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Plan économie, la rationalité.

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Par   •  4 Novembre 2016  •  Cours  •  4 133 Mots (17 Pages)  •  674 Vues

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PLAN ECONOMIE

CHAPITRE 1 : LA RATIONALITE

1/ Comment décidons-nous ?

Rationalité individuelle

- transitivité des préférences :on est rationnel si l'on arrive à établir une relation dans l'ordre de nos préférences. C'est la transitivité des préférences.

- fou rationnel : le fou, contrairement à ce que l'on pourrait croire, est lui-même rationnel. En effet, sa préférence première étant par exemple de se faire du mal, il arrive à la réaliser en l'ayant classer comme la première de ses préférences : il respecte la transitivité des préférences, il est donc rationnel.

- satiété et décroissance de l'utilité marginale : Selon la loi de Gossen, «l'intensité d'un bien plaisir qui se prolonge diminue et finit par disparaître quand l'individu parvient à satiété ». Pour illustrer cette loi, on peut dire que l'utilité marginale d'une première gorgée d'eau est supérieure à celle de la seconde gorgée : c'est le phénomène de satiété qui entraîne la décroissance de l'utilité marginale. Jevons exprime cette loi de manière mathématique : l'utilité marginale de chaque consommation pondérée par les prix est égale à l'équilibre du consommateur, c’est-à-dire que l'utilité marginale est décroissante quand le consommateur a atteint son équilibre (il a satisfait sa faim/sa soif/son envie, est équilibrée, et donc l'utilité marginale de l'objet décroît).

Rationalité collective

- le paradoxe de Condorcet : Condorcet pose le principe selon lequel l'éducation est la seule voie qui peut augmenter le bien être de la société. Donc dans un État on va forcément à la recherche de l'intérêt général. MAIS le paradoxe est que l'on ne peut trouver de préférence collective cohérente qui réunisse toutes les préférences individuelles sans les contredire. Aujourd'hui, on parle en mathématiques du « théorème de l'impossibilité », en référence à Arrow KENNETH (prix Nobel).

 

CHAPITRE 2 : LA RICHESSE

RICHESSE AVANT SMITH

- mercantilisme : l'ensemble de politiques économiques d'Espagne, d'Italie, d'Angleterre, de France et de Hollande soutenaient au début du 18e que la seule façon de s'enrichir était de le faire au détriment d'un autre pays. Mais deux problèmes économiques vont découler de cette théoriel : d'abord,  comme la croissance économique dépend aussi de la richesse des autres pays, si des pays sont riches et d'autres pauvres, on ne peut s'appuyer sur les facteurs exogènes de la croissance : il n'y a donc pas de croissance globale et durable. Ensuite, le corollaire du premier problème est qu'en s'enrichissant, le pays concentre la richesse, et sa monnaie perd de sa valeur alors que les monnaies étrangères deviennent supérieures : cela provoque un phénomène d'inflation. [Par exemple, les espagnols après la conquête de l'Amérique avaient ramener des stocks considérables d'or, mais plus ils en ramènent moins ils s'enrichissent : plus de valeur si trop de monnaie].

- physiocratie: favoriser la richesse économique par la nature, c’est-à-dire par la production agricole. Il faut donc que l’État produise dans la sphère privé, pour favoriser l'économie interne, car elle sera subventionnée.

Ricardo ajoute que  le plus important n'est pas de favoriser l'importation, mais de se spécialiser pour pouvoir exporter : le commerce international oblige à se spécialiser pour pouvoir exporter, car contrairement à ce que disait les mercantilistes on ne peut pas se suffire à produire et à s'enrichir qu'avec les moyens internes, mais comme les anglais il faut exporter.

Les physiocrates voient la richesse comme un schéma cyclique : PRODUCTEURS→ARTISANS→PROPRIO FONCIERS

MAIS ils voient juste une circulation de la richesse : pas de création de nouvelle richesse et pas de croissance.

[pic 1]

RICHESSE DE SMITH : TRAVAIL ET VALEUR

- travail : le travail se mesure en quantité de terre selon Smith. C'est la valeur centrale qui explique l'émergence de la richesse des nations, qui explique comment la division du travail (c’est-à-dire la répartition des tâches) augmente la production, et donc le progrès technique et le capital. Exemple avec manufacture des épingles à partir du minerais.

MAIS erreur de SMITH car il se base sur la valeur du travail, et non sur la valeur du capital disant que celui-ci consume le travail.

- valeur : notion parfaitement subjective que les économistes comme Smith s'attachait à rendre objective et à vouloir la mesurer. En effet, un objet n'a de valeurs que lorsqu'on conclue le contrat au moment du travail. On rappelle que l'économie n'est pas une science qui agit sur le réel mais sur une réalité construite. De ce fait, Cotillon va s'inspirer de Smith et il détermine des valeurs stationnaires qui sont les valeurs intrinsèque/agricole et la valeur extrinsèque/du prix du marché : mais ne tient pas compte de la diminution de la VA, c’est-à-dire de la convergence de la valeur extrinsèque vers la valeur intrinsèque à cause de la concurrence. La valeur est donc subjective, variable et ne peut être mesurée. On pense aussi au fait que l'on puisse nous-même négocier de la valeur d'un objet quoi qu'il arrive (ex : dans un magasin, ou aux périodes des soldes la baisse des prix montre que l'objet peut changer de valeur).

- commerce international : Smith critique les mercantilistes qui avancent que la seule solution pour s'enrichir est d'appauvrir les autres. Mais le commerce extérieur enrichit tous ceux qui échange. Smith pose d''abord la théorie des avantages absolus, selon laquelle un pays doit se spécialiser dans le domaine où il a une meilleure production, c’est-à-dire où il met le moins d'heures à produire une unité. Si le pays avec lequel il échange est lui plus productif dans un autre domaine, et moins productif dans le domaine de spécialisation du premier pays, l'échange sera favorable aux deux pays. Mais Ricardo va compléter cette description du commerce international en ajoutant la théorie des avantages comparatifs : dans l'hypothèse où un pays est le moins productif dans tous ses domaines de production par rapport à son pays d'échange, c’est-à-dire passe plus d'heures à produire dans chaque matière par rapport au second pays, il doit tout de même se spécialiser dans le domaine où il produit le plus rapidement une unité. Avec cette seconde théorie, Ricardo veut souligner que tous les pays ne peuvent pas gagner de la même manière : les deux pays d'échange peuvent y gagner mais de manière différente, et surtout en fonction des capacités de négociation des deux pays. Or cette théorie, qui souligne donc indirectement que le pays peut négocier la valeur du produit, n'était guerre envisagée par Smith qui lui s'attachait absolument à mesure la valeur d'un objet.

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