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Étude de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière: la Tirade Sganarelle

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Par   •  23 Février 2014  •  347 Mots (2 Pages)  •  996 Vues

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Le terme libertin (du latin libertinus, « esclave qui vient d’être libéré », « affranchi ») comporte deux acceptions principales :

dans sa version d’origine, le libertin est celui qui remet en cause les dogmes

établis, c’est un libre penseur (ou libertin d’esprit, érudit) dans la mesure où il est affranchi, en particulier, de la métaphysique et de l’éthique religieuse.

Le sens qui prévaut de nos jours se réfère au libertin de mœurs, c’est-à-dire celui qui s’adonne aux plaisirs charnels (voire à la sexualité de groupe) avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle.

Dans cette tirade, Sganarelle nous offre son jugement sur Don Juan par une description comme l’atteste le champ lexical de la peinture (couleurs ; portrait ;coup de pinceau ; ébauche )

I- Don Juan, un libertin érudit

Sga. énonce un jugement moral sur DJ

Jugement résumé par la phrase « je t’apprend internos […] un hérétique… » contre l’Eglise

+ ne croit en rien

« pourceau d’Epicure »

Transition : Son état d’esprit a une conséquence envers la société, il ne respecte pas le mariage religieux.

II- Don Juan, un libertin de mœurs

Sganarelle évoque ses actes, sa facilité à épouser car cela n’a aucune signification pour lui, comme Sganarelle le souligne en disant que s’il l’avait fallu pour obtenir satisfaction, il l’ « aurait encore épousé [lui], son chien et son chat », car « un mariage ne lui coûte rien à contracter », ce n’est pour lui qu’un moyen de séduire, « c’est un épouseur à toutes mains ». Se dévoile alors l’image du Dom Juan séducteur, manipulateur et volage pour qui toute femme présente un intérêt, quelle que soit sa condition : « dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne » et le nombre infini de ses conquêtes dont les noms seraient « un chapitre à durer jusques au soir ».

Cette liberté de mœurs sans limite se rapproche de l’animal. En effet, on retrouve des mots comme « chien » et « chat ». De plus, le fait qu’il épouse autant de femmes, donne l’impression qu’il ne peut s’arrêter tel un animal sans conscience de lui-même. Il n’a aucune morale il suit ses instincts.

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