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Victor Hugo n’a-t-il pas eu d’autres visées que de témoigner de son amour ?

Dissertation : Victor Hugo n’a-t-il pas eu d’autres visées que de témoigner de son amour ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2022  •  Dissertation  •  2 359 Mots (10 Pages)  •  246 Vues

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Romane delplace

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Dissertation 2

        Victor Hugo, célèbre auteur du 19ème siècle, faisant partie du mouvement du romantisme  à écrit de nombreuses œuvres toute au long de sa vie. Mais l’une des plus connues est  le recueil des contemplations. 158 poèmes le constituent regroupés en 2 groupes « Autrefois » et « Aujourd’hui » séparés par l’année douloureuse de la mort de sa fille Léopoldine. 

        En effet, de nombreux poèmes évoquent cette tragédie, mais cette œuvre ne constitue-t-elle qu’une déclaration d’amour pour sa fille ?

Victor Hugo n’a-t-il pas eu d’autres visées que de témoigner de son amour ?

On pourrait se demander en quoi consistent donc les autres enjeux de l’œuvre.

Dans un premier temps, nous allons évoquer l’un des sujets les plus importants de l’œuvre « l’amour ».

Puis, nous verrons ce qui justifie le sous-titre « les mémoires d’une âme ».

        Pour finir, nous nous demanderons si les mémoires d’une âme ne sont t’elle qu’une autobiographie de l’auteur.

        

Premièrement, dans les contemplations Victor Hugo fait énormément de déclaration d’amour.

En premier lieu, une grande partie de l’œuvre est dédiée à sa fille. En effet, sa fille Léopoldine est décédée en 1843, lors d’une balade en barque sur la scène avec son compagnon. La mort de sa fille a été un réel tournant dans la vie de Victor Hugo, l’ouvrage est séparé en deux parties, dans la première partie il va évoquer des souvenirs de l’enfance de sa petite fille, et dans la seconde partie qui se situe après la mort de sa fille, l’auteur évoquera des souvenirs de Léopoldine mais aussi la douleur qu’il ressent face au deuil. Ainsi dés le premier recueil du poème Hugo écrit «A ma fille », il exprime ses conseils, son amour et sa sagesse. Il lui demande de croire et de toujours se référer à Dieu qui d’après lui guidera ses pas « sois bonne et douce, et lève un front pieux ». Ici on voit bien l’engagement de l’auteur dans la religion. Dans la deuxième partie de l’ouvrage il va écrire « elle avait pris ce pli », ici il est nostalgique, il se remémore les moments de tendresse qu’il passait avec elle durant son enfance. Il exprime son désespoir « et dire qu’elle est morte. Hélas ! ». On comprend ici la grande place que Léopoldine avait dans le cœur de son père. L’un des poèmes des contemplations les plus connus se nomme « demain dés l’aube » ou Victor se rend sur la tombe de sa fille et témoigne de tout son désespoir.

De nombreux poèmes retracent les souvenirs du poète qu’il partageait avec sa fille Léopoldine, donc on a bien des déclarations d’amour à travers ces poèmes.

        En second lieu, le poète exprime  son amour pour Dieu. En effet, il montre à de nombreuses reprises son engagement pour la religion. A la Suite de la mort de fille, Victor va demander de l’aide et de la force pour traverser cette dure épreuve. Le chagrin va bouleverser ses croyances, il en veut à Dieu de lui faire subir une telle souffrance. Dans quelques poèmes Victor va rejeter Dieu, mais après un quelques mois il retournera vers la religion. Ainsi dés la préface l’auteur invite les lecteurs à respecter et croire en Dieu « contempler Dieu ».

Dans « À Villequier » il reconnait la puissance de Dieu « je conviens que vous seul savez ce que vous faites ».Il va tout de même remettre en doute sa foi en dieu après le tragique décès de sa fille « pourquoi m’as-tu pris la lumière ». Il revient tout de même assez rapidement à la religion, et trouve une consolation dans le fait que Léopoldine s’en est allée pour une vie meilleur « Ici, l’on te retient ; là-bas, on te désire. »

Tout au long du recueil Victor témoigne de son engagement religieux en faisant de nombreuses références à Dieu dans plusieurs poèmes donc on ressent bien de l’amour au travers de ces textes qui nous affirme que la religion prend énormément de place dans sa vie.

En troisième lieu, Victor Hugo retrace ses amours de jeunesse mais aussi les relations qu’il entretient plus vieux dans son recueil. En effet, il fait de nombreuse déclaration à des femmes qu’il a aimées. Premièrement, il retrace ces amours de jeunesse qu’ils l’ont énormément marqué durent son adolescence. Il subit de nombreuses déceptions mais les bons moments sont marqués à jamais dans son esprit.  Puis, il parle de l’amour physique et passionnel qu’il expérimente quand il devient plus âgé. Hugo va faire référence à ses maitresses, il décrit la passion amoureuse qu’il éprouve avec ses femmes. Ici son amour est beaucoup plus profond moins naïf et innocent que quand il était enfant. Ainsi, dans « lise » il parle de cette jeune fille dont il était amoureux. C’est un amour pur et sain. Il explique comment il arrivait à aller lui parler « pour lui parler le soir plus à mon aise ; J’attendais que sa mère sortit ». Dans «  Vieille Chanson du jeune temps » il parle d’une autre femme, Rose. Il est absolument fasciné et émerveillé devant cette jeune femme. « Ses yeux brillaient » ;  « son beau bras » ; « qu’elle était belle ».  Ensuite il écrit plus vieux « aimons toujours, aimons encore », ici il exprime un amour beaucoup plus profond « quand l’amour s’en va, l’espoir fuit ». Pour finir dans « je respire ou tu palpites », l’auteur exprime une réelle dépendance envers les femmes et un profond besoin « sans toi, toute la nature n’est plus qu’un cachot fermé ». Dans le recueil la place de la femme est très importante et très présente on a donc des poèmes qui témoigne d’un amour puissant qui ont marqué la vie de Victor Hugo.

On vient de voir l’un des thèmes principal de l’ouvrage qui est basé sur les différentes formes d’amour qu’exprime l’auteur, nous allons maintenant étudier les autres thématiques de l’œuvre.

        Tout d’abord, dans ce recueil « les mémoires d’une âme » Victor va bien sur évoquer la partie la plus difficile de sa vie qui est le deuil de sa fille. En effet,  la date de ce décès est le pivot du recueil et marque une fracture dans la vie de l’auteur. Cette terrible épreuve dont doit faire face l’auteur va totalement bouleverser sa vie. Il apprend le décès de sa fille brutalement dans le journal alors qu’il est attablé à un café. Elle décède le 4 septembre 1843, noyé dans la Seine à 19 ans. La nouvelle est terriblement choquante pour Victor Hugo qui est en voyage en Espagne avec sa maitresse Juliette Drouet. Il déclare alors « On m'apporte de la bière et un journal, Le Siècle. J'ai lu. C'est ainsi que j'ai appris que la moitié de ma vie et de mon cœur était morte ». Dans le livre 4 «  Pauca meae » l’auteur explore les étapes de son deuil. Le silence, l’abattement, la révolte, le désespoir ou encore l’acceptation. Il va rendre son deuil un peu plus supportable en évoquant des souvenirs heureux passé avec sa fille et sa famille. Suite à ce drame Victor Hugo pendant de nombreuses années ne vas plus écrire de poème ni de livre. Ainsi, le premier poème  de la seconde partie de l’ouvrage qui se nomme « aujourd’hui » est une page blanche avec une succession de pointillés, il se nomme « 4 Septembre 1843 » c’est la date de la mort de Léopoldine. Cette page blanche représente bien le vide qu’elle a laissé derrière elle. Durant se période de deuil il va en vouloir énormément à Dieu il exprime son énervement dans le poème « 3 ans après ». « Vous savez que je désespère » le poète n’arrive pas à se relever, il n’a plus envie d’écrire  « s’il veut que je travaille encore ; il n’avait qu’a me la laisser ! », il porte Dieu pour responsable de se drame «  O Dieu jaloux, tu nous les vends ! ; pourquoi m’a tu pris ma lumière ». Il va raconter les années de bonheur passé en famille avec Léopoldine comme dans par exemple «  quand nous habitions tous ensemble ». Il est très nostalgique de ces années de joie passé avec sa fille. On ressent de la mélancolie, et une profonde tristesse dans ce poème. Il aurait aimé que ces moments soit éternelle « toute ces choses sont passées ; comme l’ombre et comme le vent !». Dans le célèbre poème « O souvenirs ! Printemps ! Aurore » Victor Hugo raconte encore une fois des moments de bonheur passé avec sa fille qui ont été très précieux.  

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