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Étude de conte philosophique de Candide ou l'optimisme de Voltaire

Étude de cas : Étude de conte philosophique de Candide ou l'optimisme de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Octobre 2013  •  Étude de cas  •  761 Mots (4 Pages)  •  998 Vues

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Intro :

Ce texte est extrait du conte philosophique Candide ou l'optimisme de Voltaire (1694-1778), écrivain et philosophe des Lumières qui marqua le XVIIIème siècle. Dans cette fin de chapitre, Candide et son valet Cacambo se retrouvent ligotés par un peuple de sauvages, les Oreillons, après avoir tué les amants de deux femmes, qui sont en réalité des singes. Les Oreillons décident de les manger car ils s'aperçoivent que ce sont des jésuites mais Cacambo tente de les convaincre que Candide et lui sont de leur côté.

Ainsi, en quoi ce passage montre-t-il une critique de la culture chrétienne de manière oppressive ?

Nous verrons dans une première partie une défense efficace puis dans une seconde partie un peuple pas si sauvage.

I - Une défense efficace

Se trouvant ligotés, contrairement "au désolé Candide", Cacambo qui ne perdait pas espoir, "ne perdait jamais la tête", prit l'initiative d'aller parler aux Oreillons, il agit et essayera de les convaincre puisqu'il semble comprendre leur langage "j'entends un peu le jargon de ces peuples, je vais leur parler.", tandis que Candide, lui, naïf, est présent comme un témoin, or c'est bien lui le responsable qui a tué les deux amants car il ignorait les moeurs sexuels de ce peuple. Cacambo s'adresse au peuple en commançant par "Messieurs", il les flatte pour ainsi se positionner avantageusement envers eux et mieux se faire entendre.

Cacambo use de l'ironie avec ces deux phrases : "il vaut mieux manger ses ennemis que d'abandonner aux corbeaux et aux corneilles le fruit de sa victoire.", il défend ici le droit du cannibalisme rejoignant ainsi le culte des Oreillons et "le droit naturel nous enseigne à tuer notre prochain". Donc il veut dire par là que la loi de la nature, c'est le meurtre et le cannibalisme.

Cacambo se considère comme leurs amis "Mais, messieurs, vous ne voudriez pas manger vos amis" puisqu'il leur explique que "c'est l'ennemi de vos ennemis que vous allez rôtir", et le fait que Candide soit vétu comme un jésuite s'explique par le meurtre du frère de Cunégonde commis par Candide, celui-ci a volé ses vêtements.

Voyons maintenant si cette stratégie usant de ruse et d'arguments habiles s'avère être vraiment une défense efficace.

II - Un peuple pas si sauvage

Cacambo se montre ici bonimenteur puisqu'il réussit à convaincre les Oreillons d'être à leur côté dans le combat contre les jésuites, arrivant ainsi par ses propos, à faire baisser la vigilance du peuple. Celui-ci se montrant moins suspicieux envers Candide et Cacambo. On apprend également que "Les Oreillons trouvèrent ce discours très raisonnable" et à la suite de ça envoyèrent des hommes pour aller vérifier si ce que Cacambo affirme est vrai, c'est-à-dire le meurtre du jésuite, le frère de Cunégonde.

Les Oreillons sont donc pas si sauvages puisqu'ils savent écouter avant d'agir et lorsqu'on apprit que Candide et Cacambo n'étaient pas des ennemis, on leur offra l'hospitalité, des femmes, des

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