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Versification

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Par   •  15 Février 2022  •  Cours  •  1 039 Mots (5 Pages)  •  248 Vues

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Versification

Au 16è siècle, la versification se met en place

Il faut des règles écrites et strictes qu’il faut connaitre

Premier vent de libération : Les jeunes romantiques comme Hugo ou Musset, vont être conduit à attaquer la césure.

Deuxième vent de libération : Rimbaut et Verlaine notamment, avec La Commune en 1870, nouveau régime politique, nouvelle façon de compter les vers. Tout cela mène au symbolisme avec des vers libres, des poèmes en prose, etc…

À quoi ça sert ? La littérature, même orale, constituait une parole méditée et non improvisée. C’est cette réflexion qui en fait un monument. L’antiquité va utiliser 2 moyens pour mettre à distance la parole du poète : 1, il met de la musique sur le texte ; 2, il rythme le texte, il lui donne un moule —> il a dû réfléchir à la façon de modeler cette parole, d’où la médiation.

(pieds = plusieurs syllabes)

Bouleversement des longueurs voyelles autour du 1er siècle après JC. Entre le 1er et le 5è siècle il n’y a plus de versification. Elle manquera à l’Eglise, car elle permettait de retenir plus facilement. Il fallait un système prosodique (fabrication de vers). Une voyelle = une syllabe car pas de diphtongue dans notre langue. Pour marquer la fin d’un vers, on utilisera l’homophonie. Le vers est né, et sera utilisé dans de nombreuses littératures, avec une majorité de décasyllabe. C’est Alexandre qui utilisera des vers de douze syllabes, d’où l’alexandrin. Cela prendra des l’importance au 16è siècle seulement.

Le roman sera le premier genre à passer en prose. Le théâtre perdra sa versification ensuite, à commencer par les farces.

Groupements de syllabes entre deux syllabes : le français a une répartition de groupe et non de mot. Pour tomber sur le bon compte, on peut faire des inversions.

Il y a des mots atones (ne peuvent pas être accentués) comme les déterminants, certains pronoms (certains sont dit clitiques, ex : je le mange) car d’autres vont se démarquer par la dislocation (ex : moi lui —> sont tonique), les conjonctions (attention à donc et à certaines coupures de parole comme « mais… » qui peuvent être en fin de vers), les prépositions.

Tout les autres peuvent terminer l’unité syntaxique (nom commun, adjectif, adverbe, verbe) et sont donc toniques.

Le même mot peut, selon sa place et sa position dans le groupe, porter ou non l’accent.

Des que le vers va être long, on ne va pas mettre qu’une contrainte rythmique mais 2 : la césure et la fin du vers (pour les vers de 9 syllabes ou plus) Il n’y a pas de césure dans les octosyllabes. La césure n’est fixe que pour l’alexandrin. Pour les vers de 9, 10 et 11 syllabes, le premier vers décide de l’endroit de la césure pour tous les autres vers du poème : pour un vers de 10 syllabes, si le premier est de 4/6, alors tous les autres vers seront de 4/6.

« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant » —> la césure se fait normalement à rêve, mais il est possible de le lire en 4/8 car la grammaire nous l’autorise. Rime interne sans prendre en compte la césure qui donne envie de lire le vers sans la prendre en compte.

Deux problèmes vont surgir pour la prononciation du français : le -e muet et la rencontre de iode + voyelle. Ce qui va gêner pour le comptage c’est que tout le monde n’a pas la même prononciation. Il faut donc compter en fonction du contexte phonologie qui va rencontrer le contexte orthographique. Cette instabilité du -e muet va s’effacer, car plus personne ne le prononce (règle des 3 consonnes pour le prononcer). Lecture artificielle à cause de ce problème.

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