Travail Ecriture

Sujet :

1. Ce corpus vante les charmes du jardin. Que représente ce lieu dans chacun des poèmes ?

Pour étudier cette question de corpus, nous nous appuierons sur cinq poèmes vantant les charmes du jardin. Le premier est intitulé Le Songe de Vaux écrit par La Fontaine écrit en 1671. Le second poème est rattaché au recueil Les poèmes saturniens, il est appelé Melancholia qui a été écrit en 1866. En 1917, Vitam impendere amori va être écrit par Guillaume Apollinaire. Nommé La Semaison, et écrit en 1984, l’auteur Jaccottet s’intéresse particulièrement aux détails de la nature dans son poème. Et enfin le dernier est l’œuvre de Casimir Prat intitulée Le Figuier écrit en 1993. Ces cinq poèmes datant d’époques différentes vont être présentés sous des formes différentes.

Ces cinq poèmes ventant les charmes du jardin, n’a pas la même valeur dans chacun des textes.

Dans le premier poème écrit par La Fontaine, le jardin reflète la perfection. Ce lieu de beauté est décrit par l’auteur à l’aide de différents éléments autrement dit les merveilles de la nature, toutes différentes les unes que les autres. L’auteur expose ici un décor harmonieux représenté par des fleurs telles que les « roses » ou encore des « œillets », des fruits (« les premiers fruits », « Pomone », « les vergers ») et des fontaines (« liquide cristal »).

On peut toutefois remarquer le champ lexical de la beauté avec des adjectifs tel que « charmes », « embellis », « parer » ainsi que « beautés ». Ce champs lexical est aussi soutenu par des hyperboles (« grâces non pareilles », « tant de merveilles »). Pour l’auteur, ce jardin représente énormément pour lui et est donc un lieu de repos idéal.

A l’inverse, le poème de Jaccottet reflète la simplicité incarnée. Il décrit ce lieu par de courtes phrases mais en incluant malgré tout des termes précis (« taille décroissante », « espace allongée »), ainsi que des noms d’arbres aussi précis (« cognassiers », « yeuses »). Cette description du poème amène à découvrir la simplicité de la nature.

Les trois autres poèmes réussissent à associer tout aussi bien le jardin et le temps qui passe. Le temps qui passe dépeint par le titre du poème de Verlaine nommé Après trois ans. Après trois « rien n’a changé » tout est « comme avant » selon l’auteur. Il affirme qu’il a « retrouvé ». Finalement, on peut constater le rôle important que joue le temps dans ce poème. Son souhait est avant tout de retrouvé un jardin inchangé.

Guillaume Apollinaire, lui, voit le jardin, comme un lieu où l’on se regroupe pour raconter « des histoires » le « soir tombé ». Ces histoires sont racontées aux « petits enfants ». L’auteur donne une importance aux charmes du jardin par l’intermédiaire des « roses » qui sont personnifiés (« rose défends-toi »). Pour lui l’odeur de la rose est « inégalée » et « les roses sont les maîtresses », ici encore la rose à droit à des éloges de la part du poète. Le jardin et ces valeurs ont une importance primordiale pour Apollinaire. L’évocation du temps dans ce poème est interprétée

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