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ECO 3003 tn1 SE

Dissertation : ECO 3003 tn1 SE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Juin 2018  •  Dissertation  •  1 763 Mots (8 Pages)  •  1 652 Vues

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Introduction

Dans la société actuelle, l’importance de l’argent durement gagné est au centre des pensées. Comment faire pour payer tous les comptes et subvenir aux besoins de ma famille ? Plusieurs questions se posent, mais la constatation suivante reste toujours marquante : les femmes sont encore confrontées à des difficultés sur le marché du travail !

Bien que les femmes soient de plus en plus présentes sur le marché du travail, on constate toujours qu’il y a des inégalités entre les emplois des hommes et ceux des femmes. C’est pourquoi, les difficultés auxquelles elles sont confrontées sur le marché du travail restent toujours un sujet d’actualité. Pour répondre à cette question, j’aborderai le thème de la ségrégation, le revenu, le travail atypique, être travailleur autonome ou salarié et quelques discriminations infondées qui touchent les femmes.

Développement

La ségrégation

La problématique de l’accès et du maintien des femmes en l’emploi n’est ni résolue, ni révolue. En effet, l’augmentation importante du nombre de femmes sur le marché du travail depuis les dernières décennies ne signifie pas pour autant qu’elles bénéficient d’une amélioration substantielle de leurs conditions de vie.

Les femmes sont confrontées à des problèmes de plus en plus persistants et à de nouvelles pressions dues à la mondialisation et à ses politiques néo-libéraux. Les chiffres de Statistique Canada démontrent que la présence des femmes dans le marché du travail dit rémunéré est en constante croissance. On pourrait considérer cela comme une victoire pour l’égalité des sexes. Cependant, si l’on prend le temps de regarder les conditions de travail, on se rend vite compte que ce ne sont pas toujours des emplois qui les favorisent.

Cela dit, les dernières décennies ne signifient pas que les femmes bénéficient d’une amélioration substantielle de leurs conditions de vie. Puisqu’en intégrant le marché du travail, bon nombre de femmes se confrontent toujours à la pauvreté, et ce, pour plusieurs raisons. Selon la CCF, voici six raisons pour lesquelles le marché du travail pourrait conduire les femmes vers la pauvreté :

1. Salaire moindre que celui des hommes : en 2005, le revenu annuel des femmes est de 29% de moins que celui des hommes;

2. Précarité accrut des emplois avec la transformation du marché du travail qui crée une augmentation du travail à temps-partiel, majoritairement féminin, et du travail autonome;

3. Concentration des femmes dans les métiers traditionnellement féminins (homogénéité professionnelle), métiers moins payants que ceux traditionnellement occupés par les hommes;

4. Conciliation travail-famille-étude qui reste l’apanage des femmes encore en 2011 : l’arrivée des enfants amène plusieurs difficultés pour les femmes sur le marché du travail, et ce, malgré les programmes gouvernementaux de garderie et d’assurance parentale;

5. Accès difficile, ou impossible, aux prestations de l’Assurance-emploi pour les femmes travaillant à temps partiel ou de façon saisonnière;

6. Discrimination systémique à l’égard des femmes de la part des employeurs mais aussi des travailleurs qui n’acceptent pas encore que les femmes puissent intégrer l’ensemble des champs de formation et des professions disponibles.

Par ailleurs, selon l’économiste Ruth Rose, la ségrégation sur le marché du travail est un des principaux facteurs qui explique pourquoi les revenus des femmes sont inférieurs à ceux des hommes. En outre, on observe un deuxième facteur étroitement relié, et qui concerne la sous-évaluation financière des emplois occupés majoritairement par les femmes.

Plusieurs facteurs expliquent la ségrégation ; les rôles traditionnels au sein de la famille ; les préjugés sexistes sur la capacité des femmes et la valeur de leur travail… Cela s’explique également par le fait que les femmes étant entrées plus tardivement dans la sphère économique, elles occupent alors un éventail d’emplois limité et différent de celui des hommes. Les programmes d’accès à l’égalité et d’autres mécanismes de promotion tendent à permettre aux femmes d’accéder aux emplois considérés traditionnellement masculin.

Le revenu

Quoi que les femmes soient plus scolarisées que les hommes, elles continuent de gagner moins cher qu’eux. Cette sous-rémunération provient de plusieurs endroits. D’abord, les femmes se retrouvent moins souvent dans les emplois les plus rémunérateurs et elles travaillent en moyenne moins d’heures. Cette situation se produit même quand elles sont dans les mêmes catégories professionnelles que les hommes, quand elles ont les mêmes diplômes et la même expérience du travail, elles gagnent moins dans la plupart des cas. De plus, les emplois typiquement féminins sont généralement sous-évalués et sous-rémunérés, même si les programmes qu’équité salariale commencent à corriger cet élément.

« Un écart important demeure entre les femmes et les hommes travaillant à temps plein relativement aux gains annuels, et ce, malgré une diminution de 14 points de pourcentage au cours des 35 dernières années, l’écart ayant passé de 37% à 23% entre 1976 et 2010. Pour l’ensemble des travailleuses, l’écart est plus grand (26% en 2010), mais il a diminué davantage, soit de 20 points de pourcentage. Ce phénomène se traduit par le fait que plus de femmes travaillent maintenant à temps plein. »

Ainsi, on retrouve des effets de la ségrégation professionnelle sur les salaires. Dans un premier temps, les femmes gagnent en moyenne 26.2% de moins que les hommes ; soit 37 602$ contre 50 937$. Dans un deuxième temps, dans presque toutes les catégories professionnelles, les femmes gagnent moins que les hommes.

Le travail atypique

Nombreux hommes et de femmes

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