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10 Erreurs à Ne Pas Faire En Parapente.

Rapports de Stage : 10 Erreurs à Ne Pas Faire En Parapente.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2015  •  1 149 Mots (5 Pages)  •  1 651 Vues

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Comme chaque année, à la même époque, la fréquentation des sites augmente sensiblement. La population des pilotes passe du petit groupe de copains à une horde de pilotes itinérants.

Si bon nombre de ces pilotes volent bien, d’autres ont encore des progrès à faire. On voit de tout et surtout n’importe quoi. Et pour corriger un défaut, il faut déjà le connaître.

Voici un petit listing de quelques défauts récurrents que l’on peut observer régulièrement sur les sites, au décollage ou à l’atterrissage. S'il n'aide ne fusse qu'une personne, alors cet article n'aura pas été écrit pour rien.

1. Voler hors des ses créneaux de vol

A chacun son niveau. Décoller à 13 h 00 entre les premières rafales qui précèdent les conditions fortes de l’après-midi est une erreur ‘de base’. Vous êtes en vacances, vous voulez profiter au maximum de celles-ci pour voler. Pour autant ce n’est pas une raison pour défier les conditions aérologiques.

Comme le dit l’adage : ‘mieux vaut regretter d’être au sol que regretter d’être en l’air… ou d’y avoir été’

Demandez aux moniteurs, biplaceurs ou pilotes du coin. Ils connaissent les conditions et leurs évolutions. Prenez un bouquin sur la météo pour patienter au déco.

2. Tracter la voile au décollage par vent fort

Le vent est un élément invisible et difficilement mesurable. Plus sa vitesse sera grande, plus la RFA qu’il créera sur votre voile sera importante. Or on voit encore de très nombreux pilotes gonfler leur aile dans 25 km/h de vent comme s’il n’y en avait pas. La voile ne monte pas plus vite au dessus de leur tête, mais son effet spi est des plus redoutable. N’ayez pas peur de gonfler en marchant, puis allez vers la voile afin de diminuer la RFA.

Et si vous gonflez systématiquement dos à la voile… Apprenez le gonflage face voile.

3. Ne pas faire de contrôle visuel… du tout

Ca ne sert pas à rien. Nul n’est parfait, surtout lors de la prévol. Apprenez à temporiser votre aile au dessus de la tête et jetez un regard ciculaire d’un stabilo à l’autre afin de vérifier sa volabilité. Ne regardez pas les suspentes, mais les déformations de l’intrados, qui sont plus faciles à voir d’un coup d’œil rapide.

4. Faire un retour à la pente à cause d’une ridicule petite cravate ou d’une clé microscopique

Combien de pilotes décollent sans voir la petite clé dans les suspentes. Lors des premières dizaines de mètres, la voile vole droit, sans la moindre déviation. Mais lorsque le pilote découvre avec horreur la petite déformation sur l’intrados de sa voile, plus rien ne vole droit. Il agite désespérément le frein du côté fermé, ne regarde plus son cap et cherche à revenir au plus vite vers la planète terre.

NON !!! Concentrez-vous sur votre cap en usant le plus possible de la sellette. La voile volait au décollage, il n’y a pas de raison qu’elle s’arrête subitement de voler. Pas nécessaire de poursuivre votre vol durant des heures, mais vous devriez pouvoir voler jusqu’à un terrain posable sans faire de retour à la pente. N’agissez pas sur votre aile avant de vous être éloigné du sol, de sorte que si un incident (parachutale ou amorce de décrochage) venait à arriver, vous ayez le temps de faire revoler l’aile.

5. Sauter dans la sellette

Combien de pilotes devraient retourner en pente école pour finaliser ce détail. Les deux pas qu’on ne fait pas par paresse et qui peuvent coûter deux vertèbres lombaires.

Eh bien non,

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