaire du processus de changement.

Le CIP doit jouer son rôle de médiateur-guide et être l’objet et le sujet de ces nouvelles méthodes d’acquisition des connaissances.

  1. Le don-« Donner, recevoir, rendre »un tiers paradigme pour les sciences sociales

-Rencontre entre Alain CAILLE (Directeur du MAUSS) et Jean-Baptiste de Foucauld (Président de convictions) animé par Guillaume Duval

-Débat entre Alain CAILLE (Directeur du MAUSS), Roger SUE (sociologue), Stéphane HESSEL (Diplomate), François FOURQUET (Chercheur) et Jean-Baptiste de Foucauld (Président de convictions)

On considère souvent que le don est déconnecté du monde économique. La réalité est bien plus complexe.

Pour donner, il faut que quelqu’un reçoive. Le don comporte une part d’intérêt et n’est pas si libre que cela.

Il est important de réfléchir à la notion du don au travers des politiques publiques car le tiers paradigme « Donner-recevoir-rendre » est une condition essentielle du lien social et du vivre ensemble.

D’après Alain CAILLE, il existe plusieurs formes de don notamment agnostique, don-partage et don inspiré.

Dans le don, ne circulent pas seulement des biens, mais aussi des mots et des maux.

Les sciences sociales ne peuvent se débarrasser de leurs enjeux économiques sous peine de devenir stériles.

Le don et le politique s’équivalent à plusieurs égards, la démocratie en est un des principes phares.

Marcel MAUSS (auteur de « L’essai du don »)  a découvert que les sociétés primaires fonctionnent tous sur la triple obligation « Donner-Recevoir-Rendre ». On parle alors d’alliance (pas de contrat), principe qui permet d’imposer la paix. C’est le don agonistique, on ne peut rien refuser à celui avec lequel on entre en alliance.

Il est bien difficile de définir scientifiquement le don. On distingue cependant deux approches : holiste et individualiste. En réalité le don est à mi-chemin entre les deux approches.il n’est ni un achat, ni un sacrifice.

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