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KIN353 - TP4

Étude de cas : KIN353 - TP4. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Décembre 2016  •  Étude de cas  •  2 549 Mots (11 Pages)  •  768 Vues

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Université de Sherbrooke

Faculté d’éducation physique et sportive

Département de kinanthropologie

Travail 1 — Réseau conceptuel

Par

Yan Martin

Travail présenté à Martin Roy

Dans le cadre du cours

Planification et méthodes d’entraînement (KIN 353)

Sherbrooke

8 avril 2015


INTRODUCTION        

PARTIE PRINCIPALE        

Éducation        

Entraînement        

1. Préparation         

2. Réentraînement physique        

2.1 Développement        

2.2 Transfert des gains        

2.3 Régulation        

3. Retour au travail        

Entraide        

BIBLIOGRAPHIE        

Texte        

Mindmap        


INTRODUCTION

Au cours des trois dernières années à travailler chez Actiforme à Saint-Jean-sur-Richelieu, j’ai eu l’opportunité de travailler avec plusieurs clientèles différentes ; des athlètes, des gens asymptomatiques, des personnes avec des maladies cardiovasculaires en quête d’une meilleure santé et finalement, des gens en douleur chronique.

Cette dernière est une clientèle particulière que j’ai appris à découvrir au cours des derniers mois. J’ai même eu la chance de suivre une formation de l’Institut de Kinésiologie du Québec et d’obtenir la certification d’intervenant en réadaptation en douleur chronique (I.R.D.C.). Cette formation était dispensée par monsieur Yvan Campbell, un spécialiste dans ce domaine.

À partir de ce moment, mon intervention a complètement changé auprès de cette clientèle. J’ai réalisé l’importance de mon rôle d’intervenant avec eux et l’importance de notre rôle tant qu’agent d’influence. Nous accompagnons les gens et les aidons à atteindre leur objectif en utilisant notre savoir-faire, savoir-être et savoir-savoir.

L’objectif principal de cette clientèle est généralement de retrouver la qualité de vie qu’ils avaient avant le traumatisme. Il est alors important d’avoir un bon counseling au départ et de créer un lien de confiance avec ces gens puisque le parcours peut être long et difficile.

Ce sont des gens qui, au premier regard, semble fonctionner comme les autres, toutefois derrière une carapace solide se cache des gens souffrants, incapables parfois d’accomplir les tâches les plus simples. Il n’y a pas d’âge pour souffrir de douleur chronique ou de profil déterminé, mais certaines caractéristiques sont présentes plus souvent que d’autres. Entre autre, les aspects psychophysiologiques de la douleur sont nombreux et jouent un rôle majeur. Il est cependant important de ne pas aller au-delà de nos capacités et de faire appel à des spécialistes lorsqu’il est nécessaire, tel qu’un psychologue ou un travailleur social.

La meilleure approche avec cette clientèle est celle des 3E ; éducation, entraînement et entraide.

L’éducation permet d’agir sur les pensées et également agir sur des schèmes cognitifs erronés qui vont parfois amener les gens à éviter les situations (kinésiophobie) ou à l’inverse, entretenir un comportant malgré la douleur (persistance). L’éducation peut se faire de façon individuelle, lors des counselings ou des entraînements. Elle peut également se faire en groupe, lors de conférences sur la douleur chronique. Finalement, il est possible d’éduquer les clients à l’aide d’outils ou d’articles que nous leur donnons et qu’ils pourront lire à la maison.

L’entraînement permet une désensibilisation systématique. En mettant en pratique des mouvements dans un cadre sécurisant, on peut contrôler la charge physique et éliminer les facteurs psychologiques nuisibles (famille, employeur). Les indications et les conseils que nous transmettons au client à ce moment jouent également un rôle sur l’éducation.

L’entraide est finalement mise en place en favorisant les liens entre les clients. En permettant aux gens en douleur chronique de s’entraîner ensemble et de partager leurs expériences, nous jouons un rôle de facilitateurs.

Toutes les interventions avec les gens en douleur chronique se déroulent au centre d’entraînement de St-Jean-sur-Richelieu où nous possédons tout le matériel nécessaire dans la salle d’entraînement ainsi qu’un bureau fermé pour nos séances de counseling. Nous rencontrons généralement nos clients trois fois par semaine pour des séances d’une heure. Généralement, ces gens sont en arrêt de travail et ont beaucoup de disponibilité pour s’entraîner et possède amplement de temps pour bien récupérer.


PARTIE PRINCIPALE

Pour avoir une intervention efficace avec les gens en douleur chronique, nous avons recours aux trois E mentionnés précédemment ; éducation, entraînement et entraide. De plus, avec scette clientèle, nous avons fréquemment un rôle d’expert, puisque ces gens croient que nous avons la solution et que nous allons les guérirent facilement. Et ce rôle d’expert se joue dans les 3E. Mon rôle d’expert n’est pas seulement de donner des conseils et répondre aux gens, mais plutôt de les amener à réfléchir, prendre conscience de la situation et choisir la réponse appropriée.

Éducation

Tout d’abord, mentionnons ce qu’est un expert. Pour moi, l’expert est le kinésiologue qui utilise ses compétences (savoir-savoir, savoir-faire et savoir-être) et qui communique efficacement avec son client. Il est primordial de bien vulgariser et d’imager ce que nous tentons d’expliquer à nos clients.

L’éducation peut se faire de trois façons ; individuelle, en groupe ou bien sous forme d’informations.

L’éducation individuelle se fait lors des rencontres (counseling) et parfois lors des entraînements. L’écoute active est notre meilleur outil avec eux puisqu’ils souvent l’impression de ne pas être pris au sérieux lorsqu’il parle de leur douleur. L’approche individuelle nous permet également d’accorder plus d’importance à la problématique. C’est à ce moment que nous pouvons démystifier certaines informations que les gens ont entendues ou lues à propos de leur douleur. La douleur peut être causée par différentes pathologies ; lombalgie, sciatalgie, hernie discale, spondylolite ankylosante, spondylolisthésis ou même une tumeur. C’est en leur expliquant les mécanismes qui causent la douleur et en leur démontrant le fonctionnement des vertèbres, des disques et des muscles que nous parvenons à rassurer les gens sur leur condition. La consultation initiale est le point de départ et elle est très importante. Idahl en 1995 et plus récemment, Campbell en 2004 ont chacun démontré les effets positifs d’une seule rencontre. Idahl a d’ailleurs noté une réduction de l’absentéisme jusqu’à un an et demi après la rencontre. Cette première rencontre nous permet d’expliquer, de rassurer les gens concernant l’activité et l’effort physique en lien avec leur douleur et finalement de leur recommander les bons exercices et des outils de gestion. Finalement, un dernier aspect de l’éducation individuelle est l’apprentissage technique des mouvements. À toutes les fois que j’ajoute un nouveau mouvement dans la routine d’entraînement, je m’assure que le client connait bien les critères d’exécution du mouvement.

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