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S.K. PLASTICS

Étude de cas : S.K. PLASTICS. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Octobre 2015  •  Étude de cas  •  1 615 Mots (7 Pages)  •  644 Vues

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FORCES

FAIBLESSES

  • Bonne réputation établis  dans le secteur de sous-traitances des produits de moulage à vide
  • Ils possèdent 3 techniciens spécialisés dans le domaine des plastiques.
  • Capacité de fabriquer leurs propres machines à partir des matériaux d’occasion
  • Relations étroites avec ses fournisseurs leur proposant ainsi des conditions de crédit très favorables
  • Forte dépendance de ses clients
  • Industrie caractérisée par des risques et des fluctuations considérables
  • La concurrence est très forte
  • Pas de barrières d’entrée dans ce marché pour un possible concurrent
  • Matière première est dispendieuse
  • Possibilité que le client décide de fabriquer le produit lui-même
  • La concurrence féroce impose des marges de profit très faibles
  • Manque d’expertise en gestion au sein de la direction
  • Pas assez de liquidité pour survivre une guerre de prix
  • Grande dépendance vis-à-vis ses fournisseurs
  • Manque d’expertise en fiscalité

FORCES & FAIBLESSES

RECOMMANDATIONS :

  1. Étant donné qu'un des concurrents de SK Plastics songeait lui aussi à offrir un produit similaire et que le premier arrivé sur le marché prendra une place de choix (éliminant par le fait même une compétition probable), il serait de mise que ces deux entreprises se parlent. Ils pourraient ainsi diminuer les coûts de fabrications des deux ou trois prototypes et par le fait même, diminuer le risque de faillite. De plus ils détiendraient tous deux un meilleur pouvoir d’achat sur la matière première. Nous constatons que les frais courus ainsi que de main d’œuvre <> on plus que doublés pour SK Plastics. Considérant que dans le nouveau projet nous devrons payer un nombre entre 1200 et 1500 heures  par homme, et ce en dehors des heures régulières de travail (temps et demi ou temps double), il serait judicieux de s'associer avec cet autre concurrent afin de répartir les charges administratives. Par ailleurs, les fournisseurs sont des parties prenantes importantes qui serait probablement intéresser a financer SK car ils sont en bonne position pour évaluer le risque du marché et ils ont intérêt a ce que le projet fonctionne. De plus les fournisseurs pourraient aider à la collaboration entre les parties prenantes du projet. De plus le type de machinerie nécessaire pour le projet va être optimal dans des petite et moyenne productions entre 2000 et 20000 exemplaires. SK dans le plus optimiste des cas penses en vendre 1750 la première année dans le scénario le plus optimiste et aucune dans le scénario le plus pessimiste.

  1. PK Plastics limités pourrait diversifier son champ d'expertise. En effet, les 3 dirigeants ont tous la même expertise soit technicien. Ils ne connaissent, donc pas grand-chose au volet marketing. Évidemment nous ne sommes pas dans un milieu où le marketing est l'aspect le plus important, mais lorsque nous voulons justement développer de nouveaux projets, il est important de connaître ce milieu. Cela aurait pu leur permettre de commander une étude de marché et non de se fier à des prévisions de gens de l'industrie. Effectivement, PK Platics nous confirme qu'ils n'avaient n'y le temps n'y l'argent pour commander cette fameuse étude, mais peut-être que si ces derniers avaient engagé des dirigeants experts en marketing et/ou en contrôle et/ou en production, ils auraient pu débloquer l'argent en économisant sur les frais d'administrations et de main d'oeuvre qui ont nettement augmenté entre 2002 et 2003.
  1. L’amortissement va influencer les flux monétaires et par conséquent la quantité d’impôts à payer. Au niveau fiscal il est intéressant d’utiliser un amortissement sur les biens amortissables pour justement bénéficier d’économie d’impôts sur plusieurs années, augmentant ainsi la rentabilité. De plus il est possible de répartir les pertes commerciales d’une année sur plusieurs années pour économiser de l’impôt. Donc il serait très intéressant pour SK de s’assurer d’avoir une gestion financière optimale dans le futur lui permettant ainsi d’être plus concurrentiel.
  1. Si les dirigeants tiennent vraiment à investir dans le projet EX Trem, pour  accroire les activités de l’entreprise, il serait bon de le faire sans que cela signifie que l’entreprise doive arrêter ses activités dans son marché actuel. Les raisons pour ce faire sont multiples, par exemple, l’entreprise a déjà une expertise dans ce domaine, ce qui l’a permit d’avoir une reconnaissance auprès de ses clients et aussi de ses fournisseurs qui lui octroient des modes de paiement avantageux. En plus, les activités de l’entreprise ont amélioré en 2013, ce qui les a permit d’avoir un Bénéfice net de 977 faces à la perte nette générée en 2012 pour un montant de -27 485, une différence de +28462. Dans les pires de scénarios, si le projet ne génère pas la rentabilité souhaitée, ils pourront faire face à ses dettes et l’entreprise pourrait continuer ses activités.          

L’ANALYSE DES CRITÈRES DE LA BANQUE ET DÉCISION :

En tant que banquier, on refuse de financer le projet parce qu’il y a des fortes chances que l’entreprise ne soit pas en mesure de rembourser sa dette à court terme. De plus, le financement par marge de crédit sert surtout à financer les activités actuelles de l’entreprise, donc l'actif à court terme. Le problème avec ce projet est que nous tentons de financer des immobilisations (actif long-terme) avec du passif à court terme. Nous rajoutons à cela que l'entreprise SK Plastics manque de liquidité et n'est pas prête à faire face à une année difficile. Dans le cas actuel,  l'entreprise tente de financer un projet dont elle ne connait pas le milieu, et ce avec des informations incomplètes. Voici les critères que nous avons évalués qui renforcent notre décision :

La Direction

Fred, Julius et Claude composent la direction de l’Entreprise SK Plastics Limitée, ils sont trois techniciens spécialisés dans le domaine des plastiques. Ils possèdent une expertise qui est reconnue par leurs clients et qui leur a permis de recevoir des contrats de sous-traitances très intéressants. M. Fred possède aussi l’expertise permettant de construire leurs propres machines. Ils sont très bien supportés par les fournisseurs).  Par contre, la direction n'est pas assez diversifiée en terme de compétences pour supporter des fonctions clés de l'entreprise. Le fait qu'ils n'ont pas d'expert marketing ne leur permet pas d'être en bonne position pour le nouveau projet. C'est facile lorsqu'on est supporté quasi à 100 % par ses fournisseurs, mais lorsque nous entamons un nouveau projet et que ce dernier peut causer une éventuelle faillite si jamais une erreur grave ou une malchance survenait, comme dit Fred, il faut avoir les reins plus solides et s'entourer d'un champ d'expertise diversifié qui devrait également comprendre fiscalité, gestion. De plus il semble que Fred soit très impliqué (plus que ces deux confrères) dans l’élaboration et fabrication des machineries, ce qui laisse douter que peut être il est le seul a détenir certaine expertise clé pour SK.

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