Thérèse Raquin

I) Le tempérament des personnes

a) Camille

Camille est un personnage lymphatique. Il est décrit comme quelqu’un se laissant vivre : « il s’était étalé ». D’ailleurs, son attitude est même parfois comparée à celle d’un enfant : « se dandinait avec fanfaronnade ».

b) Laurent

Laurent apparaît comme un monstre froid ayant un caractère assez sanguin. Il se révèle monstrueux à toutes les étapes de l’action.

Assassin, il n’éprouve jamais le moindre remords. La certitude d’avoir commis un crime parfait lui procure au contraire une immense satisfaction.

c) Thérèse

Thérèse est le contraire de Camille. Son énergie et son ardeur éclatent à la moindre occasion. Elle est d’ailleurs décrite comme une femme nerveuse, impulsive : « brusquement ». Cet adverbe illustre parfaitement la vivacité de Thérèse.

II) La description (la nature)

a) Un tableau impressionniste

L’auteur nous confronte à une description très impressionniste : « de grandes ombres tombaient des arbres ». Le nom commun « ombre » renvoie à des formes imprécises, sombres. On retrouve cette technique à plusieurs reprises, « il y avait de larges traînées d’argent pâle », ce qui nous décrit donc, dans son ensemble, un tableau impressionniste.

b) Une scène réaliste

Malgré cette vision assez floue du paysage provoquée la technique de l’impressionnisme, une scène réaliste nous est pourtant décrite. En effet, l’action se déroule sur un lieu célèbre, « en pleine Seine ». Cela nous revoit alors directement une image connue, réaliste. Cette description réaliste est d’autant plus accentuée par la présence d’un dialogue entre les personnages : « murmura-t-il ». Cela anime ainsi la scène décrite.

c) Un lieu de loisir

III) La mise en place du meurtre (intrigue)

a) Une atmosphère tragique

Tout crime est horrible, mais celui que décrit Zola l’est particulièrement en raison du registre tragique qui se dégage de la scène. Celui-ci naît de l’opposition entre la stupidité de la victime et la monstruosité des meurtriers. Un atmosphère sombre et terrifiante pèse tout au long de la description : « bruits », « crépuscule », « froid », « sombre ». Cela connote la nuit, soit un aspect obscur, angoissant, nous menant ainsi jusqu’à une fin tragique, au meurtre : « sent la mort venir ».

b) Le complot de Laurent et Thérèse

« Il lui fallait un crime sournois, accompli sans danger, une sorte d’élimination d’étouffement sinistre, sans cri, sans terreur, une simple disparition. ». Laurent assassine-t-il Camille comme il aime Thérèse : par intérêt. C’est par confort, pour supprimer la gêne que lui occasionne Camille, qu’il élimine ce dernier. Il le fait lâchement comme nous l’indique l’adjectif « sournois ».

c)

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