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Les syndicats

Étude de cas : Les syndicats. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2013  •  Étude de cas  •  1 777 Mots (8 Pages)  •  604 Vues

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Carlos Ghosn, PDG de Renault : « je demande des efforts à tous »

Critiqué par les syndicats, mis sous pression par le gouvernement, le patron de Renault-Nissan mise sur le retour de la compétitivité et sur l’innovation. Entretien exclusif.

Propos recueillis par Christine Monin, Frédéric Béghin et François Vey | Publié le 13 févr. 2013, 12h00 | Mise à jour : 19h34

Carlos Ghosn nous a reçus dans un salon attenant à son bureau, au siège de Renault, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 8 février. Sur la table, une maquette de prototype. Marc Chaumeil / Divergence

Devant la grogne des syndicats, qui regardent avec méfiance le plan de compétitivité de la direction, et face à la chute des ventes de voitures en France et en Europe, Carlos Ghosn reste serein.

Il table sur l’innovation et de nouveaux modèles pour relancer la marque sur le Vieux Continent. Avec passion, le PDG de Renault-Nissan nous livre sa vision de l’entreprise.

En 2012, les ventes de Renault ont chuté de 24,7 % en France et de 18 % en Europe. L’année 2013 promet d’être aussi morose. Comment comptez-vous redresser la barre ?

2012 a été une année difficile. Ce résultat est dû, en partie, à la baisse générale du marché automobile, qui a reculé de 8,6 % en Europe et de 13,3 % en France.

A cela s’ajoutent deux autres facteurs : la restructuration de notre réseau de production en Angleterre et les difficultés rencontrées par la Twingo en France, Renault refusant de brader ce modèle. 2013 s’annonce tout aussi sombre.

Mais nous abordons l’année dans de bien meilleures conditions, avec une gamme largement renouvelée. Après la Clio 4, fin 2012, nous lancerons notre véhicule électrique Zoe en mars 2013, ainsi que Captur, notre premier crossover (4 x 4 de loisirs, NDLR).

Et deux nouveaux modèles de Logan et de Sandero (voitures low cost) arrivent sur le marché.

Vous êtes donc optimiste ?

Aujourd’hui, le bilan financier de l’entreprise est très sain, et Renault est capable d’assumer sa stratégie : investissements technologiques, innovations produits, expansion géographique… Nous n’avons pas d’interrogations sur notre avenir.

Il ne faut pas oublier que Renault réalise plus de 50 % de ses ventes à l’extérieur de l’Europe et que celles-ci ont bondi de 9,1 % en 2012. Cela devrait continuer en 2013 : nos usines au Brésil, en Russie et en Inde montent en capacité.

Et nous passons à l’offensive en Chine, avec un projet qui n’attend plus que la signature des autorités locales, que j’espère obtenir cette année.

En France, vous avez élaboré un plan de compétitivité qui fait craindre aux syndicats la fermeture, à terme, de certains sites. Ont-ils raison de s’inquiéter ?

Non. L’accord de compétitivité est basé sur des principes très clairs. Tout est sur la table. Il s’agit d’abord d’augmenter le temps de travail pour revenir aux 35 heures.

Nous étions jusqu’alors en deçà. Le plan prévoit également une politique de modération salariale. Enfin, il acte un gel des embauches et la disparition d’un certain nombre d’emplois due au non-remplacement des départs naturels.

Que les choses soient claires : il n’y a ni plan social, ni fermeture de sites. En échange, Renault s’engage sur une charge de travail en France et en Europe.

En s’appuyant à la fois sur la force de sa gamme pour les années à venir et sur l’apport en production de 80 000 voitures partenaires (Nissan, Daimler) par an.

Je demande des efforts à tous mais, au vu de la situation industrielle européenne, ils me semblent raisonnables.

Dans ce contexte, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, vous a demandé de revoir votre salaire à la baisse…

Je ne veux pas entrer dans ce débat. Ma rémunération est fixée tous les ans par le conseil d’administration sur la base des résultats de l’entreprise. En toute transparence.

Quel regard portez-vous sur les déclarations du ministre en faveur du Made in France et du redressement industriel ?

L’Etat fixe un certain nombre d’objectifs et de

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