Étude du conte Candide de Voltaire

Candide, de Voltaire (1759).

François Marie Arouet dit Voltaire est un philosophe des lumières son nom reste attaché à son combat contre « l'Infâme » (= fanatisme religieux), pour la tolérance et la liberté de penser.

Œuvre : -Candide ( homme naïf innocent)

-l'Ingénu Conte Philosophique

-Micromégas

-Zadig

Conte philosophique: c'est une forme narrative dont l'intention est critique.

-Les Lettres Philosophiques (Essai)

Essai : c'est un texte qui développe une thèse à l'aide d'argument.

Il est un fervant défenseur de Calas

Candide vie au Château du Baron à Thunder-ten-tronckh. Il est amoureux de la fille de ce dernier, Cunégonde et a un percepteur Pangloss philosophe défenseur d'un optimisme béat. Apprenant les sentiments de Candide pour sa fille, le baron le chasse de ses terres. Ainsi va commencer une suite interminable de malheur qui infirmeront définitivement la devise de Plangloss : « Tout est pour le mieux, dans le meilleur des mondes possible. »

En quoi ce texte, composé d'une fin heureuse et utopique de conte de fée, est-il en faite une dénonciation de l'optimisme ?

I) Le dénouement du conte philosophique

a) La forme de ce dénouement.

Les derniers paragraphes de ce conte constituent le dénouement, la rencontre de Candide et de ses compagnons avec le vieillard turc (1er paragraphe) emmène le personnage éponyme (=principal) à prendre un décision qu'il expose à ces camarades ( L10-25) et qu'il adopte ( dans le dernier paragraphe).

Le narrateur rappelle chacun des compatriote de Candide en commençant par le personnage féminin objet de la quête de celui-ci, Cunégonde. Vienne ensuite Paquette, la veille, le frère giroflée qui servent tous la communauté par leur talent différent (nourriture, soins du linge, construction et réparation). La vie de chacun est marqué par le travail : ils excellent dans ces tâches d'où les superlatifs : « excellente pâtissière » (L28) ; « très bon menuisier » ( L29-30) mais aucun ne semble se plaindre de se statue.

b) Un dénouement traditionnel.

Le dénouement de ce conte philosophique présente des éléments traditionnel et d'autre plus singulier. Ainsi conformément au conte de fait le dénouement semble heureux, chacun mène une vie paisible et sédentaire, ce qui s'oppose au péripétie du conte. Mais le mariage attendu entre Cunégonde et Candide n'a pas lieu : « Cunégonde était à la vérité fort laide ». Par cette remarque Voltaire se moque de la fin des contes de fées : l'intrigue amoureuse n'est qu'un prétexte. Une phrase pourrait constituer une moralité  l’expression « il faut cultiver notre jardin » (répétition au ligne 21,22,37) prononcé par Candide et reprise par Martin sous une forme différente : « travaillons sans raisonner ». Cultiver son jardin peut

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