Étude du roman Germinie Lacerteux de Jules de Goncourt et Edmond de Goncourt
Dissertation : Étude du roman Germinie Lacerteux de Jules de Goncourt et Edmond de Goncourt. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar omro.sene • 26 Avril 2015 • 478 Mots (2 Pages) • 813 Vues
Préparation :
Jules et Edmont Concourt : Germinie Lacerteux (1865)
1) Par quel procédé le texte fait – il de la boisson une obsession? Quel est l’autre obsession de
Germinie et par quels procédés le texte la met –il en relief ?
Germinie Acéreux, souffrant mille maux car torturée par les troubles de sa vie passée et ne
trouvant pas de solutions à ses souffrances morales, ressent l’intense besoin de s’étourdir dans
l’enfer de l’alcool. Cette dépendance inévitable décrite par les auteurs avec force et intensité nous
fait percevoir sa descente progressive aux enfers. Au départ, Germinie ne cherche pas à se
retrouver seule face à l’alcool. Elle a besoin de convivialité , de monde autour d’elle pour gravir
les premiers échelons de cette fuite en avant. Elle accède même à un palier supplémentaire en
organisant avec ses compagnons de beuverie, des concours ( ligne 5 et 6 « D’abord elle eut besoin,
pour boire ,d ’entrainement , de société, du cc des verres, de l’excitation de la parole, de la
chaleur des défis ») .
L’énumération de la ligne 5 à 7 donne encore plus de force à son cheminement. Le procédé
employé est une accumulation, ponctuée d’une succession de termes de plus en plus forts : «
société »l. 5 , « chocs des verres » ligne 5 , ‘excitation de la parole » l.6 « chaleur des défis » ligne
6. Elle se sent maintenant prête pour boire seule une quantité d’alcool hallucinante, d’ailleurs les
auteurs jouent sur la répétition de « Elle avait bu ». L’objectif obsédant de Germinie est de trouver
la paix intérieure, l’alcool étant l’unique moyen d’après elle de s’abandonner dans le sommeil et
ainsi tout oublier.
Le mot « sommeil » est presque sublimé. Germinie en effet , idéalise les bienfaits du sommeil dont
elle a tellement soif. A la ligne 10 de cet extrait , le mot « soif » est pris au sens figuré, c’et une jeu
de mots intéressant des auteurs. Paradoxalement, elle a davantage soif de sommeil plutôt que
d’alcool ; elle est plongée dans un cercle vicieux elle n
’a pas trouvé d’autres moyens pour y accéder. Ce désir d’endormissement est obsessionnel c’est la
raison pour laquelle les Goncourt l’ont mis en valeur à la ligne 10.
Les lignes 11 et 12 sont également une énumération graduelle de termes : « troubles heureux »l.11
« folie vivante » l.11 « rêve éveillé et délirant de l’ivresse »l.12. Le dernier est e plus important,
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