Un Homme Et Son péché

« Attachement excessif aux richesses » . Cette définition du mot avarice décrit parfaitement l’attitude que le célèbre personnage principal du roman Un homme et son péché prend face aux ressources financières. Plusieurs interprétations de cette œuvre littéraire mènent à différents thèmes principaux. L’un d’entre eux pourrait être décrit par un vieux dicton qui dit : « L’argent ne fait pas le bonheur » ou tout simplement par l’importance de l’argent dans la vie de l’homme contemporain. Claude-Henri Grignon, l’auteur authentique de ce roman, originaire de Sainte-Adèle, quête la considération de la population face à ses œuvres et pour y parvenir il s’empare d’un sujet qui concernait toute la société de l’époque. Pour publier Un homme et son péché en 1933, Grignon s’inspire des journaux intimes de son père ainsi que de la correspondance appartenant à ce dernier. Ce livre connut un grand succès grâce au contexte socioculturel et historique enrichi qu’il contient, à son genre littéraire saisissant ainsi qu’au portrait psychologique distingué du personnage principal, Séraphin Poudrier.

Pour débuter, le contexte socioculturel et historique indique au lecteur quels événements ont poussé l’auteur à aborder les sujets de son roman. De plus, il le repositionne dans le temps et lui donne une idée des lieux sur lesquels l’histoire se déroule. Dans Un homme et son péché, la grande crise économique influencée par la Seconde Guerre mondiale aurait pu être une des raisons pour lesquelles le roman de Grignon traitait de l’avarice. Cependant, l’auteur affirma qu’il vivait ambiance des années 1880 et que les avares existent au Québec depuis les années 1691. Le village de Sainte-Adèle, qui se situe à 50 milles de Montréal était un lieu paradisiaque qui faisait rêver chaque passant. Le paysage digne d’une toile de Vincent van Gogh, n’était pourtant pas suffisant pour combler pleinement la vie de ses habitants. En effet, lorsque le Québec n’était qu’une colonie, les temps étaient durs. La faim poussait les gens à économiser énormément et comme le dit l’auteur : « De l’économie à l’avarice, le pas est vite franchi. » De l’économie qui leur apportait un peu plus de nourriture et de chaleur l’hiver, quelques uns sont rendus à obtenir seulement une forte satisfaction intérieure qui leur était suffisante. À l’époque de la colonisation du Nord de Montréal, la misère était une réalité inévitable pour la plupart. Cette réalité n’a encore pas changé pour beaucoup d’entre nous. Même aujourd’hui, des millions de personnes fuient la famine en économisant tout ce qu’ils détiennent. Ils espèrent que ces économies vont, un jour, leur sauver la vie.

Ensuite, le genre littéraire de ce roman aide le lecteur, d’une certaine manière, à comprendre qu’il doit apprendre des erreurs des personnages. Ce livre est un mélange d’un roman historique et psychologique, les deux faisant partie du genre narratif. L’auteur d’un homme et son péché tait indirectement de l’histoire de la région de Montréal et des difficultés que ses habitants ont affrontés. La description.

Enfin, cette œuvre littéraire fut et reste encore un grand classique. Elle a mis son empreinte sur la société lors de sa parution en 1933, une époque de guerre et de misère

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