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Le marché du vin dans la globalisation

Cours : Le marché du vin dans la globalisation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2012  •  Cours  •  485 Mots (2 Pages)  •  917 Vues

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Depuis le milieu des années quatre-vingt dix, le marché du vin est entré dans

une phase de globalisation. Ainsi, si l’offre et la demande ont pendant longtemps été

concentrées au coeur des pays ayant le statut de pays à tradition vinicole (en

particulier la France, l’Espagne et l’Italie), ces derniers ont largement délaissé la

consommation de vin ; Géographiquement parlant, l’offre et la demande se dissocient

de plus en plus l’une de l’autre. Le marché fait donc face au fil du temps à une offre

grandissante des pays du Sud ainsi qu’à une forte demande de la part des pays du

Nord.

De nos jours, près de 25 % du volume total de vin bu dans le monde

proviennent de l’échange international. Ce sont ainsi près de 70 millions d’hectolitres qui sont échangés chaque année. Au cours de l’édition 2005 du salonVINEXPO, saloninter national du vin et des spiritueux, une étude présentée sur place fit part d’une augmentation de près de 1% en volume par an de la consommation mondiale. On fait alors face à une augmentation lente mais régulière depuis quelques années. Un constat plutôt encourageant pour les vignerons du monde entier mais qui a tendance à se faire oublier lorsqu’on évoque une tendance bien réelle : la baisse de la consommation d’alcool. Ayant atteint son paroxysme au début dans années 1950, la consommation d’alcool pur s’est vue par la suite passer de 15,1 litres par habitant par an à 10,7 entre 1979 et 1999.Au coeur de notre problème, la consommation de vin en France est quant à elle passée de 92,8 litres par an par habitant à 57,2 litres en ce même espace temps. Une baisse de la consommation d’autant plus signifiante lorsque l’on sait que plus de 126 litres de vin était consommés en moyenne par habitant en 1960. La consommation ne passe plus par le biais d’habitudes ancestrales, mais d’expériences nouvelles, et renouvelées. Régulière et quotidienne pendant des siècles, elle est depuis devenue occasionnelle. Une évolution donc des plus marquées en Europe puisque ce phénomène est constaté dans une très grande majorité de pays européens (au cours des 20 dernières années, l’Espagne a notamment observé une baisse de la consommation de vins de 47,9% auprès de sa population, plaçant le pays au premier rang du palmarès de cette phénomène de « déconsommation » ; La France a quant à elle subit une chute de 38,4%). Au sein des pays dits du « Nouveau Monde », le constat est identique. Les baisses significatives de la consommation sur vingt ans en Argentine (-44,8%) au Chili (-33,5%) confirment l’impression perçue chez les producteurs de vin du « Vieux Monde », et laissent alors pressentir une nouvelle tendance. Gual et Colom démontrent en 1997 la standardisation de la consommation, qu’on retrouve dans l’homogénéisation des modèles d’alcoolisation. Selon eux, la baisse de la consommation globale d’alcool à chuté dans le sud de l’Europe principalement à cause de celle du vin.

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