Étude du conte Candide de Voltaire

Voltaire publie Candide ou l'optimiste en 1759. En quête du « meilleur des mondes possibles » et de sa chère Cunégonde, Candide sillonne en tout sens les mers du globe et débarque de fuites en déceptions sur divers rivages réels ou imaginaires. Au chapitre XVII, Candide, héros ainsi nommé pour sa naïveté et Cacambo son valet arrivent au pays d'Eldorado. A cette étape de leur voyage, les deux personnages ont déjà été témoins des pires horreurs. A la recherche d'un monde meilleur, ils arrivent dans ce pays idéal. Cependant, le voyage des personnages se poursuit dans les chapitres qui suivent.

Développement :

I/ Toutes les coutumes sont inversés : garde royale assurée par des filles mises en valeurs par l’adj. « Belles » à côté de « grands officié ». Idée d’égalité entre les hommes et femmes au sein de l’armée.

Nécessité d’être « présentable » pour aborder le roi. Passage obligatoire aux « bains » et changement de vêtement (hygiène irréprochable et douceur des vêtements)

Caractère grandiose de la réception réservée à deux simples voyageurs (voir la description du palais ext. Et int.)

Familiarité de la manière d’aborder le roi

Par ailleurs institution aussi inversées : rappel de ce qui viens d’etre dit à propos du roi

Grande importance accordée par la société au savoir et à la recherche : « palais des sciences » mot palais renvoyant au pouvoir et aussi accompagné d’une hyperbole « de deux milles pas »

Enfin l’eldorado inverse fonctionnel et esthétique :

Beauté et splendeur du marché

Agrément visuel et auditif des places

Les sciences dans un musée

Tout semble donc fonctionner de manière insolite par rapport à ce que connaît candide. C’est l’occasion d’une réflexion sur la relativité des choses et des coutumes (voir « cailloux »/ « sable » et « or » / «... [à

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