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Christophe Moulin, alpiniste de haut niveau

Chronologie : Christophe Moulin, alpiniste de haut niveau. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2022  •  Chronologie  •  1 660 Mots (7 Pages)  •  579 Vues

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Sa vie

Christophe MOULIN est un alpiniste de haut niveau.

Son enfance

Il est né le 14 juin 1958 à Paris. Vers l’âge de 7 ans, lorsque ses parents divorcent, il part s’installer dans les Hautes-Alpes, avec sa mère, son frère et sa sœur, dans le petit village d’Eygliers. Il y a passé toute son enfance et depuis la montagne fait partie de sa vie.

Lorsqu’il rentre en sixième, au collège Les Ecrins, sa mère vient s'installer à Embrun. Il passe sa seconde au lycée Honoré Romane et part ensuite en internat à Gap pendant 2 ans. Il refait ensuite sa terminale à Paris où il passe son bac littéraire. Après le bac, il fait une demi-année de psychologie à Aix en Provence, puis arrête et part en fac de sport. Il arrête avant la fin de l’année pour passer un diplôme de pisteur secouriste. Il débute à Auron, dans les Alpes Maritimes, puis revient à Risoul.

Il passe ensuite le monitorat de ski à 21 ans, et l'aspirant guide pour devenir guide de haute montagne.

Sa passion

Sa passion pour l’alpinisme est venue avec l’escalade, sur les petits blocs et en falaise lorsqu’il avait 14 ans. A cette époque-là, il n’y avait pas d’option sport comme nous, mais un « plein air » ski l’hiver et escalade l’été. Christophe a donc fait du ski toute son enfance. L’été, il faisait de l’escalade avec des guides de la région. Très rapidement il s’est mis à la montagne et à grimper. La découverte de la montagne s'est faite pour lui avec le ski. Vers l’âge de 16 ans, les guides qui l’emmenaient en escalade, lui ont proposé de faire de la randonnée à ski, avec des peaux de phoque. C'était assez artisanal car il n'y avait pas beaucoup de matériel à l'époque. Il faisait également de la randonnée le week-end avec un aumônier du lycée Tout ça lui a donné le goût de la montagne.

Vers 18 ans, il commence à faire des ascensions en montagne. C’est le début de l’alpinisme pour lui. Il consacre ensuite sa vie à l’alpinisme de haut niveau.

Son métier

Grâce à son niveau, Christophe MOULIN s’est mis à faire de la formation. On lui a proposé de devenir professeur à l'Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme à Chamonix. Il a accepté parce que c'est très prestigieux d'être dans cette école, car il n’y en a qu’une en France. C'est le seul endroit où tous les guides vont se former. C'était très important pour lui d’être dans cette école, et il a pris goût à enseigner l’alpinisme. Il fait également de la formation au sein des fédérations, avec le club alpin. Il a ainsi eu la chance de faire des courses de très haut niveau avec les jeunes.

En 2003, il a eu un accident avec un groupe de haut niveau qu’il entrainait en alpinisme. En descendant du Mont Blanc, après une course très difficile, ils ont pris une chute de séracs, des gros blocs de glace. Au moment où ils passaient, trois jeunes ont été ensevelis, et ils sont morts. Pendant deux ans, Christophe MOULIN a fait une grosse dépression, parce que c’est très difficile quand on est responsable d'un groupe d'avoir des jeunes qui se tuent, et ça a été très compliqué pour lui. Ce qui lui a permis de sortir de sa dépression a été d'écrire le livre « Solos » en 2005, pour remonter la pente.

Aujourd’hui, il continue à grimper et à faire de l’escalade parce que c'est sa passion, mais il ne fait plus du tout de montagne en amateur.

La pratique de l’alpinisme

Un sport contraignant

Pour Christophe MOULIN, la première contrainte pour quelqu'un qui veut faire de l'alpinisme, c'est de trouver des compagnons. Ce n’est pas facile. Aujourd'hui il y a des clubs, on peut rencontrer des gens avec le club alpin, on peut trouver des compagnons de cordée et faire de la montagne.

L'autre contrainte c'est le déplacement. On est obligé de se déplacer assez loin, et souvent ça coûte cher, parce que les refuges pour dormir coûtent cher et les remontées mécaniques s'il faut en prendre coûtent cher. De plus, il y a l’achat du matériel. Il faut avoir une corde, des crampons, des piolets, des baudriers, et tout ça coûte cher. En plus, si on veut pratiquer l'alpinisme en toute sécurité, il faut un guide, et donc ça coûte encore plus cher. C’est donc une activité qui est quand même très très onéreuse.

Les contraintes dans la pratique elle-même, c’est qu’il faut se mettre au courant des dangers de la montagne. Il faut beaucoup d'expérience. Donc il faut commencer à des petits niveaux pour connaître les dangers de la montagne, et après pour pouvoir les appréhender, parce que quand on pratique on affronte tous les dangers. Or les dangers ça peut être le froid, les crevasses si on va sur des glaciers, les chutes de pierres si on va en montagne. Il faut connaître les heures où il faut partir, ne pas partir trop tard ou ne pas partir trop tôt, sinon il fait trop froid.

La vie de famille

Il est également très compliqué de combiner la vie de famille avec la pratique de l’alpinisme. Christophe MOULIN est amené à partir longtemps de chez lui, soit à l'étranger soit des semaines entières, et pour sa femme ce n’est pas facile de vivre toute seule pendant des semaines à la maison, même plus longtemps. C’est moins compliqué pour le guide parce que lui il est passionné par ce qu'il fait, c'est un métier mais c'est une passion, alors que pour une épouse c'est plus compliqué parce qu'elle reste toute seule.

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