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Le groupe Carrere

Étude de cas : Le groupe Carrere. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2013  •  Étude de cas  •  789 Mots (4 Pages)  •  711 Vues

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Il y a un an, le tribunal de commerce de Bobigny plaçait en liquidation le groupe Carrere,

deuxième producteur français de fiction. Le processus approche de son terme : une audience

examinera le 6 septembre les offres de reprise déposées sur les 13 filiales du groupe. Parmi elles,

de nombreux sociétés de valeur, comme Les Armateurs (« Kirikou »), Scarlett (« Clara Sheller »),

Ego (« Une famille formidable »)... En général, chaque filiale est contrôlée à 51 % par le groupe

Carrere, le solde étant détenu par le dirigeant-fondateur de chaque filiale.

Dans la quasi-totalité des cas, la seule offre de reprise émane du dirigeant-fondateur de la filiale,

qui est donc assuré de l'emporter.

Pourtant, 53 groupes (dont des producteurs européens) ont regardé le dossier. Telfrance (le

producteur de « Plus belle la vie ») a notamment étudié le dépôt d'une offre de reprise globale.

Mais finalement aucun d'eux n'a été candidat. Explication : chaque dirigeant-fondateur possède

un droit d'agrément sur le repreneur de sa société, et donc en pratique peut s'opposer à une offre

qui ne lui plaît pas. « Les candidats ont expliqué que le risque était trop grand dès lors que les

dirigeants de ces filiales étaient en même temps les producteurs », écrit le mandataire judiciaire

Il y a un an, le tribunal de commerce de Bobigny plaçait en liquidation le groupe Carrere,

deuxième producteur français de fiction. Le processus approche de son terme : une audience

examinera le 6 septembre les offres de reprise déposées sur les 13 filiales du groupe. Parmi elles,

de nombreux sociétés de valeur, comme Les Armateurs (« Kirikou »), Scarlett (« Clara Sheller »),

Ego (« Une famille formidable »)... En général, chaque filiale est contrôlée à 51 % par le groupe

Carrere, le solde étant détenu par le dirigeant-fondateur de chaque filiale.

Dans la quasi-totalité des cas, la seule offre de reprise émane du dirigeant-fondateur de la filiale,

qui est donc assuré de l'emporter.

Pourtant, 53 groupes (dont des producteurs européens) ont regardé le dossier. Telfrance (le

producteur de « Plus belle la vie ») a notamment étudié le dépôt d'une offre de reprise globale.

Mais finalement aucun d'eux n'a été candidat. Explication : chaque dirigeant-fondateur possède

un droit d'agrément sur le repreneur de sa société, et donc en pratique peut s'opposer à une offre

qui ne lui plaît pas. « Les candidats ont expliqué que le risque était trop grand dès lors que les

dirigeants de ces filiales étaient en même temps les producteurs », écrit le mandataire judiciaire

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