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Théâtre

Fiche de lecture : Théâtre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2015  •  Fiche de lecture  •  673 Mots (3 Pages)  •  385 Vues

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Ce corpus est constitué de trois textes tirés d’époques et de genres différents. Il nous présente un extrait d’une pièce célèbre de Alfred de Musset, Lorenzaccio, appartenant au drame romantique du XIXe siècle puis deux extraits de pièces du théâtre de l’absurde du XXe siècle, de Giraudoux, Electre et de Beckett intitulée Oh les beaux jours. C’est trois textes ont un point commun, ce sont tous des monologues. Nous étudierons les spécificités de chacun de ces extraits, après avoir identifié leur forme commune.

Dans le texte 1, un célèbre drame romantique de 1834 de Alfred de Musset, Lorenzo, le personnage principal de la pièce Lorenzaccio, établie un monologue afin de planifier et réussir le meurtre de son cousin le Duc de Florence. Au cours de sa prise de parole, on remarque que Lorenzo s’adresse à plusieurs destinataires. D’abord à Dieu, « Oh ! Mon dieu, oui, pur caprice de jeune fille ; et quel motif de croire à ce meurtre ? » Puis à la lune « Te voila, toi, face livide ? » mais aussi, étant un monologue, il se parle évidemment à lui-même la majeur partie de l’extrait en se posant une série de questions auxquelles il s’empresse de répondre « Couché, assis ou debout ? Assis plutôt ». Comme tous monologues, celui-ci a des fonctions propres à lui. Tout d’abord, on remarque que c’est un monologue constitué qu’avec des phrases informatives, en effet tout au long de l’extrait, le lecteur est informé de l’assassinat éventuel du Duc. Il nous révèle également le tempérament de Lorenzo, en effet il est hésitant, n’est pas sur de ce qu’il va faire (« les questions-réponses »). Il a un besoin constant de se rassurer, d’où ces « questions-réponses » revenant souvent.

Ce deuxième extrait, issu de Electre, nous présente le monologue du jardinier ayant appris que son mariage avec Electre venait d’être annulé. Il se retrouve donc seul, le jour où il devait l’épouser. Ce monologue nous présente ici la lamentation du jardinier, il montre l’expression d’une souffrance, d’une déception, d’une tristesse « mais moi qui suis là, dans cet abandon, cette désolation », « jamais je n’aurai Electre ». En effet il est tellement dépité qu’il boit le jus d’orange qu’il avait pressé pour elle « le sirop d’oranges que j’avais préparé pour Electre, c’est moi qui ai dû le boire ». Ce monologue nous fait réfléchir sur la vie, son sens, ses injustices. En effet, ce n’est pas lui qui avait décidé de l’épouser, il s’y était attaché, et ce n’est pas lui qui a décidé de s’en séparé, et il doit vivre avec ce sentiment d’abandon et de trahison. Contrairement au texte 1, le jardinier ne s’adresse à qu’un seul destinataire, le public. Nous pouvons remarquer la présence de la deuxième personne de pluriel « je suis libre de venir vous dire » ou « vous faire l’éloge de l’amour », « avouez » etc…

Le monologue de Winnie de ce troisième extrait est assez spécial. Contrairement aux deux autres extraits, nous pouvons remarquer que les didascalies sont plus nombreuses que le texte dit par le personnage principal. Winnie n’a qu’un seul destinataire, c’est Willie, qui est absent/invisible « Oh tu dois être mort, oui, sans doute », « je ne te vois plus », « ne t’entends plus ». Aussi, nous pourrions dire qu’au début du monologue, elle s’adresse

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