Écriture personnelle sur Les Voyages

Ecriture personnelle sur les voyages.

L’envie de voyager peut répondre à plusieurs attentes, se relaxer, découvrir une culture, explorer un pays, venir en aide à des populations, méditer etc.… Dans un monde ou les plus hauts sommets ont été gravis, les abysses explorées, les pôles conquis et toutes les civilisations découvertes les voyages ont ils encore ce charme de l’inconnu ou nous montrent ils seulement l’ampleur des dégradations humaine et les conséquences d’une volonté de développement effréné ?

Le plan s’illustre par sa concision puisqu’il ne comporte qu’une seule partie : OUI !

Oui, le charme de la découverte des voyages est définitivement révolu. Tout a été exploré le monde entier n’est plus qu’une vaste zone de plus en plus polluée ou les pays industrialisés s’efforcent de cacher leurs déchets en les rejetant vers le Sud, il y a déjà presque 60 ans Claude Lévi Strauss illustre parfaitement avec Triste Tropiques l’état de monde actuel, les endroits encore préservés se comptent sur les doigts d’une main, le béton à envahi les cotes, les mégalopoles hantent les plaines, les industries polluent les rivières, on voit apparaître dans l’océan pacifique de véritable iles de déchets s’étendant sur des milliers de kilomètres carrés… quel effroi. Les derniers bastions de civilisations « primitives » se trouvent dans la foret Amazonienne dont la superficie diminue effroyablement vite tout comme l’appauvrissement d’un écosystème richissime suite à la coupe abusive des arbres. On peut aussi parler du cercle polaire Arctique ou les Inuits sont menacés de la fonte des glaces, conséquence une fois de plus des sévices que nous infligeons à notre planète.

Oui, nous, privilégiés des pays riches tentons de camoufler cette misère lors de nos vacances, nous voulons de la chaleur, une mer cristalline, on construit des villages spécialement dédiés aux riches vacanciers occidentaux entourés de grillages. Le moindre contact avec l’autre est soigneusement évité, ou est passé l’envie de découvrir une culture ? La découverte de l’autre que vantait Michel le Bris dans son discours d’introduction sonne plutôt comme une annonce publicitaire pour un voyagiste. On tente d’oublier la misère que nous avons contribués à créer, notre semaine all inclusive dans un luxueux ressort ne doit pas être perturbée par la vue d’enfants en sous nutrition ou atteints de maladies qui ont été éradiquées chez nous depuis 200 ans. Cet environnement artificiel est on ne peut plus éloigné de l’idée d’un voyage prônant l ‘échange et la découverte des cultures étrangères.

Oui, prendre son temps pour voyager et découvrir aux grés du hasard, de nouveaux endroits comme l’expliquait Gérard de Narval est une notion obsolète. A bord d’un Airbus A380 on passe de la grisaille parisienne à une végétation tropicale en 8 heures de vol. Les paysages, les détours, les arrêts, toutes ces notions qui représentent l’esprit du voyage sont oubliées, les autoroutes, TGV et autres permettent de relier un deux points e plus rapidement possible, rares sont ceux qui prendront plaisir à emprunter des chemins parallèles, plus longs et qui auront

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