LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Thérèse Raquin

Dissertation : Thérèse Raquin. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2022  •  Dissertation  •  801 Mots (4 Pages)  •  512 Vues

Page 1 sur 4

Blin Enzo                                                                                                                                        2°2

DISSERTATION

THERESE RAQUIN

Un roman uniquement réaliste ?

        Le réalisme est apparu au milieu du XIXème siècle dans le but de s'éloigner du  romantisme qui était le courant dominant depuis le XVIIIème.  

Lorsque Emile Zola écrit Thérèse Raquin en 1867, il s'inscrit déjà dans le réalisme. Il confirmera avec l'écriture de son œuvre «Les Rougon-Macquart» qui fera de lui un des pionniers du mouvement naturaliste.

Peut-on dire pour autant que Thérèse Raquin est uniquement réaliste ?

Nous allons expliquer comment ce roman s'inscrit dans un cadre réaliste en nous appuyant sur des exemples tels que l'atmosphère de l'époque, la personnalité des protagonistes ou encore les relations sociales. Dans un deuxième temps, nous observerons comment le récit rentre dans une dimension surréaliste.

        Dans les premières pages du livre, Zola fait une description très précise des lieux. Notamment la première ligne indique le nom d'une rue. Il situe ainsi son récit dans un lieu bien précis. Ce sens de la précision est caractéristique des textes réalistes. Il évoque, dans les premières pages les aspects inquiétants et désagréables de l'environnement où se déroule l'histoire. Comme par exemple, entre les pages 8 et 10 : « corridor étroit et sombre », « pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre », « vitrage noir de crasse », « boutiques obscures, basses, écrasées ». Ces expressions renforcent l'ambiance lugubre de ces premières pages. Ce décor sombre est accentué à la page 8 avec des expressions telles que « les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquelles s'agitent des formes bizarres » Dans cette phrase Zola utilise trois mots du champ lexical de l'obscur et instaure ainsi un climat qui laisse présager une conclusion dramatique.

La même méthode est utilisée sur la même page : « la muraille monte, noire, grossièrement crépie, comme couverte d'une lèpre et toute couturée de cicatrices.» on observe ici le champ lexical de la maladie. La ville est ainsi personnifiée pour souligner la noirceur humaine. Enfin, l'aspect sombre de l'atmosphère est souligné par des références au silence et à la mort :                 « personne ne parle » « on dirait une galerie souterraine vaguement éclairée par trois lampes funéraires. »

        Le réalisme du roman peut aussi être observé dans la description de ses personnages et notamment dans la relation entre Thérèse et Laurent. Ce dernier est décrit ainsi à la page 29  «  Au fond, c'était un paresseux, ayant de appétits sanguins, des désirs très arrêtés de jouissance faciles et durables. Ce grand corps puissant ne demandait qu'à ne rien faire, qu'à se vautrer dans une oisiveté et un assouvissement de toutes les heures. »

...

Télécharger au format  txt (4.1 Kb)   pdf (86.1 Kb)   docx (8.9 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com