Le marché du vin

(délimitation des terroirs, appellations contrôlées...),

d’où l’importance de conserver le contrôle des vignes et les contrats d’approvis

ionnements lors de

cessions de marques et de parvenir à valoriser au mieux la ressource au travers de cuvées de

prestige de millésimes, de produits positionnés premium. Numéro un mondial du champagne,

LVMH détient également une activité de vins pétillants

et tranquilles issus des régions viticoles les

plus renommées dans le monde afin d’adapter son offre aux évolutions des modes de

consommation (Amérique du Sud, Argentine, Nouvelle Zélande). Le groupe est leader mondial du

cognac avec Hennessy qui figure a

u 5eme rang ex aequo des rands spiritueux vendus au monde

avec 2 M

illiar

ds

d’

euros de chiffre d’affaires (4,1 M

illiar

ds

d’

euros pour Johnnie Walker le leader,

3,5 pour Smirnoff, 2,6 pour Rum Bacardi, 2,3 pour Jack Daniel’s, 2 M

illiar

ds

d’

euros pour Absol

ut)

avec des positions fortes aux Etats

-

Unis et en Asie). En complément de cette activité historique, il

développe sa présence dans le domaine des spiritueux de luxe. Le portefeuille de marques de vins

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CCMP 2012

–

LVMH

–

Jean

-

Pierre HELFER

–

Pascal REYBARD

–

IAE

Paris

13

s’est également étoffé, constitué de produits position

nés sur les segments prestige, est servi par

un puissant réseau de distribution international au travers notamment d’une JV avec Diagéo, un

des leaders mondiaux du secteur. Le marché du champagne est de nouveau en haut de cycle avec

en 2011 une progression

de 7 % en valeur, à 4,4 M

illiar

ds

d’

euros pour 323 millions de bouteilles

expédiées. La croissance est tirée par les nouveaux marchés dont le dynamisme profite surtout aux

grandes maisons qui disposent des moyens financiers pour y investir (Australie

: +

32 % à 4,9

millions de bouteilles

, Russie

: + 24 % à 1,3 million

de bouteilles et des tendances comparables sur

des volumes moindres pour la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, le Mexique, l’Argentine). Ceci

compense l’atonie des marchés français et europée

ns qui absorbent encore 80 % de la production

et dont les perspectives de vente sont médiocres en raison de la succession des plans d’austérité

qui les frappent, pénalisant la consommation. Le groupe bénéficie de la mondialisation de la

consommation

...