Une mort lente, interminable et dégradante
Analyse sectorielle : Une mort lente, interminable et dégradante. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar xSiker • 20 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 582 Mots (3 Pages) • 642 Vues
Annonce des axesAxes:
1- Une mort lente, interminable et dégradante
2- Une destinée pitoyable
3- Une parodie d'oraison funèbre
Plan:
I - Une mort lente, interminable et dégradante
A- La lenteur
Temps de la narration une page, en opposition au temps de la fiction ("des mois").
Imparfait durée + habitude ⇒ "mourrait" un peu tous les jours. Tous les jours, Gervaise perd un peu de vie.
"La mort devait la prendre petit à petit" : mort annoncée, mais on ne voit pas la mort elle-même.Même vivante, Gervaise paraît déjà morte.
La mort lente occupe le premier paragraphe, ensuite c'est le père Bazouge qui est au centre du récit.
B- Les conditions dégradantes
"mourrait de faim", "mangeait quelque chose de dégoûtant", Gervaise "devenait idiote". Elle se dégrade peu à peu " la mort la prenait par morceaux".
Le froid : "les os glacés", "froid et chaud".
La pauvreté : Elle est à la recherche de quelques pièces, la caisse des pauvres.
Dégradation mentale: elle n'a plus sa raison, on se moque d'elle.
Saleté : "quelque chose de dégoûtant", "ordures", "ça sentait mauvais", "on la découvrit déjà verte".
Animalisation: "elle claquait du bec", "la niche". On la compare à un objet : "pour l’emballer".
C- La mort
Personnification de la mort "La mort devait la prendre petit à petit..."
Mystère sur sa mort, personne ne la vue : on ne sait pas de quoi "elle crève"
Mort escamotée par le roman lui-même
II - Une destinée pitoyable
A- Le rôle du quartier
Pronom indéfini "on" (anonymat), on ne sait pas qui a trouvé Gervaise. Absurdité de cette mort.
Mr Marescot, le propriétaire
Les Lorilleux
Les gens qui l'humilient "on avait parié"
Attitude générale: indifférence, mépris, moquerie, méchanceté.
B- Le père Bazouge
Il est saoul, l'alcool l'aide dans sa besogne
Il est gai : "gai comme un pinson", "Bibi la gaieté", cette attitude banalise la mort, accentue l'indifférence (par antithèse)
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