LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Étude du conte Candide de Voltaire

Commentaire d'oeuvre : Étude du conte Candide de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  768 Mots (4 Pages)  •  582 Vues

Page 1 sur 4

Candide de Voltaire est un conte philosophique écrit en 1759 qui vise à faire réfléchir le lecteur à propos de la vie, des hommes et de leurs actes. Or ce conte a également un dimension presque parodique étant donné que l'auteur place les personnages dans des situations plus incongrues les unes que les autres, et les ridiculises par leurs actes, leur réactions et même parfois leur physique. On retrouve d'ailleurs dans ce récit trois femmes représentant toutes les autres femmes, celle-ci sont alors représentative de la condition de la femme dans ce conte.

Tout d'abord on constate que ces personnages féminins se voient tous rabaissées au profit des personnages masculins la plupart du temps. Elles subissent tout d'abord une satire physique, qui les suivra tout au long de leur épopée. En effet elles sont régulièrement réduites au rang d'objet, et n'existent qu'à travers leurs atouts physiques, n'étant dotées d'aucune intelligence ou très peu. Cunégonde est par exemple qualifiée de « appétissante » « fraîche » et « grasse » et est ainsi associé à un aliment et en perd sa condition de femme,d'être humain. La vielle quant à elle est décrite comme ridée et laide, même si comme elle le clame à mainte reprise, elle était « ravissante auparavant » et ici c'est cette manière de se mettre en avant avec tant d'insistance qui la tourne au ridicule : « je croissais en beauté, en grâce, en talents », « quels yeux ! Quelles paupières ! Quel sourcils noirs ! » , ainsi elle ne tarie pas d'éloge sur sa beauté disparue, et passe ainsi pour une personne orgueilleuse, prétentieuse, c'est en cela que sa condition de femme est critiquée et rabaissée.

Son ancienne beauté décrite comme spectaculaire contraste qui plus est avec la laideur dont elle se retrouve qualifiée lors du récit. Paquette décrite comme « très jolie » par Candide reçoit néanmoins une description qui rejoint quelque peut la description grossière attribuée à Cunégonde, avec notamment l'expression : « lui pinçait ses grosses joues » lorsqu'elle marche au côtés du Frère Giroflée dans le chapitre 14.

Les femmes dans le conte sont toutes qualifiées premièrement et bien majoritairement par leur physique, que celui-ci soit rabaissée par des assimilations à de simple objets mais aussi parfois par un vocabulaire associé à la laideur. Ainsi aucune qualités morales ne ressort de ces femmes, elles ne sont représentées que par leur physique, et non par leur actions.

De plus, les femmes se voient humiliées, et devenir l'objet des dérives des hommes. Ainsi Cunégonde est violée par des Bulgares, qui lui ouvre également le ventre, tandis que Paquette contracta la vérole ( dont Pangloss fut d'ailleurs atteint par sa faute ) puis après s'être fait soignée par un médecin celui ci tua sa femme au profit de Paquette dont il était épris et qui devint alors son amante. Ainsi elle fut emprisonnée à la suite de cette assassinat, et lors de sa sortie elle devint prostituée à Venise. Sa condition se dégrade alors au fur et à mesure du récit à tel point que Candide ne la reconnaît même pas lors du chapitre 14. La vieille pour sa part a subit depuis sa jeunesse d'innombrables malheurs qui la conduise à cet état. En effet dans sa jeunesse elle a un début de vie qui s'annonce

...

Télécharger au format  txt (4.6 Kb)   pdf (68.1 Kb)   docx (9.5 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com