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SEMCO

Étude de cas : SEMCO. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Octobre 2015  •  Étude de cas  •  698 Mots (3 Pages)  •  732 Vues

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• L’entreprise SEMCO versus l’organisation scientifique du travail

Tout d’abord le principe du système de salaire proportionnel aux normes de rendement sont abolis puisque SEMCO a abandonné « la règle de venir au bureau de 8 heures du matin ainsi que l’adoption d’un code vestimentaire uniforme pour les employés. » (La SEMCO, p.2) En plus, le salaire est 10% plus élevé que celui des compagnies comparables. Taylor, de son côté, veut que l’employé ait un rendement au-delà d’une norme loyale calculée et fixée conjointement avec un bon ouvrier moyen. (Management à l’ère de la société du savoir, p.37) Chez SEMCO les intérêts et les idées des employés est une priorité.

Subséquemment, il n’y a pas de division verticale du travail comme le veut Taylor, c’est-à-dire une division entre ceux qui prennent les décisions, soit la direction, et ceux qui exécute les tâches, les travailleurs. Chez SEMCO, les employés n’ont plus de titre officiel, de bureau fixe, ni de carte d’affaires qui indique leur fonction dans l’entreprise. (La SEMCO, p.3) En conséquence, « tous les employés participes à la prise de décision puisque l’adoption d’un nouveau produit ou bien l’achat d’une nouvelle usine de production sont des points qui sont décidés par les employés. » (La SEMCO, p.6) C’est une gestion de « style managérial ouvert.» (La SEMCO, p.6)

Ensuite, SEMCO n’est pas d’avis, comme Taylor, qu’il faut sélectionner l’individu le plus apte à accomplir la tâche de manière scientifique. En d’autres mots, choisir l’employé en fonction de ses capacités et les exigences de la tâche. Dans cette entreprise il faut soutenir l’émergence de nouvelles idées. Pour ce faire, « les employés sont invités à changer régulièrement d’activité en sein de l’entreprise afin de développer de nouvelles compétences chez les travailleurs. » (La SEMCO, p.14)

• L’entreprise SEMCO versus l’administration classique de Fayol

Dans l’entreprise SEMO il y a aucune division du travail, c’est-à-dire qu’aucun travailleur n’est spécialisé dans une tâche c’est pourquoi « les employés sont invités à changer régulièrement d’activité en sein de l’entreprise afin de développer de nouvelles compétences chez les travailleurs. » (La SEMCO, p.14)

La hiérarchie, l’autorité et la responsabilité d’une personne d’autorité sont absents dans cette entreprise brésilienne. Cela s’explique par la mise en place d’un nouveau système signifie qu’on va « démolir la pyramide, supprimer radicalement des niveaux hiérarchique, éliminer des tas de titres, briser les chaînes de commandements établis. » (La SEMCO, p.11)

Aucune discipline n’est appliquée, par exemple l’assiduité des travailleurs n’est pas importante car « la règle de venir au bureau de 8heures du matin est abolie ainsi que l’adoption d’un code vestimentaire uniforme pour les employés. » (La SEMCO, p.2) Il n’y a pas d’unité de commandement puisque la structure de douze niveaux hiérarchiques a été soustraite du managérial de SEMCO.

SEMCO ne détient pas d’unité de commandement en d’autres termes elle ne dépend pas d’un seul dirigeant. Au contraire il n’y a pas de figure d’autorité,

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