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Je suis une mort lente, infinie et humiliante

Analyse sectorielle : Je suis une mort lente, infinie et humiliante. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  475 Mots (2 Pages)  •  804 Vues

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I - Une mort lente, interminable et dégradante

A- La lenteur

Temps de la narration une page, en opposition au temps de la fiction ("des mois").

Imparfait durée + habitude ⇒ "mourrait" un peu tous les jours. Tous les jours, Gervaise perd un peu de vie.

"La mort devait la prendre petit à petit" : mort annoncée, mais on ne voit pas la mort elle-même.Même vivante, Gervaise paraît déjà morte.

La mort lente occupe le premier paragraphe, ensuite c'est le père Bazouge qui est au centre du récit.

B- Les conditions dégradantes

"mourrait de faim", "mangeait quelque chose de dégoûtant", Gervaise "devenait idiote". Elle se dégrade peu à peu " la mort la prenait par morceaux".

Le froid : "les os glacés", "froid et chaud".

La pauvreté : Elle est à la recherche de quelques pièces, la caisse des pauvres.

Dégradation mentale: elle n'a plus sa raison, on se moque d'elle.

Saleté : "quelque chose de dégoûtant", "ordures", "ça sentait mauvais", "on la découvrit déjà verte".

Animalisation: "elle claquait du bec", "la niche". On la compare à un objet : "pour l’emballer".

C- La mort

Personnification de la mort "La mort devait la prendre petit à petit..."

Mystère sur sa mort, personne ne la vue : on ne sait pas de quoi "elle crève"

Mort escamotée par le roman lui-même

II - Une destinée pitoyable

A- Le rôle du quartier

Pronom indéfini "on" (anonymat), on ne sait pas qui a trouvé Gervaise. Absurdité de cette mort.

Mr Marescot, le propriétaire

Les Lorilleux

Les gens qui l'humilient "on avait parié"

Attitude générale: indifférence, mépris, moquerie, méchanceté.

B- Le père Bazouge

Il est saoul, l'alcool l'aide dans sa besogne

Il est gai : "gai comme un pinson", "Bibi la gaieté", cette attitude banalise la mort, accentue l'indifférence (par antithèse)

"le béguin" de Gervaise qui est fascinée par le croque-mort

Le narrateur laisse à un soûlard l'honneur de faire ses adieux.

III - Une parodie d'oraison funèbre

A- Les pensées philosophiques

"Tout le monde y passe" ; "on"

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