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Etude d'un paratexte

Dissertation : Etude d'un paratexte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Février 2018  •  Dissertation  •  1 837 Mots (8 Pages)  •  777 Vues

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Nom du professeur correcteur : ABDELLALI MOUNIR

Note :

Observations générales :

Rédigez votre texte :

1. Etude et exploitation d’un paratexte

   Tout ce qui entoure le texte lui-même est appelé paratexte. Ce nom est formé à partir du préfixe grec « para » qui signifie à côté, auprès de. Le paratexte correspond à tout ce qui entoure le texte, tout ce qui l’annonce, le présente, le commente, suscite la curiosité, crée des attentes, guide la lecture. Il nous donne de précieux renseignements sur les circonstances, l’époque, etc. La présentation de l’auteur, du titre de l’œuvre, de sa date de publication, de la maison d’édition, l’illustration (avec nom d’auteur, etc.) relèvent du paratexte, ainsi que l’illustration.

Ici dans « Les ‘’ boites à bébés ‘’ pourraient disparaitre en Allemagne » de Camille Le Tallec nous avons un paratexte qui nous en dit beaucoup :

Tout d’abord il y a le titre : « Les ‘’boites à bébés ‘’ pourraient disparaitre », cela nous apprend que nous allons parler d’un procédé fait sur les enfants en Allemagne qui menace de sombrer.

Ensuite, on parle du Bundestag qui a voté une loi. Cela nous apprend que nous parlons de l’Allemagne. En effet le Bundestag allemand est le parlement national de la République fédérale d'Allemagne.

De plus nous voyons le sujet qui est traité dans le texte ci-dessous qui est l’accouchement confidentiel.

Nous avons aussi une autre information, celle que l’accouchement confidentiel est le même système que l’accouchement sous x en France.

Par ailleurs nous remarquons par le verbe « critiquer » conjuguer au présent qu’une certaine pratique dans l’accouchement confidentiel n’est pas approuvée par tous, dont l’ONU. Cette pratique étant énoncé nous en dit plus sur ces accouchements secrets : « les boites à bébés ».

On apprend de même l’auteur : Camille Le Tallec

Aussi « La Croix » fait référence a un article qui est la source de cet écrit. La date nous est donnée simultanément « 14 juin 2013 », puisqu’elle inclut la mention du jour, nous indique que cet organe de presse est un quotidien.

  Enfin, le texte a trois intertitre qui viennent souligner la structure de l’article, chacun présentant une courte synthèse du passage qu’il ouvre. Le premier, “Droit à l’anonymat contre droit à connaître ses origines”, montre le problème de l’abandon anonyme d’un nourrisson, deux droits se heurtant alors: celui pour les géniteurs de ne pas être connus et celui, pour l’enfant, de savoir d’où il vient. Le second intertitre,” Depuis 1999, 278 enfants déposés dans des « boîtes à bébés »”, annonce des statistiques. Enfin, le dernier, “Inefficaces contre les infanticides”, soulève un nouveau problème quant aux “boîtes à bébés” qui ne font pas diminuer les cas d’infanticides, ce qui permet au lecteur de penser qu’un des buts premiers de ces dispositifs était d’éviter la mort des nourrissons, finalité non atteinte.

2. Observation et réflexion sur le corpus

2.1. Si je devrai faire une synthèse complète de ce sujet j’analyserai dans cette ordre ci : tout d’abord le document 2, ensuite le document 1, puis le document 3 et pour finir le document 4.

Le document 2 peut être une introduction à ce sujet. En effet, ce document compare en expliquant que la pratique d’abandonner les enfants à la naissance de nos jours est bien plus horrible que le sort des enfants nourrices qui exister à l’époque. Ensuite le document 1 qui décrit la multiplication de ce système. Puis le document 3 qui nous montre comment cette pratique est mise en place. Enfin le document 4 ou nous voyons qu’en Allemagne ce procédé pourraient disparaitre.  

2.2. Le rédacteur a établi un rapport entre ces deux photographies différentes pour plusieurs raisons.

Nous voyons tout d’abord que ces « boites à bébés » sont de deux pays différents : la France et l’Allemagne. De plus ces photographies sont aussi d’époques différentes.

C’est donc pour nous montrer ce procédé de différentes manières, pour nous en montrer son évolution.  

3. Identification des documents et propos directeurs

3.1. Le genre du document 1 est un article.

Son type dominant est informatif.

Voici son propos directeur :

On explique que « les boites à bébés » se multiplient en Europe, mais aussi on essaie de nous convaincre que cette pratique n’est pas bien. Un des protagonistes est les Nations unies. Depuis le moyen Age jusqu’à maintenant ce procédé est utilisé. Les lieux sont l’Allemagne, l’Italie, la Suisse, la Pologne ou encore le Vieux continent.

3.2. Le genre du document 2 est un essai.

Son type dominant est explicatif.

Voici son propos directeur :

On compare le sort des enfants nourrice à celui des enfants abandonnes. Un des protagonistes sont Charles Perrault. Depuis le 16eme siècle jusqu’à maintenant. Le lieu est paris.

3.3. Le genre du 3 est une photographie.

Son type est illustratif.

Le genre du commentaire est une affichette.

Son type est explicatif.

Leur propos directeur est :

On y voit un tour d’hospice, plus exactement celui de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques à Toulouse, mis en place dès 1540 pour recueillir les bébés abandonnés.

3.4. Le genre du document 4 est un article.

Son type dominant est informatif.

Voici son propos directeur :  

L’auteur informe ses lecteurs qu’en Allemagne, en 2013, les autorités songent à retirer les « boîtes à bébés », et à remplacer ce système par une loi autorisant un accouchement anonyme, assez proche de l’accouchement sous X en France.

4. Sélection d’idées dans les documents

4.1. Après avoir rappelé la condition peu enviable des enfants placés chez une nourrice, l’auteur explique les abandons d’enfants au 16e siècle et au 17e siècle pour deux causes qui se répètent : soit il s’agit de nourrissons nés d’une mère célibataire, soit ils sont issus d’un couple marié étant très pauvre, auquel cas ils peuvent être plus âgés ; quoi qu’il en soit, leur entourage ne peut pas se charger d’eux. À partir de 1760, on note une augmentation brutale et significative des abandons, ce qui s’explique de deux façons. Tout d’abord, le nombre de naissances hors mariage augmente, bien que le statut de la fille-mère et de son enfant ne convient pas aux mœurs de l’époque. D’autre part, des couples mariés et qu’on ne peut pas classer parmi les pauvres, confient à l’hôpital un de leurs enfants, généralement le dernier-né, avec l’espoir qu’il y recevra tout ce dont il a besoin et qu’ils pourront le reprendre chez eux, une fois en situation d’assumer pleinement sa charge. Seulement ils ignorent la vérité sur ces lieux où la mortalité des nourrissons est très élevée. Ce qui marque un changement, l’enfant devient un être humain à part entière qui a droit à une éducation. Simultanément, on se soucie de contraception pour éviter les naissances en surnombre par rapport au potentiel financier de la famille.

4.2. Au début des années 2000, l’Europe s’est surprise à avoir recours à une ancienne pratique à propos des enfants abandonnés. En effet, jadis nommés « tour d’abandon », ce nouveau système s’est remis au gout du jour sous le nom de « boites à bébés ». Le but est de pourvoir aux besoins de parents en détresse qui souhaitent abandonner leur nouveau-né dans l’anonymat absolu. De plus, afin que les parents puissent estimer l’importance de leur décision, ces derniers possèdent un délai de 8 semaines pour revenir sur leur décision. A la fin du décompte, l’Etat devient alors le responsable légal de l’enfant. L’Etat se met alors en charge de lui porter secours en lui trouvant un nouveau chez-soi : une procédure d’adoption classique est enclenchée. Ainsi, ce dispositif a permis de sauver des centaines de nourrisson et de leur accorder une nouvelle famille. Néanmoins, un tel système n’en ai pas moins largement controversé notamment par l’ONU qui estime que le droit fondamental d’un enfant de connaitre ses parents est bafoué.

5. Comparaison de documents

 

Sur une période s’étalant du moyen âge jusqu’à l’époque contemporaine, nous allons analyser l’origine du concept d’enfants abandonnés dans des « tours d’abandons » jusqu’aux débats controversés sur les droits de ces enfants.

D’un côté, l’abandon d’enfants est quelque chose d’ancré dans l’Histoire qui dure depuis des décennies. En effet, au XVIe et XVIIe siècle, Armand Colin illustre l’idée de l’époque d’abandonner son enfant à travers le livre du Petit Poucet, publié par Charles Perrault en 1697. C’est une idée courante mais ayant differentes raisons. De plus, Charlotte Chabas appuie le fait que cette pratique date du moyen âge et insiste sur cette ancienneté en ecrivant que les enfants abandonnés étaient déposés dans des « tours d’abandon ». Ce terme est réitéré par la photographie (document 3) et défini comme une sorte de petite armoire ronde et tournante. Ainsi, au dépôt de l’enfant dans le « tour d’abandon », l’hôpital est immédiatement alerté. S’ensuivit alors tout un processus d’accueil, où diverses personnes jouaient chacune leur rôle afin de combler au mieux les besoins de l’enfant.

D’un autre côté, l’abandon de nouveau-nés ne fait pas partie d’un temps révolu, cette pratique est revenue au gout du jour. En effet, Armand Colin exprime le fait que seulement les motivations des parents ont évolués mais que la fin tragique reste identique et le destin de ces enfants est inévitable. Charlotte Chabas nous exprime cette évolution par un changement d’appellation des « tours d’abandon ». Ainsi, c’est sous les termes de « boites à bébés » que Charlotte Chabas nous en fait une description complète et détaillée de ces boites au niveau de leur apparence physique mais également de leur fonction. Ce système se développe en Europe ce que Camille Le Tallec en confirme les faits par l’exemple de l’Allemagne qui a instauré également le principe des « boites à bébés ».

Néanmoins, le système de « boites à bébés » ne fait pas l’unanimité commence à être remis en question. En effet, Charlotte Chabas rapporte, outre le fait que ce dispositif sauve des centaines de nourrissons, le fait que l’Etat devient le responsable légal de l’enfant, nous entraine dans une voie de violation du droit fondamentable d’un enfant de connaitre ses parents. C’est le point de vue entre autres des nations Unis réitéré par Camille Le Tallec. En effet, en Allemagne le sujet est source de débat entre deux thèses : le souhait d’anonymat de la mère et le droit à l’enfant de connaitre ses origines. Ainsi, ce dernier tend à s’ouvrir vers de nouvelles lois.

Enfin, l’abandon d’enfant, devenant plus fréquent, à obliger les pays à agir en conséquence. En effet, Armand Colin nous renseigne au sujet d’un premier recours tel que la contraception. Charlotte Chabas nous renseigne au sujet d’une seconde option l’avortement. Cependant, en cas de refus ou d’échec, il existe un droit en France d’abandonner son enfant après l’accouchement avec la possibilité de laisser à l’enfant l’accès à certaines informations concernant ses parents: c’est le droit « d’accoucher sous X ». Ainsi, c’est sur ce modèle français, que Camille Le Tallec explique les démarches de l’Allemagne afin de rendre les « boites à bébés » obsolètes et atteindre une nouvelle ère d’évolution avec l’accouchement « confidentiel ». 

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