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Un Dernier Hommage

Fiche de lecture : Un Dernier Hommage. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2014  •  Fiche de lecture  •  1 304 Mots (6 Pages)  •  546 Vues

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Il était 17h45. Dehors, il faisait froid, très froid même. Le thermomètre affichait -27 °C. Mon visage était entièrement gelé et mes lèvres toutes gercées. Mon sang ne parvenait plus à circuler jusqu’à mes doigts. Je me demandais encore combien de temps j’allais pouvoir supporter cette douleur. Une heure ou peut-être deux, pas plus. Mes proches me manquaient terriblement. J’avais pris avec moi une photo de Marco, mon petit ange de 6 ans. Une photo datant de son premier jour d’école.

J’étais un adepte de sensations fortes. Plus jeune, j’adorais le parachutisme et le saut à l’élastique que je pratiquais de temps en temps en sautant du pont non loin de chez moi. Il y a 2 ans, j’ai même survécu 3 jours au beau milieu du Sahara, sous un soleil de plomb, isolé du monde. Vous ne me croyez pas ? Vous avez tort. Tout cela était bien beau, mais rien de comparable avec l’expérience que j’étais entrain de vivre. Une expérience en plein cœur de l’Himalaya, entre le Népal et la Chine. Je ne savais pas vraiment si le jeu en valait la chandelle ? Mais étant issu d’une famille d’alpiniste, il m’était difficile d’échapper à cette passion transmise à travers les générations. Je me devais également de rendre hommage à mon grand-père, décédé tragiquement lors de cette même ascension quelques décennies auparavant.

J’étais très excité à l’idée de me frotter au sommet le plus haut du monde. 8848 m d’altitude pour être précis. Un paysage à couper le souffle et des espèces animales un peu particulières. Un rêve de gosse allait se réaliser. J’étais accompagné d’un sherpa, très gentil d’ailleurs. Nous avions tout planifié : l’itinéraire à prendre, les camps où nous allions passer la nuit et même calculé approximativement la durée de l’ascension.

Le premier jour a été très pénible, sans doute à cause du changement d’altitude et de température. Nous avions commencé l’ascension très tôt, mais je constatais déjà les premiers signes du mal aigu des montagnes. Après six bonnes heures de grimpe, nous sommes tombés sur l’un des camps de base de l’Everest à 5364 mètres d’altitude, au pied du glacier de Khumbu. Ce camp était divisé en deux parties, la première était un camp de base à proprement parler et la seconde (la seule accessible aux touristes) était constituée d’une vingtaine de tentes qui servaient de restaurants/magasins pendant la journée et d’hôtels pendant la nuit.

Le sherpa m’avait dit que nous étions qu’à 3h du sommet mais que le plus dur était à venir. Je me souviens avoir eu beaucoup de peine à trouver le sommeil, je me suis alors levé pour admirer le ciel. Un ciel remplit d’étoiles et d’anges. Des anges que j’avais laissés à la maison mais qui avaient promis de veiller sur moi.

Nous nous sommes réveillés le lendemain à 8 heures. Une terrible tempête de vent s’abattait sur la montagne. Il nous était très difficile de progresser sur ce terrain complètement gelé et dans ce froid polaire. Nous avons alors été contraints de rester quelques

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