Étude de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière

La pièce Dom Juan est une tragie-comédie qui est jouée en France le 15 février 1665.l’auteur de ce drame est Molière. La comédie est reconnue en France grâce à l’émergence des comédies espagnoles. L’extrait « Un grand seigneur méchant homme » nous explique quel genre d’amoureux est Don Juan. Dans ce texte, nous démontrerons que Molière dresse, dès l’exposition, un portrait peu flatteur de Don Juan. Nous montrerons comment Sganarelle défait l’idée que Gusman a de Don Juan, ainsi que prouver à quel point il trouve injuste et horrible les actes de Don Juan, pour finir par expliquer que Don Juan approuve ses actions malgré les critiques qui lui sont infligées.

Premièrement, Gusman est surprit de ce que Sganarelle lui apprend au sujet de Don Juan. Il décrit comment il croyait connaitre les sentiments que Don Juan avait pour Done Elvire. L’énumération aux vers 6, 7, 8, 9 et 10 : « comme après tant d’amour et tant d’impatience témoignée, tant d’hommages pressants, tant de vœux, de soupirs et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports enfin et tant d’emportements qu’il a fait paraitre » , explique son point de vue sur l’amour qu’il croyait que Don Juan avait pour Done Elvire. Bien plus, Gusman se rend compte qu’il ne connait pas Don Juan. Les vers 5 et 6 : « Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s’il faut qu’il nous ait fait cette perfidie, et je ne comprends point, » nous expliquent qu’il c’est vraiment trompe à propos des sentiments Don Juan.

Sganarelle lui prouve clairement que Don Juan est volage. L’énumération aux vers 29 et 30 : « Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui, » explique que Don Juan est un homme infidèle, car il aime les femmes de toutes les classes sociales, qu’elles soient belles, très belles ou pas. Aussi, l’hyperbole aux vers 25, 26 et 27 : « Tu me dis qu’il a épousé ta maîtresse : crois qu’il aurait plus fait pour sa passion, et qu’avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. » explique que Don Juan ne prend rien au sérieux, qu’il s’amourache d’à peu près n’importe quoi. Après avoir réalisé que la perception qu’il avait était fausse, il est déçu de son comportement.

Deuxièmement, Sganarelle trouve injuste et horrible les actions de Don Juan. Il le décrit comme un homme méchant. Le champ lexical de ses sentiments aux vers 20 et 21 : « scélérat », « enragé», « chien », « diable », et « hérétique » montre la description péjorative qu’il se fait de Don Juan. Bien plus, l’euphémisme aux vers 35, 36 et 37 : « qu’il me vaudrait bien mieux d’être au diable que d’être à lui, et qu’il me fait voir tant d’horreurs que je souhaiterais qu’il fût déjà je ne sais où. » prouve qu’il trouve ses agissements incorrectes qu’il aimerait le voir ailleurs ou au Diable.

Aussi, Sganarelle a peur de Don Juan. Les deux points aux vers 38, 39 et 40 : « il faut que je lui sois fidèle, en dépit que j’en aie : la crainte en moi fait l’office du zèle, » dévoile un souci de clarté et de précision, sur le fait qu’il est craintive. De plus, la phrase complexe aux vers 42, 43, 44 et 45 : « Écoute au moins : je t’ai fait cette confidence avec franchise,

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