Étude du conte Candide de Voltaire: le bonheur

1. Quels sont les lieux du bonheur pour Candide ?

Les trois lieux du bonheur pour Candide sont Le château, l’Eldorado et le jardin.

2. Que représentent ces lieux pour le personnage ?

Le château du Baron de Thunder-ten-tronckh représente pour Candide une très grande puissance, où se côtoient le luxe et les sciences. Son maître philosophe, Pangloss, en fait un grand éloge et « prouve admirablement », d’après Candide, que le château est le plus grand aux mains de la meilleure noblesse dans le « meilleur des mondes possibles » (ch.1 - l.29) : « le château de Monseigneur le Baron était le plus beau des châteaux, et madame la meilleure des baronnes possibles. »(ch.1 – l.29 à 31) Candide, personnage innocent, voit le château comme un havre de paix, un paradis sur terre.

L’eldorado est le lieu qui deviendra pour candide une perle dans le monde qu’il connaît déjà. Son souvenir restera graver dans sa mémoire comme une terre merveilleuse, pleine de richesses, où règne la paix. Il lui en fera par la suite sa fortune. Sa beauté surpassa celle de la Vestphalie où se trouve le château : « Voilà dit Candide, un pays qui vaut mieux que la Vestphalie » (ch.17 – l.45) Ce pays est représenté comme le « pays où tout va bien », opposé à celui de Candice où tout va mal. Mais ce monde parfait ne conviendra pas totalement Candice, lui qui veut retrouver sa belle.

Le jardin pour Candide représente sa maturité de l’âge car maintenant il connait le vrai visage de notre monde. Maintenant, Candide est capable de réfléchir par lui-même et de ne pas suivre la philosophie de Pangloss.

3. Quel bonheur possible représente chacun de ces lieux ?

Le château représente en apparence un paradis terrestre, un lieu où tout va bien. En fait, les gens n’y sont pas heureux car ils sont renfermés sur leur contré, dans leur hypocrisie, leur hiérarchie très stricte et ne connaissent pas le monde. L’eldorado est un monde parfait, pour des êtres parfaits. Donc l’homme ne peut pas y vivre. En outre, c’est un monde vieux où la passion et le pouvoir n’existe pas. Enfin, le jardin malgré que tous les personnages soit vivants ne représente pas de bonheur : Cunégonde est l’aide et Candide connait les malheurs de ce monde. D’ailleurs les personnages ne cherchent plus à être heureux : “le travail éloigne de nous trois grands maux l’ennui, le vice et le besoin” (ch.30 – l.109). Ils se divertissent pour oublier la nature humaine. Ces lieux ne font que donner une fausse image du bonheur.

4. Quelle vision du bonheur nous propose Voltaire dans le dernier chapitre ?

Voltaire nous dit ici que l’argent ne fait pas le bonheur : « Vous avez gorgés de millions de piastres, vous et cacambo, et vous n’êtes pas plus heureux que frère Giroflée et Paquette » (ch.30 – l.61). En outre, le travail devient une concentration des vertus : « le travail éloigne de nous trois grand mots, l’ennui, le vice, et le besoin » (ch.30 – l.109) Il éloigne de nous le vice et c’est une nécessité économique puisqu’il éloigne de nous le besoin. Enfin, la morale de Candide : « il faut cultiver son jardin », signifie qu’il faut travailler socialement, travailler intérieurement

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