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Étude du Poème Brise Marine de Mallarmé

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Par   •  23 Juin 2013  •  667 Mots (3 Pages)  •  938 Vues

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BRISE MARINE DE MALLARMÉ

Introduction : un des premiers poèmes de Mallarméen disciple de Baudelaire. LE thème du spleen sous la forme de l’ennui. Invitation au voyage que le poète s’adresse a lui. Si Brise Marine reprend des thèmes baudelairiens, ils sont infléchis se manière personnelle. Impossibilité d’écrire, thème de le « page blanche » qui interdit que l’on écrive. Impossibilité de noircir le blanc. Poète de l’obsession créatrice et du vide en même temps. Comment le thème du voyage avec le thème ladé la désillusion est-il réinvesti, réorienté vers l’obsession mallarméenne de la création poétique ?

LE thème de l’invitation au voyage adressé par le poète a lui même

Constat désabusé d’en avoir fait le tour du monde sensible, physique et intellectuelle : aspiration à l’évasion. Une résolution renforcée et intensifiée, rejet de tous les obstacles, dramatisation e la résolution : intensifié, opposition du futur, rejet des obstacles enfin impératif J’ai lu tous les livres cf. Faust : J’ai lu tous les livres et je ne sais rien de la chair.

Deux voix contradictoires : dilemme, combat, dialogue intérieure entre le je lucide et le je aspirant au voyage. Ennui (personnification allégorique, antonomase), il se moque de lui même. Contradiction à deux niveaux de l’aspiration au voyage, il est vain de remédier à l’ennui par le voyage, si ‘long part, on risque le naufrage

Les cinq derniers vers semblent annuler/ réfuter le premier mouvement du poème, retour au départ, mouvement cyclique du poème, sans fin. S’achève sur un vers de chute. Le « je » est repris avec mon cœur dans une exhortation au chant des matelots Le poète aspire à la purification du voyage mais dénonce la vaine tentation de cette aspiration, mais ce dialogue est sous le signe d’une reprise indéfinie, d’un cycle.

Un double développement thématique selon un processus dédoublé de concrétisation et de destruction

L’attachement au monde familier, réel à la fois évoqué et repoussée. Monde sensible : la chair, les vieux jardins, la jeune femme allaitant -> idée de fécondité, et le monde intellectuelle : les livres la clarté déserte de la lampe, le vide papier, idée de blanc, de vide, de stérilité. Autoportrait du poète : un tableau réaliste du poète maudit qui a tout les attributs de la petit bourgeoise. Lui n’arrive pas accoucher de son œuvre, tandis que la femme allaite. Mais ce qui est dit est renié en me qu’il est énoncé. Mouvement e construction et de déconstruction.

Parallèlement, le thème di voyage, sous forme suggestive « fuir », « là-bas » en déictique. D’ailleurs est évoqué dans un mouvement d’arrachement à la réalité quotidienne : oiseaux écumes, cieux -> description d’un paysage marin, « le cœur trempe dans la mer », baptême, le steamer, mot technique précis, accomplit le désir là bas est une exotique nature. Mais ce rêve d’évasion est alors détruits : le mât attire les tempêtes rimes orage, naufrage, les îlots sont cités pour être niés)> destruction du rêve d’évasion mais qui renaît dans un éternel renouveau : métaphore du thème de l’aventure poétique. Échos du poème mais échec poétique.

Le

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