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Sculpture Anatolie

Guide pratique : Sculpture Anatolie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2016  •  Guide pratique  •  1 310 Mots (6 Pages)  •  693 Vues

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Aujourd’hui comme hier, les sculptures (OYALAR) et leurs significations :

 

 De quoi s’agit-il au juste ? L’OYA est une sculpture finement faite à la main, fabriquées de soie ou de fil.  

L'art de la parole des femmes silencieuses  Les Anatoliens au lieu de s’adonner à des activités terre-à-terre participent à un art de haute valeur : l'art des sculptures qui consistent à donner vie à des mots silencieux. La femme loin de se contenter de rester à leur domicile ; il y a maintenant plusieurs années, elles se sont mises à s’exprimer avec leurs mains en utilisant plusieurs couleurs.  [Avec la sculpture du piment fort, les belles filles qui grondent leurs époux mais qui vivent avec les familles nombreuses dans la maison au quotidien, ont expliqué  à travers cela  leurs problèmes]. Pour fuir une réalité quotidienne éminemment difficile, où elles subissent la loi de leur famille, elles s’adonnent à la sculpture dite du piment fort ; ce qui constitue un échappatoire où elles peuvent développer leur propre langage. (enfaite le sens en turc je le devine mais  je n'arrive pas à le traduire en bon français : elles grondent leurs époux (ce que je devine car ce n'est pas écrit : elles ne peuvent pas "hausser la voix" hchouma) du fait qu'elles habitent dans une maison nombreuses donc cette sculpture c'est devenu l'explication de leurs problèmes)  La sculpture du piment fort est ainsi devenu la discussions entre amants sans que les adultes ne puissent avoir droit au chapitre (les discussions d'amours qui ne se discutent pas devant les personnes agées : hchouma)

 Quant une jeune tombe amoureuse, elle emploie la jacinthe violette. La sculpture et son mode d’expression spécifique permet d’exprimer une gamme variée de sentiments ; c’est notamment le cas lorsque la jeune fille est confrontée à toutes sortes de problèmes : fâcherie avec son époux, dispute avec sa belle mère ou avec ses belles soeurs été considérées : soeint autant de problèmes considérés comme relevant du concept de pudeur/honte et qui ne peuvent en tant que tel se dire de haute voix. Face à l’impossibilité de les énoncer et dans une certaine mesure de les exorciser : Les femmes se servaient des sculptures comme support pour pouvoir exprimer leurs ressentiments. La sculpture constitue ainsi une autre langue pour la femme. La sculpture est donc une alternative où émergent et sont objectivés, la richesse et la beauté de l’univers intérieur de ces jeunes filles : Colère (öfke), colère (kizginlik), joie, tristesse, douleur et bien plus de sentiments encore.

  En Anatolie, chaque sculptrice est connue par un nom spécial.  Dans le cas où une nouvel belle fille cherche à nouer des liens harmonieux avec sa belle mère : Sa sculptera représentera alors une prairie agitée par le vent.

Le message adressée est clair : que nos relations soient à l’image des prairies PÜFÜR PÜFÜR (le mot PÜFÜR n'existe pas en français : manière de dire que dans la prairie, le vent souffle bien et celà donne une bonne ambiance d'air frais), comme l'herbes ont soit IC ACICI (je n'arrive pas à traduire le sens exacte mais si je traduis mot par mot iç = l'intérieur et AçIcI = ouverture, je te donne un exemple si j'arrive bien sûr : un environnement, une activité ou une relation qui nous fait sentir bien à l'intérieur) "maman" dit-elles.  

Dans le cas d’une belle fille malheureuse, elle fera une sculpture de loup poilu, avant de s’attacher les cheveux et de se promener avec : rendant ainsi apparent son mal-être.

La  femme qui a « fauté », porte son foulard avec une sculpture CARKIFELEK (désolé je ne sais pas traduire ce mot).

 La femme, qui s'est séparée de son mari s'en jamais avoir pu trouver avec lui le bonheur, met ses larmes sur la sculpture du CARKIFELEK  façon de faire entendre à tous la tristesse qu’elle éprouve.

En général, les sculptures sont relatives aux relations mari-femme, de difficultés éprouvées avec la belle soeur (la femme du frère au mari), la belle fille ou la belle mère. Chaque boucle est en fait cousu pour dire quelque chose qui relève de l’indicible sur ces relations.

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