Tous les personnages de La Scouine vivent dans la misère. Est-ce la faute de la nature ou d’eux-mêmes ?

Audrey Rock                                                                                                                    17 septembre 2015

Littérature québécoise                                                                                                               R. Lachance

SUJET : Tous les personnages de La Scouine vivent dans la misère. Est-ce la faute de la nature ou d’eux-mêmes ?

Tous les personnages de La Scouine vivent dans la misère que la nature leur a imposée. D’abord, cela est causé par l’environnement dans lequel ils vivent. Dans l’ensemble du texte d’Albert Laberge, la campagne évoque un environnement malsain. L’auteur décrit l’ambiance de façon dégradante en rapportant que « […] le pays avait été empesté d’une odeur de charogne» (Page 10). L’endroit dans lesquels ils vivent se rapporte constamment à des éléments négatifs. Donc, effectivement la nature influence négativement la vie des personnages. De plus, la misère est expliqué la pauvreté des fermiers. Les habitants sont décrits comme étant des personnes ayant plusieurs problèmes. L’auteur évoque que : «Tous les efforts des fermiers étaient paralysés et le découragement commençait à se faire sentir. Dans un moment de dépression, un homme s’était pendu. L’inutilité des labeurs, des durs travaux, apparaissait.» (Page 74) Plusieurs mots ont une connotation négative dans cet extrait, par exemple, «paralysés», «découragement», «dépression» et «pendu» illustre la misère que les personnages éprouvent. Les mots choisis par l’auteur ampli la compréhension du lecteur à comprendre la misère que les habitants vivent. Bref, on se doit d’admettre que malgré toute la pensée négative reliée à ce texte, l’auteur a réussi a bien exprimé l’atmosphère des personnages. Que ce soit dû au fait qu’ils vivent dans un environnement négatif dans lequel ils vivent ou bien dû à leur pauvreté, ces personnes ne vivent pas dans un contexte favorisant leur évolution de façon positive. Tous ces aspects, poussent le lecteur à traduire que l’ensemble du texte témoigne d’un total désespoir.

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