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Étude et exploitation d’un paratexte

TD : Étude et exploitation d’un paratexte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2018  •  TD  •  1 503 Mots (7 Pages)  •  1 098 Vues

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales :

Rédigez votre texte :

1. Étude et exploitation d’un paratexte

Dans le document 4, on peut voir un paratexte assez fourni.

 En effet, dès le début de ce document, on observe un titre : « Les « boîtes à bébés » pourraient disparaître en Allemagne » qui peut être considéré comme le titre principal, celui-ci évoque le thème dominant du texte. Ce titre permet au lecteur de comprendre que le texte parlera de la possible disparition des « boîtes à bébés.

 Ensuite, en dessous, on peut distinguer une phrase : « Le Bundestag a voté une loi ouvrant la voie à l’accouchement « confidentiel », sur le modèle de l’accouchement sous X en France ». Cette phrase permet au lecteur de comprendre le contexte et qu’une loi vient d’être votée.

De plus, après cela, on peut remarquer un autre titre : « Les « boîtes à bébé » dénient le droit de l’enfant à connaître ses origines, critique l’ONU. » Cette fois, ce titre est le titre de la première partie ou du premier paragraphe du texte, celui-ci évoque la critique de l’ONU sur le sujet de ces « boîtes à bébés » et permet au lecteur d’avoir un aperçu de ce qu’il y aura dans le paragraphe.

Juste en dessous, on peut remarquer une sorte de didascalie : « Naissance dans une maternité. Des voix s’élèvent pour réclamer des normes contraignantes encadrant ces pratiques d’abandon. » les didascalies sont généralement utilisées dans les romans, ici elle exprime le mécontentement des membres de l’ONU.

Ensuite, il y un autre titre, cette fois-ci avant le deuxième paragraphe : « Droit à l’anonymat contre droit à connaître ses origines », ce titre exprime une opposition et permet au lecteur d’avoir un aperçu de ce qu’il y aura dans le paragraphe.

Pareil pour le troisième paragraphe, il y a le titre : « Depuis 1999, 278 enfants déposés dans des « boîtes à bébés », c’est une statistique qui annonce aussi ce qu’il y aura dans le paragraphe.

De plus, on peut voir qu’il y un autre titre mais pour le quatrième et dernier paragraphe : « Inefficaces contre les infanticides », le lecteur comprend clairement que le sujet de ce paragraphe est l’infanticide.

Et enfin, en dessous du texte, on remarque qu’il y a ajouté l’auteur, l’édition et la date de cette article de presse : « Camille Le Tallec, La Croix, 14 juin 2013 »

2.1 Observation et réflexion sur le corpus

1. Document 3

2. Document 1

3. Document 2

4. Document 4

J’aurais choisi d’analyser ces documents dans cet ordre car, premièrement, le document 3 comporte deux images, qui permettent une approche subjective du sujet, car chacun peut interpréter différemment les éléments perçus, ce qui peut être une bonne première approche. Ensuite, le document 1, résume parfaitement le sujet dont il est question. Le document 2 parle des problèmes que ce sujet engendre. Et enfin, le document 4, évoque une possible suppression des « boîtes à bébés ».

2.2

Dans le document 3, on peut voir deux images. Ces deux images ont pas mal de points communs et ont l’air de bien correspondent au sujet. On peut voir dans la première image, un bébé enveloppé dans un drap, celui-ci est dans une sorte d’hublot, que l’on appelle « boîte à bébé ». On peut aussi remarquer une lettre à côté du nourrisson. Pour ce qui est de la deuxième image, on distingue une « boîte à bébé » aussi, mais de différente forme, avec inscrit « Babyklappe ». Cette « boîte » est au contraire de l’image 1, vide. Le rédacteur a évidemment établi un lien entre ces deux images car elles se ressemble, elles représentent toutes deux, une « boîte à bébé ».

3.1 Identification des documents et propos directeurs

Le premier document est un article de presse de type informatif. Ce document explique ce qu’est qu’une « boite à bébé », et toute la législation autour de celle-ci, durant les années 2000, et dans onze pays européens.

3.2

Le document 2 est un essai de type informatif explicatif. Ce document évoque l’accroissement du nombre d’enfants abandonnés durant le 18ème siècle en France.

3.3

Le document 3 comporte une photographie dans un plan d’ensemble. Le commentaire de cette photographie est un article de presse de type informatif explicatif. L’ensemble de ces deux éléments, montre les conditions de ces enfants abandonnés, explique comment les enfants sont déposés dans cette « boîte » et ce qu’il se passe après.

3.4

Le document 4 est un article de presse de type informatif. Il évoque la possible disparition de ces « boîtes à bébés » en Allemagne durant le 21ème siècle.

4.1 Sélection d’idées dans les documents

Dans le document 2, il y a plusieurs idées qui peuvent être retenues pour la future synthèse. Aux XVIe et XVIIe siècles, le fait d’abandonner son enfant peut avoir deux origines, soit il s’agit d’un enfant abandonné par une très jeune maman, soit d’un enfant dont les parents ne peuvent assurer la responsabilité suite à la misère qu’ils subissent ; Le nombre d’abandons a augmenté fortement dans les années 1760, tout comme le nombre d’enfants baptisés qui est passé de 2% à 25% au début du 18ème siècle, cela est dû à la situation morale des filles-mères et à la misère ; Un phénomène récent dans la fin du 18ème siècle fait son apparition, des parents du milieu modeste, bourgeois assez à l’aise financièrement, abandonnent leurs enfants par peur d’être gênés ou de ne pas apporter une bonne éducation, mais ils ne savent pas que leurs enfants ne seront pas mieux traités dans les pensionnats.

4.2

Dans le document 1, il y a plusieurs idées qui peuvent être retenues pour la future synthèse. L’Allemagne est l’un des premiers pays à réutiliser les « boîtes à bébés » dans les années 2000 suite à de nombreux abandons. Ensuite, l’Italie, la Suisse ou la Pologne ont suivi l’idée ; Ceux qui décident d’abandonner leurs enfants ont huit semaines pour revenir sur leurs choix ; Le fait d’abandonner son enfant anonymement met en péril le droit fondamental d’un enfant de connaître ses parents mais ces bébés, plus tard,  ne connaîtront leurs parents car ils ont été déposés anonymement ; Kevin Browne, chercheur de l’université de Nottingham, a effectué une étude qui a mené à la conclusion que le consentement de la femme sur l’abandon du bébé, n’était pas questionner ; ces « boîtes à bébés » ne font pas l’unanimité dans les Etats dans lesquels elles sont déployés. En France, un autre système est mis en place « l’accouchement sous X », le nouveau-né est abandonné après l’accouchement.

5. Comparaison de documents

Le thème global est l’usage des boîtes à bébés en Europe, plus particulièrement en Fiance et en Allemagne entre le 16ème et le 21ème siècle.

     Dans cette période, la difficulté d’éducation est présente. Selon André Burguière, un phénomène récent dans la fin du 18ème siècle fait son apparition, des parents du milieu modeste, bourgeois assez à l’aise financièrement, abandonnent leurs enfants par peur d’être gênés ou de ne pas apporter une bonne éducation, mais ils ne savent pas que leurs enfants ne seront pas mieux traités dans les pensionnats. De plus, aux XVIe et XVIIe siècles, le fait d’abandonner son enfant peut avoir deux origines, soit il s’agit d’un enfant abandonné par une très jeune maman, soit d’un enfant dont les parents ne peuvent assurer la responsabilité suite à la misère qu’ils subissent. Et selon l’hôtel-Dieu Saint Jacques à Toulouse, les conditions des enfants abandonner dans les boites à bébés ne sont pas bonnes.

       Ensuite l’accouchement sous x apparait avec de nombreux avantages. Selon Charlotte Chabas, le fait d’abandonner son enfant anonymement met en péril le droit fondamental d’un enfant de connaître ses parents mais ces bébés, plus tard, ne connaîtront leurs parents car ils ont été déposés anonymement. Mais d’après Camille Le Tallec, l’accouchement sous x permettra plus tard à l’enfant de connaitre s’il souhaite l’identité de ses parents. Une loi a été voté, en Allemagne en 2014, pour l’accouchement confidentiel, dit sous x.

       Selon Charlotte Chabas les parents qui décident d’abandonner leurs enfants ont huit semaines pour revenir sur leurs choix. Avis partagé par Camille Le Tallec, 8 semaines de possibilité de remise en question sur l’abandon suite à la naissance de l’enfant, ce qui laisse aux parents 8 semaines pour revenir sur leurs décisions.

       Les boites à bébés peuvent être supprimées. D’après Charlotte Chabas ces « boîtes à bébés » ne font pas l’unanimité dans les Etats dans lesquels elles sont déployés. En France, un autre système est mis en place « l’accouchement sous X », le nouveau-né est abandonné après l’accouchement. Selon Camille Le Tallec, les Boites à bébés ne lutte pas contre l’infanticide, selon des médecins, l’abandon et le meurtre d’enfant est similaire. De nombreuses réclamations sont effectuées afin de mettre en place des règles pénalisant l’abandon.

 

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